Henri_Brisson_ la fin - Roland Narboux - Bourges Encyclopédie

L'ENCYCLOPEDIE DE BOURGES
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HENRI BRISSON A BOURGES
Par Roland NARBOUX

Bourges et la première biographie sur Henri Brisson, avec dans cet article, le premier chapitre sur son enfance et son adolescence. Retour Henri Brisson

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Version 2012

 

CHAPITRE 5 : la fin du Grand homme 1901 - 1912

Le Congrès de constitution du Parti radical

La fin du grand homme en 1912

Conclusions

 

Le XX ième siècle commence, et Henri Brisson est toujours très actif. Il est Président de la Chambre des députés, et il n'aspire plus trop à devenir Président de la République, son poste à la Chambre lui suffit, mais il veut avoir un ancrage local, et après la Seine, il s'en ira dans les Bouches du Rhône pour être élu député.
Il passera les dernières années de sa vie à la lutte contre les Congrégations avec la séparation des Eglises et de l'Etat. Un combat qu'il va faire avec Emile Combe.
Il meurt en fonction le jour du naufrage du Titanic.

 


1898 - 1912 : La République des Radicaux

A partir de 1901, c'est la République radicale, la France a près de 39 millions d'habitants et les grandes lois qui vont forger la République sont votées par Henri Brisson et ses amis.

Le Parti radical se forme le 29 mars 1901. Et il s'agit d'un Congrès constitutif qui va réunir à Paris 1132 déléguées, et il est intéressant de savoir qui étaient ces délégués :
Il y a 78 sénateurs et 201 députés, et puis 476 représentants des comités républicains, et 115 représentants des loges maçonniques, ce qui fait curieux aujourd'hui.
A cela s'ajoutèrent 849 représentants des Conseils généraux, municipalités et autres associations.
C'est Gustave Mesureur, député de la Seine qui est élu premier Président du Parti Radical.

A partir de 1900, ou 1898, la République est acquise. Plus personne ne la conteste au profit de la Monarchie ou du Bonapartisme. Elle doit désormais se stabiliser et elle va s'enraciner jusqu'en 1914.
C'est la seconde période des grandes lois de la république telles que nous pouvons les vivre aujourd'hui encore. C'est le temps des Radicaux et d'Henri Brisson comme on peut le lire sur un site internet récent :

" L'affaire Dreyfus, le petit père Combes et la séparation de l'Église et de l'État, Jaurès et le pacifisme, Clemenceau, Maurras… Ces années ont été riches en épisodes fameux et en fortes personnalités. Ce fut une époque de reprise économique et de progrès triomphant après la crise dreyfusienne, certains ont pu avoir l'impression que la République avait triomphé de ses ennemis et trouvé une manière d'équilibre. Mais, comme toujours, l'image idéalisée recouvrait une réalité bien plus contrastée: un temps dur aux pauvres, où les tensions sociales étaient vives sans oublier l'essor du colonialisme, l'apogée d'un nationalisme agressif et du militarisme, un anticléricalisme extrême et intolérant, enfin une montée continue de la violence, en paroles, par exemple chez Maurras (à droite) ou chez certains socialistes comme Gustave Hervé; et aussi en actes comme lors des grèves sanglantes de 1906-1909. Enfin, on ne saurait oublier ce sur quoi l'époque a débouché, en partie par la faute de la profonde inconscience des dirigeants de cette Histoire française et européenne. Ce sera l'interrogation majeure de ce chapitre: comment la France a-t-elle pu ainsi se précipiter à la catastrophe? "

Les 12 années qui vont de 1900 à 1912 sont faites des grandes réformes, particulièrement difficile à " faire passer ".

Le 1 er juillet 1901, c'est la loi sur les associations. Celle qui régit toujours notre tissu associatif 110 ans plus tard !
Waldeck-Rousseau est alors Président du Conseil, et cette loi est surtout faite pour lutter contre les Congrégations. Ainsi, toute association existe à condition d'être déclarée et aucune congrégation religieuse ne peut se former sans autorisation... Et comme l'enseignement est interdit aux associations non autorisée, cela déclenche la fureur du Pape et de Rome.
Ce sera le grand combat de ces années et d'Henri Brisson.

La loi votée, il faut avoir les décrets d'application et c'est de plus en plus douloureux. Le 27 juin 1902, les écoles confessionnelles sont fermées, c'est un décret d'Emile Combes, il y a des affrontements à Paris, il faut se rappeler que 2500 écoles sont fermées.

En 1902, les Comités républicains offrirent à Henri Brisson la candidature à la députation dans le Cher, mais il refusa. Il en fut très touché après les ressentiments qu'il avait envers Bourges. Il préféra rester à Paris. mais le scrutin au premier tour fut très monarchique et il ne fut élu qu'au second dans un système dit de ballottage, rattrapé par Marseille, et il devint député de Marseille.

Aux élections générales des 27 avril et 11 mai 1902, c'est un peu la bipolarisation. Ces élections sont très orientées par la question religieuse, le bloc des gauches l'emporte par 340 sièges dont 129 pour le Parti radical qui devient le principal groupe parlementaire et 250 sièges pour la droite, avec les nationalistes de Maurras et les catholiques et conservateurs.

Quoique arrivé en tête au premier tour de scrutin, Henri Brisson retira sa candidature au second, pour la présenter dans la quatrième circonscription de Marseille, où son ami Chevillon se désista en sa faveur. Il fut élu par 6640 voix contre 4720 à M. Gay. Il devient député des Bouches-du-Rhône de 1902 à 1912.
Il écrit :

" J'arrive des Bouches-du-Rhône où j'ai fait en cinq jours, vingt-quatre réunions. On y parlait et j'y parlais un peu de tout : du ministère Combes, dont la popularité est extrême, du droit que l'on voudrait établir sur les graines oléagineuses, sur les Capucins, la retraite des ouvriers mineurs, mais aussi du voyage d'Edouard VII, mais pas du tout de l' "Affaire ",

Entre un mot sur le canal de Marseille au Rhône et sa proposition de loi sur l'enseignement, Brisson en vient à l'Affaire :
" C'est le samedi 3 septembre que M. Cavaignac se retira du ministère ; vers la fin d ela journée, il vint me voir et me dire qu'étant opposé à la révision, il m'apportait sa démission...
J'étais sans ministre d ela guerre, ce qui est toujours gênant, j'aurais peut-être fini par m'y habituer, puisque la chose m'est arrivée trois fois en moins de deux mois, entre le 3 septembre et le 25 octobre ; mais je n'y étais pas encore fait... Des amis me conseillaient de prendre le portefeuille ; on m'a poussé plus tard à prendre la Justice. Je pense encore que j'ai bien fait de ne pas céder à ces conseils ".

Henri Brisson fut réélu dans cette même circonscription des Bouches du Rhône aux élections générales 4 ans plus tard, les 6 et 20 mai 1906 par 6.140 voix contre 3.273 à M. Dubois
Ces élections sont marquées par les oppositions à la suite des lois de Séparation de l'Eglise et de l'Etat. Clemenceau est ministre de l'Intérieur, et il y a un bon report de voix entre les socialistes et les radicaux, d'où la victoire du " Bloc des gauches ".
Les radicaux ( socialiste + indépendants) ont 247 sièges, les Républicains de gauche 90, les socialistes (SFIO et indépendant ) 74 et les conservateurs et libéraux font un total dit de droite de 144 sièges. Il n'y a plus de députés nationalistes ou monarchiques.

A la suite de ces élections, Jean Marie Sarrien devient le nouveau Président du conseil et Henri Brisson retrouve son fauteuil de Président de la Chambre des députés. Ce Jean Marie Ferdinand Sarrien était l'oncle de Gustave Sarrien qui fut préfet puis sénateur du Cher à la Libération de Bourges en 1944.

Le 28 octobre 1904, c'est le début de l'Affaire des Fiche et la compromission de la franc-maçonnerie chère à Henri Brisson dans la notation des officiers de l'armée française. Le général André est alors ministre de la Guerre. Cela va entraîner la démission d'Emile Combe au mois de janvier suivant, il sera remplacé par Rouvier.

1905 arrive et Henri Brisson voit là, la raison de son engagement politique, c'est le début des discussions à la Chambre des députés, du projet de loi sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
La loi est votée le 3 juillet 1905 par 341 voix contre 233 chez les députés et 178 contre 103 au Sénat.

Dans le cadre de la mise en application de la loi de Séparation, le 2 janvier 1907, les crucifix sont retirés des classes des écoles.

Le 30 janvier 1907, la chambre des députés adopte la loi sur le droit de réunion sans déclaration, car depuis 1881, ce droit existait mais il fallait une déclaration obligatoire pour toute réunion publique, c'est E. Flandin qui l'avait proposé.

Henri Brisson fut réélu dans cette même circonscription aux élections générales du 24 avril 1910 par 6.683 voix contre 5.242 à M. Brion.

Et une loi sur les retraites qui va entrer en vigueur en 1910.

Le 12 janvier 1904, Henri Brisson avait été réélu à la présidence de la Chambre, en remplacement de Léon Bourgeois qui ne se représentait pas, pour en être écarté le 10 janvier 1905 au profit de Paul Doumer.

Deux ans plus tard, en mai 1906 à la suite des élections, il récupère son fauteuil et il fut élu président de la Chambre des députés par 500 voix sur 581. Il tiendra cette fonction jusqu'à sa mort, c'est à dire pendant 6 ans, du 08/06/1906 au 13/04/1912.

Ainsi, en quelques années, sous cette Troisième République si critiquée, les principales grandes lois qui forgent et forment la République sont votées, lois sur l'enseignement, sur la laïcité, sur la presse, sur la liberté de réunion, sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, sur les Syndicats, c'est ce qui va construire notre République.

Le Congrès de constitution du Parti radical

En juin 1901 Henri Brisson est dans les deux ou trois leaders qui réunissent le premier congrès du parti républicain radical-socialiste, c'est la suite du Comité d'action pour les réformes républicaines de 1894 avec Léon Bourgeois et Gustave Mesureur.
Le Parti Républicain Radical et Radical-Socialiste, dit "Parti Radical" est né le 21/23 Juin 1901 (Congrès de Paris). Il est le plus ancien Parti politique français.

La présidence de la Chambre, retrouvée en 1904, suffit à satisfaire son ambition. Il accepte pourtant avec Goblet et Bourgeois, de patronner la création du Parti radical en 1901.

Son discours au congrès fondateur ne fait aucune allusion aux reformes économiques et sociales et se caractérise toujours par un anticléricalisme à toute épreuve. Il veut aussi ouvrir le parti sur son aile droite à "ces républicains qui, sans avoir jamais reçu ni pris l'épithète de radicaux ou de radicaux-socialistes, se sont joints avec honneur, avec indépendance, aux radicaux et aux radicaux-socialistes pour livrer la bataille qui se livre depuis deux années "

Ce n'est qu'en 1907 que le nouveau parti se dote d'un véritable programme dans lequel on peut lire :
... S'il combat tous les abus et veut supprimer tous les privilèges, il se refuse à établir, même théoriquement , entre les citoyens, des classes en lutte les unes contre les autres.

- Il affirme la souveraineté du suffrage universel... dont le principe exige que la Chambre des députés ait le dernier mot.

- Le Parti réclame l'abolition de la peine de mort.
- Maintient intégral des lois de laïcité, le Parti demande la suppression effective des congrégations encore existantes.
- Le parti est partisan de l'extension graduelle des droits de la femme.
Sa politique extérieure se résume en ces mots : entente cordiale entre les peuples...
- Il honore le devoir militaire mais il condamne les abus et les préjugés de l'esprit militaire.

Et puis d'autres articles comme le principe de propriété individuelle, le droit à l'éducation intégrale, le maintien intégral des lois de laïcité... etc

La fin du grand homme en 1912

Henri Brisson mourut dans l'exercice de ses fonctions présidentielles le 13 avril 1912, au Palais Bourbon, à l'âge de 77 ans.
Henri Brisson était en bonne santé au début du mois d'avril 1912, il était dans sa propriété de Montmorency, " et rien ne pouvait faire prévoir l'issue fatale ".
C'est le mardi 9 avril qu'il ressentit de vives douleurs intestinales, avec des vomissements marqués par des saignements.
Le docteur Landowski, fut appelé, il ausculta son illustre malade, et très inquiet, demanda à ce qu'il soit ramené à paris , ce qui fut fait et Brisson resta alors à l'Hôtel de la Présidence.
Les soins sont apportés mais le mal empire.
Il passe une mauvaise nuit, et il est entouré de ses enfants adoptifs, les pupilles comme il le disait. C'était Mme Girerd, M Gaston Joly et M. Girerd. Il conservait sa lucidité et le moral, il avait l'espoir d'être guéri pour la rentrée des Chambres.

Mais le matin du 13 avril, il perdit connaissance, les médecins Landowski et Faisan furent appelés à nouveau et ils enlevèrent tout espoir à l'entourage du Président.
A 9 heures, un communiqué fut rédigé :
" M Henri Brisson est atteint d'une obstruction intestinale complète que des circonstances locales et la faiblesse du coeur rendent inopérables, l'état du malade est désespéré ".
Cinquante minutes plus tard, Henri Brisson mourrait.

La mort d'Henri Brisson fait la " une " des journaux, avec comme souvent des exagérations sur le vide qui va apparaître.

A la séance du 21 mai, M. Eugène Etienne, vice-président de la Chambre des députés prononça son éloge funèbre dans une Chambre voilée de deuil. Après avoir retracé la longue carrière du disparu, "Henri Brisson, déclara-t-il, était du nombre de ces hommes qui donnent le beau spectacle d'une parfaite harmonie entre l'intelligence et le caractère, entre la raison et la conduite ; il n'a pas agi autrement qu'il a pensé et sa longue existence a été le pur reflet de ses idées. Ayant fait partie de cette génération qui a appelé et fondé la République, il l'a fortement et fidèlement servie, marchant avec courage dans les voies où il s'était engagé, attendant l'heure où la justice lui serait rendue."

 

Il laissait des discours, des plaidoyers et de nombreux papiers parlementaires. Il était le frère d'Eugène Brisson, qui fut maire de Bourges.

Lors des articles consacrés à Henri Brisson lors de sa mort en 1912, on peut lire " qu'il s'est tenu longtemps à l'écart de sa ville natale à la suite de discussions de famille que tout le monde connaît ".
Il eut rappelle-t-on des difficultés avec sa ville natale.
Mais il est souvent indiqué qu'il avait conservé à Bourges des amis fidèles et depuis ces dernières années, il était revenu vers le berceau de son enfance.
A Bourges, il avait conservé quelques amitiés avec plusieurs familles.

Presque subitement, en quelques heures, vient de disparaître l'un des doyens de la démocratie écrivait la Dépêche du Berry du mardi 16 avril 1912.
Les journaux tressent des lauriers à un homme mort en fonction, et qui fut député pendant 40 ans, Président de la Chambre des députés pendant prêt de 14 ans et par deux fois président du Conseil, et un homme qui fut assez souvent vilipendé.

Mais en cette mi-avril, le ton est différent, c'est l'émotion, avec des paroles parfois malheureuse, comme " sa mort va creuser un vide immense dans nos rangs... " ou encore " L'horizon s'assombrit et la mort nous prive du chef vénéré qui symbolisait pour nous, républicains, la rectitude et le droit. "

Henri Brisson apparaît comme l'inflexible fidélité aux principes, comme l'incarnation du devoir.
Il était rigide, incorruptible, d'une austérité qui donnait à sa figure une grandeur et une noblesse impressionnante.

 

 

Conclusion

Ainsi se termine ce travail sur Henri Brisson qui est l'homme politique né à Bourges le plus " gradé " dans le domaine de la politique.
Il était un honnête homme, un peu austère, mais totalement acquis à un certain nombre de principes, et pouvant être un combattant politique de tout premier ordre.
La laïcité et un peu d'anticléricalisme resteront sa marque pour l'Histoire alors qu'il fut de ceux qui ont porté, soutenu et épaulé la République à une époque où une majorité des français auraient sans aucun état d'âme " voté pour un Henry V ou un autre sauveur comme Boulanger ".
Il n'aura jamais sa rue à Bourges, une rue Brisson ayant été donnée à son cousin Eugène, le maire, mais une plaque sur sa maison natale a été inaugurée pour les 100 ans de sa mort en avril 2012, par le maire et ancien ministre Serge Lepeltier.
Henri Brisson mérite d'être reconnu dans sa ville, ce qui n'a pas été le cas jusqu'à ce jour. Puisse ce travail aider à retrouver l'oeuvre de cet homme politique.


HENRI BRISSON

Né le 31/07/1835 à BOURGES (CHER - FRANCE)

conseiller général dans le canton de Vierzon le 4 novembre 1877
Président du Conseil général du Cher le 16 août 1880,
Il le restera durant 3 ans jusqu'en août 1883

 

Député
Représentant de la Seine à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876.
Député de la Seine de 1876 à 1885.
Député du Cher de 1885 à 1889. ( ?)
Député de la Seine de 1889 à 1902.
Député des Bouches-du-Rhône de 1902 à 1912.

 

Président de la Chambre
3 novembre 1881 au 6 avril 1885 3 ans
du 18 décembre 1894 au 31 mai 1898 3 ans
du 12 janvier 1904 au 10 janvier 1905 1 an
du 18 juin 1906 au 13 avril 1912 6 ans
(un total de 13 ans et 7 mois)

Chef de gouvernement :
1885 : du 06/04/1885 au 29/12/1885;
1898 : du 28/06/1898 au 26/10/1898

08/02/1871 - 07/03/1876 : Seine - Union républicaine
20/02/1876 - 25/06/1877 : Seine - Union républicaine
14/10/1877 - 27/10/1881 : Seine - Union républicaine
21/08/1881 - 09/11/1885 : Seine - Union républicaine
18/10/1885 - 11/11/1889 : Cher - Union républicaine
22/09/1889 - 14/10/1893 : Seine - Gauche radicale
20/08/1893 - 31/05/1898 : Seine - Gauche radicale
08/05/1898 - 31/05/1902 : Seine - Gauche radicale
11/05/1902 - 31/05/1906 : Bouches-du-Rhône - Gauche radicale
06/05/1906 - 31/05/1910 : Bouches-du-Rhône - Gauche radicale
08/05/1910 - 13/04/1912 : Bouches-du-Rhône - Gauche radicale

Décédé le 13/04/1912 à PARIS (PARIS - FRANCE)

 

Présidence :
du 03/11/1881 au 07/04/1885 ;
du 18/12/1894 au 31/05/1898 ;
du 12/01/1904 au 10/01/1905 ;
du 08/06/1906 au 13/04/1912

 

Chef de gouvernement :
du 06/04/1885 au 29/12/1885;
du 28/06/1898 au 26/10/1898


Rappel :

 CHAPITRE 1 : 1835 - 1870 : la jeunesse d'Henri Brisson >>> CLIQUER

Henri Brisson, un enfant de Bourges
Bourges en 1835
La famille d'Henri Brisson
Un jeune journaliste engagé

CHAPITRE 2 : 1871 - 1881 : L'âge adulte >>> CLIQUER

    Le virus de la politique chez Henri Brisson
    Les années de formation politique : 1871 - 1881
    Henri Brisson et les élections à Bourges et dans le Cher
    Henri Brisson jeune franc maçon
    Comment était Henri Brisson dans ces années 1871 à 1881

CHAPITRE 3 : 1882 -1890 : au plus haut niveau >>>CLIQUER

    Président du Conseil en 1885
    Les querelles familiales berruyères
Le caractère d'Henri Brisson

CHAPITRE 4 : 1890 - 1900 : les combats de Brisson >>>CLIQUER

    Brisson en 1890 - 1898 face aux Affaires
    1890 : Henri Brisson est un vrai Radical type III ième République
    Franc-maçonnerie, Brisson et Bourges

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L'horloge astronomique
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L'Yèvre à Bourges
L'alchimie
La Bouinotte, magazine du Berry
L'usine Michelin
La maison de la Reine Blanche
Serge Lepeltier
L'industrie à Bourges au XXIe s
Monuments Historiques Classés
 

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