Gabriel Monnet par Roland Narboux - Bourges Encyclopédie -

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GABRIEL MONNET A BOURGES
Par Roland NARBOUX

Bourges, a une vocation culturelle forte, et c'est Gabriel Monnet, qui est resté peu à Bourges,qui a laissé son nom associé à la Maison de la Culture dont il fut le premier directeur.

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Version 2012

 

A partir de cet "édifice Laudier-Boisdé", la ville de Bourges va mener, avec des hauts et des bas, une vie culturelle intense, et un des hommes symbole de cette période est sans aucun doute Gabriel Monnet.

Cet homme est né à Montmédy dans la Meuse, le 23 février 1923, et c'est en Ardèche qu'il passe toute son enfance. Par son père il se familiarise avec le théâtre, il dira :

"J'ai été mis très jeune dans le coup du théâtre. En même temps, j'avais un peu honte du caractère artiste de mon père. Un reste sans doute de l'excommunication des comédiens, je préférais la musique.... j'ai joué dans les bals".

Avec la guerre, il se retrouve à l'Ecole Normale de Privas puis rejoint le Vercors. Il monte des spectacles et compose le chant des "pionniers du Vercors". Il devient animateur en s'éloignant de l'enseignement. C'est alors le temps des rencontres. A Grenoble où sont jetées les bases d'une maison de la culture avec Jean Dasté, puis Annecy qui l'appelle, il devient secrétaire départemental de la Jeunesse et des Sports. Il fréquente Jouvet et Ludmilla Pitoeff. En 1951, Monnet réalise sa première mise en scène, "Noces de sang" de Lorca, puis, l'année suivante "Sainte Jeanne" de Shaw à Sarlat.

En 1953, il anime les Nuits théâtrales d'Annecy, et l'année suivante, un Hamlet de Shakespeare, dans une mise en scène originale sous forme de soucoupe. Un important virage se situe de 1957 à 1961, car il rejoint Jean Dasté à Saint-Etienne. Il met en scène Tchekov et des auteurs modernes.

En 1959, à Bourges, la directrice du Théâtre Municipal, madame Niel, démissionne de son poste pour "des raisons impérieuses de santé". Le conseil municipal est bien embarrassé. Pour préparer la saison 1959-60, un comité de trois membres est constitué, il comprend Mrs. Rouzé, Potier et Billot. Ils doivent suppléer à une situation imprévue. Pierre Potier est bien connu des milieux culturels berruyers. A la fin de 1948, c'est lui qui avait créé le CRAD, Centre Régional d'Art Dramatique de Bourges. Pierre Potier est avocat-avoué à Sancerre, c'est un passionné de théâtre et il s'installe à Bourges en 1951. Pendant 10 ans, il incarnera, avec sa femme, le théâtre local, et jouera à Annecy "Hamlet", dans une mise en scène de Gabriel Monnet dont il avait fait la connaissance dès 1952 ! Un moment, il avait été question de créer un Centre Professionnel d'Art Dramatique, conformément aux promesses faites par Monsieur Jaujard, Secrétaire Général aux Affaires Culturelles, mais le manque de crédits avait fait avorté le projet.
Monsieur Billot, en août 1959, déclare à ses collègues du conseil municipal de Bourges : ".... Nous avons tenu à nous entourer de l'avis particulièrement autorisé d'un ancien instructeur national bien connu à Bourges, M. Gabriel Monnet, collaborateur de Jean d'Asté (sic) à la Comédie de Saint-Etienne. Plusieurs conversations avec ce dernier, en présence de M. le Maire, nous ont amenés à penser que si le Centre Dramatique Professionnel est créé à Bourges en 1960, il importe pour cette année de transition de trouver une solution provisoire capable de satisfaire les amateurs de bon théâtre".
Gabriel Monnet est donc contacté pour la première fois par des Berruyers, dont Potier, afin de s'occuper du Théâtre Municipal de Bourges, mais il ne donnera pas de suite, n'ayant sans doute pas assez d'assurance sur son rôle et la réalité du Centre Dramatique, dont la date de création ne cesse d'être repoussée. C'est deux ans plus tard, qu'il accepte de se lancer dans l'aventure de la troupe permanente de la Comédie de Bourges.

Le 6 février 1961, c'est le baptême de la Comédie de Bourges, la cérémonie se passe à 17 heures dans les locaux à peine terminés de la Salle des Fêtes, et Monnet est le premier directeur de cette nouvelle Comédie.
Sont présents, le Maire Raymond Boisdé, M. Rolland, le préfet, ainsi que Pierre Aimé Touchard, Inspecteur des Théâtres, qui est descendu de Paris pour l'événement. Jean Dasté est là aussi.
A l'issue du vin d'honneur, le théâtre reprend ses droits, et "Oncle Vania" de Tchekov est joué à Bourges avec Hélène Vannier. La séance est jouée à guichets fermés, aussi une représentation supplémentaire est-elle proposée le dimanche.
Le prix des places varie entre 2 et 6 nouveaux francs.
Ce baptême lance officiellement la Comédie de Bourges qui commence à travailler en Berry et prépare son premier spectacle qui date en effet du 5 avril 1961. La première pièce est une oeuvre de Molière, "L'école des femmes", lors de la première séance, elle réunit 80 spectateurs, mais trois jours après, la salle est pleine. Ce premier spectacle sera joué 62 fois. En une saison, la jeune troupe aura monté 5 spectacles, et donné 262 représentations devant 60 000 spectateurs.
C'est le début d'une grande aventure qui fera de Bourges une des capitales du théâtre français, au même titre que Planchon à Villeurbanne ou Dasté à Saint-Etienne. Deux années plus tard, la comédie de Bourges, "sous l'impulsion de Gabriel Monnet, nouveau roi de Bourges", comme l'écrit André Camp devient Centre Dramatique National pour prendre la forme en 1964 d'une Maison de la Culture..

En avril 1961, la Comédie de Bourges rassemble des comédiens venus pour la plupart de Paris. Ils venaient en Berry, car "il y avait du travail à faire, défricher pour un public régional, c'était passionnant". Ils avaient l'enthousiasme des précurseurs, d'autant qu'en 1962, ils furent en congés forcés, par manque d'argent pour une durée de 5 mois! Au début de la saison 1965 par exemple, il y avait 9 comédiens permanents, dont un Berruyer formé sur place. Ils étaient rejoints par d'autres titulaires sur des contrats d'un an. Ils seront les "comédiens dans la cité" et vont monter des pièces de Samuel Beckett, Pirandello, Courteline, ou Eugène Labiche.

Parmi les nombreuses pièces qui seront proposées au public berrichon, on trouve la comédie de Molière : "l'Ecole des femmes" et "la critique de l'école des femmes", pour lequel un critique écrira : "C'est un enchantement, grâce à Monnet, l'Ecole des femmes redevient la pièce du printemps, de la jeunesse contre l'âge des précautions, la pièce de l'amour triomphant".
Et puis ce sera la tragédie de Pierre Halet, "La Provocation", que Monnet met en scène avec des décors et costumes d'Alexandre Calder, sur une musique de Jean Ferrat, le "spectacle fut mis en scène de manière remarquable, le spectacle est à la fois grotesque, terrible et suave"

De 1961 à 1966, Gabriel Monnet va proposer 14 pièces dont 7 créations, pour 546 représentations et devant 246 418 spectateurs.

Morvan Lebesque, le grand journaliste du Canard Enchaîné, écrira :

"Je débarquais sans prévenir; Monnet n'était pas là. J'entrais dans une maison vide, accueilli par Caliban, le stabile de Calder. Le hall, la salle de lecture, la salle d'expositions, le restaurant, je m'y promenais timidement, retenant presque mon souffle. En tâtonnant, je grimpais sur le plateau de l'admirable théâtre et, de ses profondeurs endormies, un projecteur s'alluma, me cernant comme un voleur ou un fantôme. Je partis ; je n'étais pas chez moi.
Et je songeais aux habitants de Bourges qui eux, avaient le droit d'être ici et qui recevaient peut-être cet immense cadeau comme une chose toute naturelle. Ils ont raison, c'est naturel".

Morvan Lebesque écrit en guise de conclusion :

"Monnet ne voulait pas un public de badauds ou de clients, mais de témoins, une maison de la culture se doit de tout se permettre, sauf de rassurer. Il s'agit de susciter des questions et d'y répondre ensemble",

 

Monnet écrira :


"Les bilans chiffrés ne m'obsèdent pas, ne me renseignent pas..... Si une transformation s'opère dans la profondeur des mentalités et des attitudes, il est très prématuré d'en indiquer le sens..... Je tiens pour infinitésimaux les résultats que nous avons acquis, en proportion des intentions qui nous fondent".

En avril 1968, Gabriel Monnet écrira à propos de ce Festival du Théâtre des Provinces :


" ... Si le festival constitue un moment fort de la vie culturelle à Bourges, c'est qu'il réunit et condense des forces dont cette vie s'entretient à longueur d'année."
Il poursuit : " au plan artistique, le programme du Festival est le fruit des circonstances, c'est-à-dire du libre jeu de la décentralisation... A quelques mois du Festival d'Avignon, qui demeure notre plus haute fête, il se présente comme une étape dans la vie courante : une fête ouvrière".

 

Les comédiens permanents de la Comédie de Bourges :

Henri Barbier Gaston Joli
Bruno Castan Henri Massadau
Charles Caunant Gabriel Monnet
Paul Chevalier Jacques Roux
Jean-Claude Giraudon Rose Thiery
Marcel Guignard François Voisin

Le succès en chiffre sera important, de 1964 à 1968, en 5 festivals, le programme proposé comptera :
- 36 spectacles dramatiques et 1 opéra
- 20 compagnies décentralisées et 29 391 spectateurs.

Monnet fait alors rayonner la Maison de la Culture à l'étranger avec des conférences. Il est à Manchester, Londres, Moscou, Léningrad, Varsovie, Prague ou Bratislava. Il y a chez les intellectuels français, et Monnet n'échappe pas à la règle, une fascination pour les pays de l'Est et les régimes "socialistes". Localement, par des systèmes de relais, ou des accords avec les comités d'entreprises, Monnet cherche à s'ouvrir vers un monde peu familier avec la culture. Il publie régulièrement un almanach sur "sa" maison !


Après 1968, De Gaulle s'en va, Monnet aussi

De Gaulle, après les événements de Mai 68 et malgré la vague gaulliste des élections législatives qui suivirent, veut reprendre l'initiative. C'est un homme d'action, il veut que la société française évolue. Il propose un référendum afin de promouvoir la Régionalisation d'une part et la transformation du Sénat d'autre part. A priori, ce référendum est sans risque, d'autant que De Gaulle met tout son poids dans la balance, annonçant qu'il quittera le pouvoir s'il est désavoué.....
Le 28 avril 1969, c'est le "NON" au référendum du général de Gaulle. Le Cher a massivement voté contre le fondateur de la Ve République : 44% de OUI, et près de 56 % à avoir refusé, la suppression du Sénat et la décentralisation. De la même façon, la ville de Bourges vote OUI avec 14 211 voix et NON avec 15 491. C'est plus la personnalité du général qui est contestée que la réponse aux questions posées. Affaibli par mai 68, lâché par son propre camp, Pompidou et Giscard d'Estaing, il quitte le pouvoir, laissant un pays incrédule et désemparé.….

Sur le plan local, et sans commune mesure avec l'importance de l'événement précédent, une des suites de mai 68 se traduit assez vite par le départ du Directeur de la Maison de la Culture de Bourges : Gabriel Monnet.
Le conflit remonte à 1967. Lors d'une exposition de photographies, certains milieux "bien-pensants" se scandalisent devant certaines oeuvres. C'est par exemple, des clichés sur la faim en Afrique ou encore la photo d'une femme qui tient, dans ses mains, un gros fruit : c'était son ventre, elle était enceinte.
Devant le tollé d'une partie influente du milieu traditionnel berruyer, Monnet doit se résoudre à instaurer une commission de "la décence et de la moralité des spectacles et expositions". De même, il doit restructurer le "conseil culturel". En fait, comme il l'écrira plus tard, "la crise de 1968 était dans l'œuf". Il voyait assez clair, n'avait-il pas, en 1967, organisé un colloque sur le thème de "l'action culturelle en question".

Lors des événements de mai-juin 68, comme dans tout le pays, c'est l'effervescence des milieux intellectuels. A Bourges, de manière assez naturelle, la Maison de la Culture est en grève et Gabriel Monnet soutient les étudiants. Le théâtre a fait place à un forum où les discussions n'en finissent pas......
Après le passage de cette "grande peur", certains à Bourges ne pardonnent pas à Monnet son soutien aux étudiants et aux ouvriers, et, même si Monnet et Boisdé s'apprécient, la rupture s'opère assez vite.
Alfred Depège fut un des témoins privilégiés de cette époque, il va voir Malraux avec Boisdé, et le ministre, toujours aussi lyrique, les fait asseoir et leur dit : "Mes chers amis, nous sommes en train de danser sur les violons de la Sorbonne". Il faut dire que Malraux, lui, le "révolutionnaire", avait été traumatisé par les événements.
C'est en sortant de chez Malraux que les deux élus berruyers vont demander des subventions au Directeur des théâtres, monsieur Raison lequel argumente qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses.... Comme le dira M. Depège, "Monsieur Boisdé se fâche, lui signalant qu'il est rapporteur de la culture à l'Assemblée Nationale, et qu'il n'oubliera pas les carences de ses services". La suite est facile à comprendre, Pour M. Raison "'il faut considérer que la comédie de Bourges n'existe plus".

Le second acte, c'est la dénonciation par la municipalité Boisdé en juillet 1968 de tous les contrats liant la ville à la Comédie de Bourges et à la Maison de la Culture. C'est le début du conflit. Bien sûr, il y avait eu dans le passé quelques passes d'armes, comme en 1963, le maire ayant dit à Monnet de "s'occuper de la culture et pas d'autre chose". Cette fois, c'est plus sérieux, et aussi plus complexe. Les bonnes relations entre Monnet et le Parti Communiste, que certains mettent en avant, n'expliquent pas tout. La presse nationale s'intéresse à Bourges, et dans France-Soir, le 12 décembre 1968, le journaliste Claude Varenne écrit sur les traditionalistes comme Boisdé :
"A la Maison de la Culture, ils font de la culture maison. A leur théâtre engagé, le peuple s'ennuie et le bourgeois en a assez de s'y faire traiter de c.. et de salaud".

A l'Assemblée nationale, Boisdé fait une intervention qualifiée ensuite de "malheureuse", dans laquelle il s'en prend vivement aux directeurs des Maisons de la Culture. Il les accuse d'être des aventuriers qui se conduisent en dictateurs et reprend les propos de Planchon, qui déclarait en 68 vouloir "avoir le pouvoir.... culturel".
André Malraux, le fidèle du général, se sent visé. Il est troublé par les propos de Boisdé, et en guise de représailles, il retire à Bourges son Centre National d'Art Dramatique pour l'installer à Nice qui était demandeur depuis très longtemps.

Sans le Centre d'Art Dramatique, la Maison de la Culture est décapitée. Boisdé se rend compte assez vite des conséquences de ses paroles et sans doute aussi de ses "ultra" à Bourges. Il cherche à intervenir auprès de Malraux, mais rien n'y fait. Déjà des voix s'élèvent pour reprocher au maire "d'avoir agi seul, ignorant les adhérents et leurs représentants". Pour d'autres, la faute incombe à M. Depège, Président du Conseil d'Administration de la Maison de la Culture, qui n'a pas su s'opposer au maire.
Dans une dernière tentative, Raymond Boisdé va envoyer à André Malraux, une "supplique" rédigée en ces termes :

"Je vous conjure de ne pas laisser la municipalité se voir accuser d'avoir couru le risque de perdre la gageure d'un choix singulier : le choix entre une ville, méritante entre toutes en ce domaine, et un homme, dont le talent s'est épanoui, après tout grâce à elle.
L'homme, vous lui ouvrez une autre voie, la Ville, pourquoi la voueriez-vous au silence et à l'absence ?"

En réalité, les jeux sont faits. Nice, avec Jacques Médecin attend sa troupe théâtrale, et Gabriel Monnet est nommé à la tête du Centre Dramatique National de Nice le 5 janvier 1969, il quitte Bourges avec toute son équipe à la fin de la saison.

L'après-Monnet n'apparaît pas simple à gérer. Les adhésions pour la saison 68-69 se ressentent du conflit, il n'y a que 6 285 adhérents pour 9 344 lors de la saison précédente. L'almanach ne reparaît plus et la recherche d'un nouveau directeur s'effectue dans les plus mauvaises conditions. Finalement Max Croce, détaché du ministère de l'Education Nationale, est nommé directeur, il prend ses fonctions au printemps 69, au départ de Monnet. Il change le style de la Maison de la Culture, axant son programme plus sur le ciné-club et les expositions que sur le théâtre, puisqu'il n'y a plus de troupe permanente…
Les années qui suivent sont difficiles, Monnet était resté six ans. En 12 ans, 3 directeurs se succèdent, et si Malraux affirme à Boisdé que "le Centre d'activité de Bourges sera maintenu" ce que certains Berruyers prenaient pour "d'excellentes nouvelles", la réalité sera différente. Sans troupe de théâtre ou de danse, sans beaucoup de créations, la Maison de la Culture avait perdu en prestige et en moyens. Il faut toutefois signaler les créations de l'atelier-chanson avec Alain Meilland, la mise en place du GMEB par Yves Robault, et certaines belles expositions d'envergure nationales.

Les années qui suivent sont difficiles, Monnet était resté six ans. En 12 ans, 3 directeurs se succèdent, et si Malraux affirme à Boisdé que "le Centre d'activité de Bourges sera maintenu" ce que certains Berruyers prenaient pour "d'excellentes nouvelles", la réalité sera différente. Sans troupe de théâtre ou de danse, sans beaucoup de créations, la Maison de la Culture avait perdu en prestige et en moyens. Il faut toutefois signaler les créations de l'atelier-chanson d'Alain Meilland, la mise en place du GMEB par Yves Robault, et certaines expositions d'envergure nationales.

Max Croce se retrouve donc avec une Maison de la Culture sans son armature théâtrale. En fait, il ne reste pas très longtemps. Pour Alain Meilland, qui arrive à Bourges en 1971 pour ouvrir un secteur "chansons", Max Croce était un grand homme, doté d'une "folie généreuse". Max Croce reste jusqu'en 1972, avant de laisser sa place à Yves Robault entre 1972 et 1975. C'est à cette date qu'apparaît Jean-Christophe Dechico.

Ce dernier va, comme première action, prendre à contre-pied ce qu'avait fait ses prédécesseurs, ceci est assez courant dans les milieux culturels. Caliban, le Stabile de Calder, en fait les frais. L'oeuvre d'art, pour le nouveau directeur, "figeait" le hall d'entrée, le public qui arrivait était en quelque sorte bloqué, car un Stabile, ça ne bouge plus. Et Caliban se retrouve dehors, devant la Maison de la Culture.
Ce choix n'était pas très heureux...... Henri Massadau le fera remettre en place en 1981.


Gabriel Monnet meurt le 12 décembre 2010 à Montpellier


la ville de Bourges donnera en 2011 le nom de Gabriel Monnet à la petite place située entre le théâtre Jacques Coeur et le théâtre du même nom.

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