Roland Narboux - Bourges Encyclopédie

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LOUIS LACOMBE NE A BOURGES
Par Roland NARBOUX

Bourges

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Version 2009

 

LACOMBE Louis, un compositeur né à Bourges le 26 novembre 1818 qui fut aussi un pianiste renommé. Il composa plusieurs centaines d’œuvres, dans tous les genres, des nocturnes , une Marche turque des mélodies et des Lieder pour voix seule, avec accompagnement de piano. Il ne manque que des sonates pour piano. Son œuvre la plus connue est une symphonie : Sapho qui fut sélectionnée pour être exécutée lors de l’exposition universelle de Paris en 1878.

Il est décédé à Saint-Vaast-la-Hougue le 30 septembre 1884.


Louis Lacombe à l’âge de 12 ans (et non de 10 ans), en 1831, alors qu’il venait de remporter le 1er prix de piano à l'École Royale de Musique, nom de l'époque du conservatoire de Paris.Louis Lacombe « reçut de sa mère les premières leçons de musique. A peine âgé de sept ans, il joua du piano dans un concert donné au théâtre pour les incendiés de Salins. En 1828, son père alla s’établir à Paris, afin que son fils sût y développer son talent naissant. Admis au conservatoire de Paris, le 10 avril 1829, le jeune Lacombe y fut élève de Zimmerman pour le piano, et obtint le premier prix au concours de 1831, avant d’avoir accompli sa treizième année [alors qu’il avait encore des difficultés à atteindre les pédales ! [1]].

Il sort de cette école le premier octobre 1832, et bientôt après, il entreprit avec son père, sa mère, et sa sœur (Félicie Lacombe), devenue son élève, un voyage en France, en Allemagne, recueillant partout des applaudissements accordés à son talent précoce. Arrivé à Vienne, Lacombe développa ce talent sous le rapport du mécanisme par les leçons de Charles Czerny, et apprit, sous la direction de Fischoff, à interpréter les œuvres classiques de Haydn, de Mozart, de Haendel, de Bach et de Beethoven. L’instruction du jeune artiste se compléta dans l’harmonie et le contrepoint, dont il fit un cours chez Simon Sechter ; le maître de chapelle Seyfried lui enseigna la facture de la fugue et l’instrumentation. Ce fut à Vienne que le jeune Lacombe écrivit ses premières compositions, lesquelles consistaient en quelques morceaux pour le piano, et deux ouvertures pour l’orchestre. Après plusieurs années de séjour dans cette ville, il reprit le cours de ses pérégrinations avec sa mère et sa sœur, en 1840 visita Dresde, la Saxe, les villes du Rhin, et rentra à Paris à la fin de cette même année.

Depuis cette époque jusqu’en 1842, il publia quelques œuvres brillants et gracieux pour le piano qui furent bien accueillis [...]. Jugeant toutefois que ses études de composition n’avaient pas été complètes, il prit des leçons de M. Barbereau pour l’harmonie, lut et médita les traités de contrepoint de Cherubini et de Fétis, et acheva avec courage cette nouvelle excursion dans le domaine de la science.

Marié à vingt-quatre ans à une femme qui possédait une modeste aisance, Lacombe put se livrer avec plus de liberté à la composition : c’est alors que parurent Les Harmonies de la nature, pour piano, la grande étude en octaves, le second trio pour piano (en la mineur), supérieur au premier sous le rapport du développement des motifs et de la facture, ainsi que quelques pièces de moindre importance. Le 21 mars 1847, il donna dans la salle du Conservatoire du concert où l’on exécuta une ouverture de sa composition, plusieurs morceaux de chant, dont un (L’Ondine et le Pêcheur) a obtenu un succès de vogue, et une symphonie dramatique intitulée Manfred, qui appartient au genre descriptif et scénique par lequel Berlioz, Félicien David, M. Douay et quelques autres compositeurs ont entrepris de donner une direction nouvelle à l’art.


Louis Lacombe, photo d’Étienne Carjat, vers 1880, Bibliothèque nationale de France.Déjà M. Lacombe avait fait entrevoir son penchant pour ce genre dans une ouverture qui avait pour titre Mitternacht (Minuit), et qui fut exécutée à Dresde en 1840, dans un concert qu’il y donna. Le 26 mars 1859, une autre symphonie dramatique de Lacombe, intitulée Arva, ou les Hongrois, fut exécutée dans un second concert donné par lui. La marche des Racoleurs, tirée de cet ouvrage, et arrangée pour piano, à deux et à quatre mains, a été publiée chez Heugel à Paris. À l’exception de quelques fragments d’une Épopée lyrique, qui ont été exécutés aux concerts de la Société de Sainte-Cécile, sous la direction de M. Seghers, et de la Société des jeunes artistes, dirigée par M. Pasdeloup, aucun grand ouvrage du genre de Manfred et d’Arva, composé par Louis Lacombe, n’a été entendu après ceux-ci, quoiqu’il ait beaucoup écrit. Ce n’est qu’au prix de grands sacrifices qu’un compositeur peut se donner la satisfaction d’entendre ses productions lorsqu’elles ont des proportions gigantesques d’orchestre et de chœurs ; car elles occasionnent des dépenses considérables pour les répétitions et l’exécution. L’exagéré est la maladie des artistes de l’époque actuelle : ils ne peuvent se décider à rester dans des limites plus modestes, parce qu’ils se persuadent que l’effort est le génie.

M. Louis Lacombe a fait représenter au Théâtre-Lyrique, le 16 janvier 1861, un opéra-comique en un acte, intitulé La Madone, où les proportions de la musique étaient en désaccord avec la simplicité du sujet, bien qu’il y eût du mérite dans la manière dont la partition était écrite. On y remarquait l’erreur qui vient d’être signalée : la haine du simple ! »[2].

 

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