Roland NARBOUX est Berruyer d'adoption
depuis près de 40 ans, il est né à Mably,
dans une cité ouvrière de la Loire proche de Roanne
le 27 novembre 1944. Son père travaillait à l'Arsenal
de Roanne, comme ouvrier puis technicien, sa mère, aujourd'hui
décédée gardait la maison comme cela se
faisait à l'époque. Il a un frère, technicien
d'armement.
Après des études secondaires à Roanne, puis
une année de Préparation au lycée La Martinière
à Lyon, il entre en 1964 par concours, encouragée
par sa famille, à l'Ecole Nationale Supérieure
des Arts et Métiers de Cluny, et il obtient son diplôme
d'Ingénieur des Arts et Métiers.
Immédiatement, il commence une carrière
professionnelle à Bourges à l'usine d'aviation
appelée alors Nord-Aviation, travaillant sur la production
de l'avion C 160 Transall.
Son service militaire à l'ESAM de Bourges terminé,
il reste fidèle à cet établissement, devenu
SNIAS, puis Aérospatiale, oeuvrant sur la production des
ailes extrêmes de l'Avion Concorde, puis sur les missiles
(Exocet, Milan, Hot et Roland).
Dès 1968, il épouse une jeune femme, Marie France,
artiste peintre, ils auront 3 enfants, Christophe, David et Aurélie.
Ils formeront un couple très lié par des passions
communes, l'art, l'histoire, le patrimoine et l'écriture.
Tombé amoureux de Bourges, il participe
à la vie de la cité, par la Radio, devenant pendant
une dizaine d'années à partir de 1984 un des "piliers"
de la radio locale Recto-Verso,
se spécialisant dans les débats, l'information
et les problèmes de société.
A partir de 1989, tout en assurant sa vie
professionnelle comme chef de département à l'Aérospatiale
et qui le passionne, il commence à toucher à l'écriture.
Il écrit de manière régulière des
articles dans le magazine du Berry appelé La
Bouinotte, traitant des sujets sur Bourges, son histoire
et son patrimoine, en donnant une couleur particulière
à certains thèmes environnementaux sur le canal
de Berry ou les marais de Bourges. Il donne aussi de manière
régulière des conférences à l'Université
Populaire du Berry.
C'est en 1990 qu'il fait éditer un premier livre intitulé
"l'histoire des avions et des Missiles à Bourges
et dans le Cher, de Hanriot à l'Aérospatiale",
qui devient un "classique" sur ce sujet industriel
et local.
Depuis, il a écrit une douzaine d'ouvrages sur Bourges
et le Cher les derniers étant consacrés à
l'Histoire de Bourges au XXe siècle en trois volumes et
aux souterrains de la cité de Jacques Cur.
En 1995, il est élu maire-adjoint
de Bourges, sur la liste de Serge Lepeltier, et découvre
de l'intérieur la vie municipale qu'il connaissait alors
par les archives
Il s'occupe de Tourisme, mais s'intéresse
de manière forte à bien d'autres domaines, avec
une focalisation sur l'avenir des Marais de Bourges, les parcs,
jardins et arbres de la ville.
En 2000, après plus de 32 ans passés
dans l'usine Aérospatiale
devenue MBDA, il la quitte suite à la réorganisation
de l'entreprise Aérospatiale Missiles. Il était
devenu un des principaux cadres supérieurs de l'établissement
de la rue Le Brix, responsable de la Qualité des centres
de Bourges et de Châtillon d'Aérospatiale Missiles.
Il obtiendra la certification ISO 9001 pour sa société,
il en sera très fier, son dernier combat gagné
dans cette usine.
Il éprouvera beaucoup d'amertume
et un sentiment d'injustice et de gâchis, par rapport à
une usine qu'il vénérait et défendait, mais
aussi par l'énergie disponible qu'il lui était
encore possible de donner.
Son épouse l'épaulera fortement dans cette période
délicate, alors qu'elle luttait contre la maladie, étant
très présente dans la vie associative locale, et
dans l'intérêt qu'elle porte à sa ville.
En 2001, il est réélu sur
la liste de Serge Lepeltier, et à
sa délégation sur le Tourisme lui est adjoint l'Environnement.
Il va travailler et apprendre beaucoup au contact du futur ministre
de l'écologie.
A partir de ce moment, il commence à
se passionner pour la qualité de l'air ou de l'eau, mais
aussi, resté tout de même ingénieur, il est
sensible aux énergies nouvelles.
Toujours proche des techniques et technologies
les plus évoluées, il avait travaillé dans
les années 1990 sur un projet Eureka dans le domaine de
la gestion de production automatisée et informatisée,
maniant avec une certaine habileté les ordinateurs et
autres réseaux. Aussi, devenu plus disponible, il fera
d'Internet, à un niveau certes modeste, un outil de communication
local. Il conçoit et réalise plusieurs sites Internet,
le premier sur Jacques Cur, puis met en ligne une Encyclopédie de Bourges (plus de 4500 pages à ce jour), un site
touristique relatif à la Route Jacques Cur et enfin
un site consacré au magazine La Bouinotte.
Dans ses fonctions de maire-adjoint, après la disparition
brutale d'une de ses collègues l'Urbanisme lui est confié.
Mais c'est vers l'Environnement qu'il donne le plus d'énergie.
Il devient Président du syndicat intercommunal de la Vallée
de l'Yèvre, puis délégué aux syndicats
du canal de Berry et de la vallée de l'Auron. Au bout
de quelques temps, il devient un "spécialiste"
de la problématique du ragondin ou de la lutte contre
la Jussie ou le Myriophile du Brésil.
En 2004, il entre dans le tout nouveau bureau du SAGE Yèvre-Auron,
se passionnant pour la vallée de l'Yèvre
écrivant alors un petit ouvrage sur cette belle vallée,
celle des princes et des rois.
A partir
de 2001, il devient un des élus prenant en compte la qualité
de l'air à Bourges et il devient en 2004 le Président
de l'Association Lig'Air, qui a pour mission de gérer
les moyens et la communication de la qualité de l'Air
en région Centre. Il prend ainsi la suite de Serge Lepeltier
qui était Président de cette structure jusqu'à
sa nomination comme Ministre de l'Ecologie.
Dans le domaine de l'écologie, avec
le futur ministre tout comme avec le nouveau maire Roland Chamiot,
il va travailler sur plusieurs plans, participant à la
mise en place du Contrat environnemental avec les Berruyers,
prélude à l'Agenda 21.
Mais son action sera particulièrement
concrète dans des domaines aussi divers que la lutte contre
le bruit des mobylettes à pots trafiqués, la mise
en place de parcelles et de zones LPO, la mise en uvre
d'une méthodologie HQE dans le cadre du renouvellement
urbain, la lutte contre les tags, et l'aide de la ville lors
de l'acquisition de chauffe eaux solaires individuels. Enfin,
il travaille à la diminution des gaz à effet de
serre lors de la réfection du système collectif
de chaufferie urbaine de la ville.
La passion sous toutes ses formes, la fidélité
et la curiosité de tout, peuvent le caractériser,
sans omettre un caractère parfois ombrageux. Avec son
épouse, les enfants étant "installés",
il peut ainsi faire son jardin, particulièrement vaste,
mais aussi se costumer avec les Amis de Jacques
Cur lors de Nuits Lumière
exceptionnelles, et ensembles ils profitent de leurs cinq petits-enfants
..
tout en songeant au prochain Conseil Municipal où il aura
à défendre les liaison douces et vertes demandées
par les berruyers.
Lorsqu'il reste des loisirs, c'est la lecture et le cinéma
.
Le 22 octobre 2005, il reçoit
l'Ordre National du Mérite, des mains de M. Serge
Lepeltier.
Sur la liste de Serge Lepeltier, il est
réélu aux élections municipales de mars
2008, et reste maire-adjoint chargé de l'écologie
et du développement durable.
Tout comme Serge Lepeltier, il ne se représente
pas aux élections municipales de 2014, estimant qu'il
faut laisser la place aux jeunes.
Il se consacre alors à l'écriture,
par des livres assez nombreux, mais aussi des scénari
pour des visites théâtralisées, dans le cadre
des Diseurs du Berry, une émanation des Amis de Jacques
Coeur de son épouse Marie France.
Enfin, parmi ces ouvrages, de nombreux
sont consacrés à l'aéronautique à
Bourges et dans le Cher, avec l'association PABB, Patrimoine
Aérospatial Bourges Berry.
Toujours très occupé, il
passe du temps en famille avec son épouse et ses 8 petits
enfants.