CHAPITRE 5 : la fin du
Grand homme 1901 - 1912
Le Congrès de constitution du
Parti radical
La fin du grand homme en 1912
Conclusions
Le XX ième siècle commence,
et Henri Brisson est toujours très actif. Il est Président
de la Chambre des députés, et il n'aspire plus
trop à devenir Président de la République,
son poste à la Chambre lui suffit, mais il veut avoir
un ancrage local, et après la Seine, il s'en ira dans
les Bouches du Rhône pour être élu député.
Il passera les dernières années de sa vie à
la lutte contre les Congrégations avec la séparation
des Eglises et de l'Etat. Un combat qu'il va faire avec Emile
Combe.
Il meurt en fonction le jour du naufrage du Titanic.
1898 - 1912 : La République
des Radicaux
A partir de 1901, c'est la République
radicale, la France a près de 39 millions d'habitants
et les grandes lois qui vont forger la République sont
votées par Henri Brisson et ses amis.
Le Parti radical se forme le 29 mars 1901.
Et il s'agit d'un Congrès constitutif qui va réunir
à Paris 1132 déléguées, et il est
intéressant de savoir qui étaient ces délégués
:
Il y a 78 sénateurs et 201 députés, et puis
476 représentants des comités républicains,
et 115 représentants des loges maçonniques, ce
qui fait curieux aujourd'hui.
A cela s'ajoutèrent 849 représentants des Conseils
généraux, municipalités et autres associations.
C'est Gustave Mesureur, député de la Seine qui
est élu premier Président du Parti Radical.
A partir de 1900, ou 1898, la République
est acquise. Plus personne ne la conteste au profit de la Monarchie
ou du Bonapartisme. Elle doit désormais se stabiliser
et elle va s'enraciner jusqu'en 1914.
C'est la seconde période
des grandes lois de la république telles que nous pouvons
les vivre aujourd'hui encore. C'est le temps des Radicaux et
d'Henri Brisson comme on peut le lire sur un site internet récent
:
" L'affaire Dreyfus, le petit père
Combes et la séparation de l'Église et de l'État,
Jaurès et le pacifisme, Clemenceau, Maurras
Ces
années ont été riches en épisodes
fameux et en fortes personnalités. Ce fut une époque
de reprise économique et de progrès triomphant
après la crise dreyfusienne, certains ont pu avoir l'impression
que la République avait triomphé de ses ennemis
et trouvé une manière d'équilibre. Mais,
comme toujours, l'image idéalisée recouvrait une
réalité bien plus contrastée: un temps dur
aux pauvres, où les tensions sociales étaient vives
sans oublier l'essor du colonialisme, l'apogée d'un nationalisme
agressif et du militarisme, un anticléricalisme extrême
et intolérant, enfin une montée continue de la
violence, en paroles, par exemple chez Maurras (à droite)
ou chez certains socialistes comme Gustave Hervé; et aussi
en actes comme lors des grèves sanglantes de 1906-1909.
Enfin, on ne saurait oublier ce sur quoi l'époque a débouché,
en partie par la faute de la profonde inconscience des dirigeants
de cette Histoire française et européenne. Ce sera
l'interrogation majeure de ce chapitre: comment la France a-t-elle
pu ainsi se précipiter à la catastrophe? "
Les 12 années qui vont de 1900 à
1912 sont faites des grandes réformes, particulièrement
difficile à " faire passer ".
Le 1 er juillet 1901, c'est la loi sur
les associations. Celle qui régit toujours notre tissu
associatif 110 ans plus tard !
Waldeck-Rousseau est alors Président du Conseil, et cette
loi est surtout faite pour lutter contre les Congrégations.
Ainsi, toute association existe à condition d'être
déclarée et aucune congrégation religieuse
ne peut se former sans autorisation... Et comme l'enseignement
est interdit aux associations non autorisée, cela déclenche
la fureur du Pape et de Rome.
Ce sera le grand combat de ces années et d'Henri Brisson.
La loi votée, il faut avoir les
décrets d'application et c'est de plus en plus douloureux.
Le 27 juin 1902, les écoles confessionnelles sont fermées,
c'est un décret d'Emile Combes, il y a des affrontements
à Paris, il faut se rappeler que 2500 écoles sont
fermées.
En 1902, les Comités républicains
offrirent à Henri Brisson la candidature à la députation
dans le Cher, mais il refusa. Il en fut très touché
après les ressentiments qu'il avait envers Bourges. Il
préféra rester à Paris. mais le scrutin
au premier tour fut très monarchique et il ne fut élu
qu'au second dans un système dit de ballottage, rattrapé
par Marseille, et il devint député de Marseille.
Aux élections générales
des 27 avril et 11 mai 1902, c'est un peu la bipolarisation.
Ces élections sont très orientées par la
question religieuse, le bloc des gauches l'emporte par 340 sièges
dont 129 pour le Parti radical qui devient le principal groupe
parlementaire et 250 sièges pour la droite, avec les nationalistes
de Maurras et les catholiques et conservateurs.
Quoique arrivé en tête au
premier tour de scrutin, Henri Brisson retira sa candidature
au second, pour la présenter dans la quatrième
circonscription de Marseille, où son ami Chevillon se
désista en sa faveur. Il fut élu par 6640 voix
contre 4720 à M. Gay. Il devient député
des Bouches-du-Rhône de 1902 à 1912.
Il écrit :
" J'arrive des Bouches-du-Rhône
où j'ai fait en cinq jours, vingt-quatre réunions.
On y parlait et j'y parlais un peu de tout : du ministère
Combes, dont la popularité est extrême, du droit
que l'on voudrait établir sur les graines oléagineuses,
sur les Capucins, la retraite des ouvriers mineurs, mais aussi
du voyage d'Edouard VII, mais pas du tout de l' "Affaire
",
Entre un mot sur le canal de Marseille
au Rhône et sa proposition de loi sur l'enseignement, Brisson
en vient à l'Affaire :
" C'est le samedi 3 septembre que M. Cavaignac se retira
du ministère ; vers la fin d ela journée, il vint
me voir et me dire qu'étant opposé à la
révision, il m'apportait sa démission...
J'étais sans ministre d ela guerre, ce qui est toujours
gênant, j'aurais peut-être fini par m'y habituer,
puisque la chose m'est arrivée trois fois en moins de
deux mois, entre le 3 septembre et le 25 octobre ; mais je n'y
étais pas encore fait... Des amis me conseillaient de
prendre le portefeuille ; on m'a poussé plus tard à
prendre la Justice. Je pense encore que j'ai bien fait de ne
pas céder à ces conseils ".
Henri
Brisson fut réélu dans cette même circonscription
des Bouches du Rhône aux élections générales
4 ans plus tard, les 6 et 20 mai 1906 par 6.140 voix contre 3.273
à M. Dubois
Ces élections sont marquées par les oppositions
à la suite des lois de Séparation de l'Eglise et
de l'Etat. Clemenceau est ministre de l'Intérieur, et
il y a un bon report de voix entre les socialistes et les radicaux,
d'où la victoire du " Bloc des gauches ".
Les radicaux ( socialiste + indépendants) ont 247 sièges,
les Républicains de gauche 90, les socialistes (SFIO et
indépendant ) 74 et les conservateurs et libéraux
font un total dit de droite de 144 sièges. Il n'y a plus
de députés nationalistes ou monarchiques.
A la suite de ces élections, Jean
Marie Sarrien devient le nouveau Président du conseil
et Henri Brisson retrouve son fauteuil de Président de
la Chambre des députés. Ce Jean Marie Ferdinand
Sarrien était l'oncle de Gustave Sarrien qui fut préfet
puis sénateur du Cher à la Libération de
Bourges en 1944.
Le 28 octobre 1904, c'est le début
de l'Affaire des Fiche et la compromission de la franc-maçonnerie
chère à Henri Brisson dans la notation des officiers
de l'armée française. Le général
André est alors ministre de la Guerre. Cela va entraîner
la démission d'Emile Combe au mois de janvier suivant,
il sera remplacé par Rouvier.
1905 arrive et Henri Brisson voit là,
la raison de son engagement politique, c'est le début
des discussions à la Chambre des députés,
du projet de loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
La loi est votée le 3 juillet 1905 par 341 voix contre
233 chez les députés et 178 contre 103 au Sénat.
Dans le cadre de la mise en application
de la loi de Séparation, le 2 janvier 1907, les crucifix
sont retirés des classes des écoles.
Le 30 janvier 1907, la chambre des députés
adopte la loi sur le droit de réunion sans déclaration,
car depuis 1881, ce droit existait mais il fallait une déclaration
obligatoire pour toute réunion publique, c'est E. Flandin
qui l'avait proposé.
Henri Brisson fut réélu dans
cette même circonscription aux élections générales
du 24 avril 1910 par 6.683 voix contre 5.242 à M. Brion.
Et une loi sur les retraites qui va entrer
en vigueur en 1910.
Le 12 janvier 1904, Henri Brisson avait
été réélu à la présidence
de la Chambre, en remplacement de Léon Bourgeois qui ne
se représentait pas, pour en être écarté
le 10 janvier 1905 au profit de Paul Doumer.
Deux ans plus tard, en mai 1906 à
la suite des élections, il récupère son
fauteuil et il fut élu président de la Chambre
des députés par 500 voix sur 581. Il tiendra cette
fonction jusqu'à sa mort, c'est à dire pendant
6 ans, du 08/06/1906 au 13/04/1912.
Ainsi, en quelques années, sous
cette Troisième République si critiquée,
les principales grandes lois qui forgent et forment la République
sont votées, lois sur l'enseignement, sur la laïcité,
sur la presse, sur la liberté de réunion, sur la
séparation de l'Eglise et de l'Etat, sur les Syndicats,
c'est ce qui va construire notre République.
Le Congrès de constitution
du Parti radical
En juin 1901 Henri Brisson est dans les
deux ou trois leaders qui réunissent le premier congrès
du parti républicain radical-socialiste, c'est la suite
du Comité d'action pour les réformes républicaines
de 1894 avec Léon Bourgeois et Gustave Mesureur.
Le Parti Républicain Radical et Radical-Socialiste, dit
"Parti Radical" est né le 21/23 Juin 1901 (Congrès
de Paris). Il est le plus ancien Parti politique français.
La présidence de la Chambre, retrouvée
en 1904, suffit à satisfaire son ambition. Il accepte
pourtant avec Goblet et Bourgeois, de patronner la création
du Parti radical en 1901.
Son discours au congrès fondateur
ne fait aucune allusion aux reformes économiques et sociales
et se caractérise toujours par un anticléricalisme
à toute épreuve. Il veut aussi ouvrir le parti
sur son aile droite à "ces républicains qui,
sans avoir jamais reçu ni pris l'épithète
de radicaux ou de radicaux-socialistes, se sont joints avec honneur,
avec indépendance, aux radicaux et aux radicaux-socialistes
pour livrer la bataille qui se livre depuis deux années
"
Ce n'est qu'en 1907 que le nouveau parti
se dote d'un véritable programme dans lequel on peut lire
:
... S'il combat tous les abus et veut supprimer tous les privilèges,
il se refuse à établir, même théoriquement
, entre les citoyens, des classes en lutte les unes contre les
autres.
- Il affirme la souveraineté du
suffrage universel... dont le principe exige que la Chambre des
députés ait le dernier mot.
- Le Parti réclame l'abolition de
la peine de mort.
- Maintient intégral des lois de laïcité,
le Parti demande la suppression effective des congrégations
encore existantes.
- Le parti est partisan de l'extension graduelle des droits de
la femme.
Sa politique extérieure se résume en ces mots :
entente cordiale entre les peuples...
- Il honore le devoir militaire mais il condamne les abus et
les préjugés de l'esprit militaire.
Et puis d'autres articles comme le principe
de propriété individuelle, le droit à l'éducation
intégrale, le maintien intégral des lois de laïcité...
etc
La fin du grand homme en
1912
Henri Brisson mourut dans l'exercice de
ses fonctions présidentielles le 13 avril 1912, au Palais
Bourbon, à l'âge de 77 ans.
Henri Brisson était en bonne santé au début
du mois d'avril 1912, il était dans sa propriété
de Montmorency, " et rien ne pouvait faire prévoir
l'issue fatale ".
C'est le mardi 9 avril qu'il ressentit de vives douleurs intestinales,
avec des vomissements marqués par des saignements.
Le docteur Landowski, fut appelé, il ausculta son illustre
malade, et très inquiet, demanda à ce qu'il soit
ramené à paris , ce qui fut fait et Brisson resta
alors à l'Hôtel de la Présidence.
Les soins sont apportés mais le mal empire.
Il passe une mauvaise nuit, et il est entouré de ses enfants
adoptifs, les pupilles comme il le disait. C'était Mme
Girerd, M Gaston Joly et M. Girerd. Il conservait sa lucidité
et le moral, il avait l'espoir d'être guéri pour
la rentrée des Chambres.
Mais le matin du 13 avril, il perdit connaissance,
les médecins Landowski et Faisan furent appelés
à nouveau et ils enlevèrent tout espoir à
l'entourage du Président.
A 9 heures, un communiqué fut rédigé :
" M Henri Brisson est atteint d'une obstruction intestinale
complète que des circonstances locales et la faiblesse
du coeur rendent inopérables, l'état du malade
est désespéré ".
Cinquante minutes plus tard, Henri Brisson mourrait.
La mort d'Henri Brisson fait la "
une " des journaux, avec comme souvent des exagérations
sur le vide qui va apparaître.
A la séance du 21 mai, M. Eugène
Etienne, vice-président de la Chambre des députés
prononça son éloge funèbre dans une Chambre
voilée de deuil. Après avoir retracé la
longue carrière du disparu, "Henri Brisson, déclara-t-il,
était du nombre de ces hommes qui donnent le beau spectacle
d'une parfaite harmonie entre l'intelligence et le caractère,
entre la raison et la conduite ; il n'a pas agi autrement qu'il
a pensé et sa longue existence a été le
pur reflet de ses idées. Ayant fait partie de cette génération
qui a appelé et fondé la République, il
l'a fortement et fidèlement servie, marchant avec courage
dans les voies où il s'était engagé, attendant
l'heure où la justice lui serait rendue."
Il laissait des discours, des plaidoyers
et de nombreux papiers parlementaires. Il était le frère
d'Eugène Brisson, qui fut maire de Bourges.
Lors des articles consacrés à
Henri Brisson lors de sa mort en 1912, on peut lire " qu'il
s'est tenu longtemps à l'écart de sa ville natale
à la suite de discussions de famille que tout le monde
connaît ".
Il eut rappelle-t-on des difficultés avec sa ville natale.
Mais il est souvent indiqué qu'il avait conservé
à Bourges des amis fidèles et depuis ces dernières
années, il était revenu vers le berceau de son
enfance.
A Bourges, il avait conservé quelques amitiés avec
plusieurs familles.
Presque subitement, en quelques heures,
vient de disparaître l'un des doyens de la démocratie
écrivait la Dépêche du Berry du mardi 16
avril 1912.
Les journaux tressent des lauriers à un homme mort en
fonction, et qui fut député pendant 40 ans, Président
de la Chambre des députés pendant prêt de
14 ans et par deux fois président du Conseil, et un homme
qui fut assez souvent vilipendé.
Mais en cette mi-avril, le ton est différent,
c'est l'émotion, avec des paroles parfois malheureuse,
comme " sa mort va creuser un vide immense dans nos rangs...
" ou encore " L'horizon s'assombrit et la mort nous
prive du chef vénéré qui symbolisait pour
nous, républicains, la rectitude et le droit. "
Henri Brisson apparaît comme l'inflexible
fidélité aux principes, comme l'incarnation du
devoir.
Il était rigide, incorruptible, d'une austérité
qui donnait à sa figure une grandeur et une noblesse impressionnante.
Conclusion
Ainsi se termine ce travail sur Henri Brisson
qui est l'homme politique né à Bourges le plus
" gradé " dans le domaine de la politique.
Il était un honnête homme, un peu austère,
mais totalement acquis à un certain nombre de principes,
et pouvant être un combattant politique de tout premier
ordre.
La laïcité et un peu d'anticléricalisme resteront
sa marque pour l'Histoire alors qu'il fut de ceux qui ont porté,
soutenu et épaulé la République à
une époque où une majorité des français
auraient sans aucun état d'âme " voté
pour un Henry V ou un autre sauveur comme Boulanger ".
Il n'aura jamais sa rue à Bourges, une rue Brisson ayant
été donnée à son cousin Eugène,
le maire, mais une plaque sur sa maison natale a été
inaugurée pour les 100 ans de sa mort en avril 2012, par
le maire et ancien ministre Serge Lepeltier.
Henri Brisson mérite d'être reconnu dans sa ville,
ce qui n'a pas été le cas jusqu'à ce jour.
Puisse ce travail aider à retrouver l'oeuvre de cet homme
politique.
HENRI BRISSON
Né le 31/07/1835 à BOURGES
(CHER - FRANCE)
conseiller général dans le
canton de Vierzon le 4 novembre 1877
Président du Conseil général du Cher le
16 août 1880,
Il le restera durant 3 ans jusqu'en août 1883
Député
Représentant de la Seine à l'Assemblée Nationale
de 1871 à 1876.
Député de la Seine de 1876 à 1885.
Député du Cher de 1885 à 1889. ( ?)
Député de la Seine de 1889 à 1902.
Député des Bouches-du-Rhône de 1902 à
1912.
Président de la Chambre
3 novembre 1881 au 6 avril 1885 3 ans
du 18 décembre 1894 au 31 mai 1898 3 ans
du 12 janvier 1904 au 10 janvier 1905 1 an
du 18 juin 1906 au 13 avril 1912 6 ans
(un total de 13 ans et 7 mois)
Chef de gouvernement :
1885 : du 06/04/1885 au 29/12/1885;
1898 : du 28/06/1898 au 26/10/1898
08/02/1871 - 07/03/1876 : Seine - Union
républicaine
20/02/1876 - 25/06/1877 : Seine - Union républicaine
14/10/1877 - 27/10/1881 : Seine - Union républicaine
21/08/1881 - 09/11/1885 : Seine - Union républicaine
18/10/1885 - 11/11/1889 : Cher - Union républicaine
22/09/1889 - 14/10/1893 : Seine - Gauche radicale
20/08/1893 - 31/05/1898 : Seine - Gauche radicale
08/05/1898 - 31/05/1902 : Seine - Gauche radicale
11/05/1902 - 31/05/1906 : Bouches-du-Rhône - Gauche radicale
06/05/1906 - 31/05/1910 : Bouches-du-Rhône - Gauche radicale
08/05/1910 - 13/04/1912 : Bouches-du-Rhône - Gauche radicale
Décédé le 13/04/1912
à PARIS (PARIS - FRANCE)
Présidence :
du 03/11/1881 au 07/04/1885 ;
du 18/12/1894 au 31/05/1898 ;
du 12/01/1904 au 10/01/1905 ;
du 08/06/1906 au 13/04/1912
Chef de gouvernement :
du 06/04/1885 au 29/12/1885;
du 28/06/1898 au 26/10/1898
Rappel :
CHAPITRE 1 : 1835
- 1870 : la jeunesse
d'Henri Brisson >>>
CLIQUER
Henri Brisson, un enfant de Bourges
Bourges en 1835
La famille d'Henri Brisson
Un jeune journaliste engagé
CHAPITRE 2 : 1871 - 1881
: L'âge adulte >>>
CLIQUER
- Le virus de la politique chez Henri
Brisson
- Les années de formation politique
: 1871 - 1881
- Henri Brisson et les élections
à Bourges et dans le Cher
- Henri Brisson jeune franc maçon
- Comment était Henri Brisson
dans ces années 1871 à 1881
CHAPITRE 3 : 1882 -1890 : au plus haut niveau >>>CLIQUER
- Président du Conseil
en 1885
- Les querelles familiales
berruyères
- Le caractère d'Henri
Brisson
CHAPITRE 4 : 1890 - 1900
: les combats de Brisson >>>CLIQUER
- Brisson en 1890 - 1898 face
aux Affaires
- 1890 : Henri Brisson est
un vrai Radical type III ième République
- Franc-maçonnerie,
Brisson et Bourges