Jacques Genton - Sénateur - par Roland Narboux - Bourges encyclopédie

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JACQUES GENTON ET BOURGES
Par Roland NARBOUX

Jacques Genton est décédé à l'âge de 90 ans le 27 novembre 2008, il fut une des grandes figures du Parlement (député et sénateur) et maire de Sancerre. Il a tenté à plusieurs reprises une implantation à Bourges.

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Version 2009

     
    Jacques Genton est né le 22 septembre 1918 à Bourges, dans une famille de commerçants bien implantée dans le tissu politique local, son père Emile tenait semble-t-il un petit hôtel situé en face de la gare de Bourges et qui s'appelait Le Cygne.
    Il fait de bonnes études au lycée Alain Fournier de Bourges, puis il monte à Paris et obtient le diplôme de l'Ecole libre des sciences politiques et un diplôme d'études supérieures de droit public et d'économie politique.
     
     
     
    Dans la préfectorale :

Sa carrière se fait dans la préfectorale, il est chef de cabinet du préfet de Seine-et-Marne, puis de Haute-Loire et enfin dans le Cher. Sa carrière politique commence surtout après la Guerre de 39/45 et devient secrétaire général de la préfecture du premier préfet d'après guerre, Gustave Sarrien.

En 1947, Jacques Genton devient sous-préfet à Gourdon, dans le Lot ; puis directeur de cabinet du préfet d'Alger.

Première phase politique : 1951

Jacques Genton débute sa carrière politique : mis en disponibilité du corps préfectoral, il se présente sous l'étiquette du RGR, Rassemblement des gauches républicaines aux élections législatives du 17 juin 1951 en vue d'accéder à l'un des quatre sièges à pourvoir ; même s'il réprouve la récente réforme électorale instituant les apparentements, lui préférant le scrutin d'arrondissement, Jacques Genton conclut un accord avec les listes de la SFIO, de l'UDSR, du MRP et l'Union des indépendants, des paysans et des républicains nationaux.

Sa liste obtient 9,1 % des voix avec 12 552 voix sur 138 021 suffrages exprimés, ce qui lui permet de remporter un siège, au détriment du Parti communiste qui, avec 48 986 suffrages, perd l'un de ses deux députés sortants.
Alors les deux sièges vont à deux "nouveaux" : le premier, Jacques Genton, il commence une carrière politique à haut niveau et est élu sur une liste R.G.R.. Le second, élu sur une liste R.P.F. est un "parachuté", il s'agit de Raymond Boisdé qui monte en flèche et se retrouve à l'Assemblée. Le R.P.F. qui avait en 1946, avec l'embryonnaire Union Gaulliste, obtenu 18 877 voix, en a cette fois 34 402. Il a presque doublé ses voix, et devient en France et dans le Cher, le second parti de France .... après le Parti Communiste. Le M.R.P. n'a plus de député, pour lui, c'est la déconfiture,

Comme le rappelle le site de l'Assemblée nationale, M Genton à l'Assemblée nationale, est inscrit au groupe républicain radical et radical-socialiste ; il siège à la Commission de l'intérieur dont il est nommé vice-président le 19 juillet 1951 ; il est nommé en outre à la Commission des immunités parlementaires (1951, 1953, 1954) à la Commission du suffrage universel, du règlement et des pétitions (1951, 1953) et à la Commission des affaires étrangères (1953, 1954, 1955).

il est l'auteur de plusieurs rapports sur la question algérienne, comme ce rapport du 22 juillet 1955 au nom de la Commission de l'intérieur, autorisant le gouvernement à prolonger l'état d'urgence en Algérie.

"Soucieux du civisme national, Jacques Genton est aussi à l'origine, le 4 août 1955, d'une proposition de résolution tendant à inviter le gouvernement à déposer un projet de loi ayant pour objet de rendre le vote obligatoire et à prendre toutes mesures pour faciliter l'exercice du droit de suffrage."

Battu en 1956

Candidat aux élections législatives du 2 janvier 1956, Jacques Genton conduit une liste composée de représentants du RGR et du Parti républicain radical et radical-socialiste ; sa liste conclut un apparentement avec les listes du MRP et des Républicains sociaux (ex RPF), mais la multiplication des listes en présence et le succès du candidat poujadiste, Raymond Lainé, l'empêchent de retrouver son siège : il n'emporte que 8,1 % des suffrages, avec 11 815 voix sur 145 891 suffrages exprimés.

Jacques Genton n'abandonne cependant pas l'activité politique : il est, de 1956 à 1958, conseiller technique puis directeur-adjoint du cabinet de Maurice Faure, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. En outre, Jacques Genton représente la France au sein de nombreuses institutions internationales : membre de la délégation française au Conseil économique et social de l'ONU en 1956, il est aussi membre de la délégation française pour le traité de Rome en 1957, puis en 1958, secrétaire général du Comité économique et social des Communautés européennes.

La France vote dans les tous premiers jours de 1956. Ce fut à la fois une surprise et une déception. Les communistes retrouvent leurs électeurs avec 26% des suffrages, le M.R.P. continue à baisser, alors que les gaullistes s'effondrent de manière spectaculaire, ils ont moins de 5% des suffrages. Mais le phénomène curieux, c'est l'arrivée de Pierre Poujade qui envoie 51 députés à la Chambre. Les radicaux et les socialistes résistent bien ce qui leur permet de constituer le Front Républicain, avec la neutralité du M.R.P.

Dans le Cher, pas moins de 10 listes sont en présence, et le lundi 2 janvier, comme tous les Français, les Berruyers s'en vont massivement voter pour élire leurs 4 députés.

Le choix se fait entre :
- les communistes : Marcel Cherrier, René Mariat, Mme Léa Peronnet, Léo Mérigot
- les socialistes S.F.I.O. emmenés par René Henry, avec Robert Cocu, Edmond Ratillon et Georges de Vandègre.
- l'U.D.S.R. de Georges Lelarge, avec André Boulay, André Gaté et Edmond Gonnet.
- les radicaux-socialistes qui font une liste avec le R.G.R. de Jacques Genton député sortant. Dans cette liste figurent Charles Lefèvre, Gaston Portugale et Roland Degré.
- le M.R.P. comprend Claude Thoral, René Bobo et René Minault.
- les Républicains Sociaux avec Maurice They et Maurice Cherrier
- les Indépendants comprenant Raymond Boisdé, député sortant, il est entouré de Georges Mauguin, René Malleret et André Cothenet.
- enfin trois listes apparentées, comprenant l'U.D.C.A pour le milieu agricole, commerçants et consommateurs. Il y a en particulier M. Lainé, il représente le mouvement poujadiste.

Les résultats vont tarder à venir, entre les calculs arithmétiques et la nouvelle loi des apparentements, rien n'est simple. Si les communistes ont rapidement le nom de leur premier député, Marcel Cherrier, les Indépendants emmenés par Raymond Boisdé obtiennent très vite un élu.
Pour les deux autres sièges, la lutte est rude, les socialistes, avec René Henry perdent de justesse le siège de Lucien Coffin, par la faiblesse de l'U.D.S.R. à laquelle la S.F.I.O. était apparentée, et pour la même raison, Jacques Genton perd son siège. Ce dernier n'ayant pas fait "le plein" des voix dans les campagnes.

En 1956, J. Genton "battu par le poujadisme" selon son expression retourne à Paris devenant le Directeur adjoint du cabinet de Maurice Faure qui était alors secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères. Il restera à ce poste 2 ans (1956 - 1958).

En 1958 il est à Bruxelles comme secrétaire général du Comité économique et social.

Le retour à Bourges manqué de 1953

Les élections municipales se déroulent le 26 avril 1953, on compte 30 620 inscrits pour la ville de Bourges et 6 listes sont en présence, avec des appellations locales qu'il n'est pas simple de déchiffrer. Les résultats au soir de ce dimanche de printemps ne permettent pas de connaître l'équipe qui dirigera la municipalité à venir. Il n'y a pas de majorité nette et les alliances vont être nécessaires.

    Les résultats de chacune des listes sont les suivants :
    - la liste S.F.I.O.(Union Socialiste et Républicaine pour la rénovation de la Cité) obtient 3 élus, dont Albert Buisson et le docteur Delamarre.
    - la liste de l'Union Progressiste (Union Républicaine, Laïque, Sociale) est formée de gens de gauche, certains diront très à gauche. Elle envoie deux élus à la mairie, dont Jacques Mitterrand, une des personnalités les plus fortes et les plus discrètes de la IVe République, au plan national.
    - la liste du P.C.F. (Union Ouvrière et Démocratique pour la Défense des Intérêts Communaux dans la Paix et l'Indépendance Nationale), a le plus de conseillers élus, puisqu'ils sont 10 avec en tête Marcel Cherrier, Henri Perrier et Robert Chaton.
    - la liste d'Union Berruyère n'est patronnée par aucun grand parti, mais André Cothenet, maire sortant et gaulliste, figure en tête de liste. Elle obtient 9 élus, dont Germaine Lebrun et René Bobo. Sera aussi élu Henri Thoulouze, un ancien qui figurait sur les listes de Laudier en 1935.
    - la liste d'Entente Professionnelle, Industrielle et Commerciale, formée, comme son nom l'indique, d'un certain nombre de responsables professionnels berruyers. Elle n'aura que 2 élus, Marcel They et Maurice Girard. Il est assez rare que ces listes qui s'apparentent souvent à du Poujadisme fassent un score important.
    - enfin, la liste d'Action Municipale pour la Défense de Bourges, emmenée par Jacques Genton, obtiendra 7 élus dont René Ménard et Louis Mallet arrivé en quatrième position.

C'est Louis Mallet, en tant que doyen d'âge, qui préside la séance de mise en place du maire et de ses adjoints. Sont en lice pour le poste de premier magistrat, Mrs Cherrier, Delamarre, Cothenet, They et Genton. Dès le départ, l'Union Progressiste de Jacques Mitterrand indique qu'elle votera pour le communiste Cherrier. Effectivement, Cherrier a 12 voix, Cothenet les 9 de sa liste tout comme Genton They et Delamarre qui sont soutenus par leurs amis respectifs.

Le vote qui suivra sera sans surprise, monsieur Mallet aura 17 voix, c'est-à-dire celles de sa liste emmenée par Genton, plus les voix des 2 autres listes de droite, à une exception près, on peut penser que le bulletin blanc est celui de Cothenet.

Il devient plus politique en revenant sur ces élections et cette folle nuit :

"Je regrette que les socialistes aient décliné l'offre de M. Genton. Devant l'impossibilité de rallier la majorité sur le maire sortant, les deux groupes m'ont désigné. Mon premier souci sera l'urbanisme et le logement".

Le coup de théâtre survient alors avec cette déclaration du maire sortant :

"le résultat des élections du 26 avril qui m'a placé en tête des 198 candidats conseillers municipaux m'autorisait à présenter ma candidature. L'exclusive dont j'ai été frappé par le parti radical et d'autres personnalités m'oblige à la retirer, bien que je n'ai aucunement conscience d'avoir démérité dans l'accomplissement de ma tâche de Maire de Bourges pendant les 5 années passées. J'invite donc mes colistiers à voter pour M. Louis Mallet."
Le vote qui suivra sera sans surprise, monsieur Mallet aura 17 voix, c'est-à-dire celles de sa liste emmenée par Genton, plus les voix des 2 autres listes de droite, à une exception près, on peut penser que le bulletin blanc est celui de Cothenet..... Et Louis Mallet devient Maire de Bourges. Il fait aussitôt la déclaration suivante :

"Je suis le premier surpris de cette élection que rien ne m'avait fait prévoir. Je vous remercie de m'avoir accordé ce témoignage de confiance. C'est une charge très lourde qui m'échoit; j'essaierai, avec votre concours à tous, sans distinction, de m'en montrer digne".

Il restera conseiller municipal jusqu'en 1959.

Sénateur du Cher 1971

 

Jacques Genton se présente comme sénateur du Cher en octobre 1971 et il l'emporte le 26 septembre 1971.

Il sera ensuite réélu à ce poste le 28 septembre 1980; puis le 24 septembre 1989; il terminera son mandat le 30 septembre 1998 et il a alors 80 ans et il ne se représente pas .

Il est à l'Union Centriste.

C'est Serge Lepeltier qui se présentera au sénat et sera élu.

Au Sénat, Jacques Genton est Vice-Président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées puis Secrétaire de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées

A nouveau à Bourges en 1973

Il prend sa retraite de sous-préfet en 1973.

Jacques Genton est sénateur depuis 2 ans lorsque se présentent les élections cantonales de 1973. Il décide sous l'étiquette "réformateurs" de se présenter dans le canton de Bourges 1.

Cela se passe les 23 et 30 septembre 1973, et ils sont plusieurs à se présenter dont l'ancien préfet du Cher, M Rudler pour l'UDR mais aussi Charles Parnet pour les socialistes, et les communistes envoient à Bourges un militant de Vierzon totalement inconnu, Jacques Rimbault. Le sénateur Genton est donc présent. Il est alors maire de Sancerre, et veut se placer par une victoire dans la succession de Raymond Boisdé, le maire de Bourges.

Et c'est le jeune communiste Jacques Rimbault qui gagne à la surprise générale.... Il deviendra Maire de Bourges battant Raymond Boisdé 4 ans plus tard !

Maire de Sancerre

Il devient Maire de Sancerre en 1971 et sera réélu de manière continue jusqu'en 1995, .

Il est aussi vice président du conseil général entre 1982 et 1994.

Il était par ailleurs Secrétaire général honoraire du comité économique et social des communautés européennes


Jacques Genton est décédé le 27 novembre 2008 à l'âge de 90 ans, ses obsèques se déroulant dans la cathédrale de Bourges, sa ville natale, le 1 er décembre 2008, il sera enterré ensuite dans le caveau familial du cimetière Saint Lazarre.

Allocution de Monsieur Serge LEPELTIER lors des Obsèques de Monsieur Jacques GENTON le lundi 1er décembre 2008
 
" C'est en ma qualité de Maire de Bourges et je le crois, de nos relations d'amitié, que Jacques Genton a souhaité que je m'exprime aujourd'hui, devant vous.
C'est pourquoi, en cette qualité, je veux insister plus particulièrement sur la partie berruyère de sa vie.
Jacques Genton est en effet né à Bourges, a siégé au Conseil Municipal et y a fait une partie non négligeable de son parcours politique.

Jacques Genton a eu une carrière exceptionnellement longue, tout entière vouée au service de l'Etat, de son département du Cher et de l'Europe. Très jeune, il a eu le désir de s'engager en politique.
 
Il a fini par y consacrer sa vie en étant totalement imprégné d'action politique tant au niveau local que national.
Il rassemblait en lui-même, à la fois l'histoire politique de notre pays de la III° à la IV° puis à la V° République, et une forme moderne de la politique par son ouverture au monde et aux enjeux de la société.
Il était né à Bourges, place de la gare le 22 septembre 1918. Ses parents étaient commerçants. Son père, Emile, tenait l'hôtel du cygne en face de la gare.
 
Jacques Genton, jeune diplômé de l'Ecole libre des Sciences Politiques de Paris choisit de s'orienter vers la carrière préfectorale.
Après plusieurs affectations, il accède en 1945 - il a 27 ans - au rang de secrétaire général de la Préfecture du Cher, chef de Cabinet de Gustave Sarrien, Préfet du Cher nommé à la libération avec lequel il nouera une amitié très profonde.
Ce séjour à Bourges lui permettra de s'impliquer dans son département d'origine.
C'est tout naturellement le Cher qu'il choisit pour débuter sa carrière politique.
Il est élu député du Cher en 1951, à 32 ans, en même temps que Raymond Boisdé, et s'inscrit au groupe républicain radical et radical-socialiste.
Il déploie une activité parlementaire intense et très éclectique.
Les élections municipales de 1953 arrivent. Jacques Genton est en lice pour le poste de Maire et mène la liste d'Action Municipale pour la Défense de Bourges.
Mais 6 listes sont en présence et la proportionnelle fait qu'il n'y a ni vainqueur ni vaincu entre le maire sortant André Cothenet et Jacques Genton. Tout se jouera donc lors de la réunion du Conseil Municipal qui sera un des moments forts de l'histoire politique de Bourges aujourd'hui oublié.
Au troisième tour de scrutin, après plusieurs heures de suspension de séance, aucun accord politique n'est trouvé et le choix se porte sur le doyen de l'assemblée, Louis Mallet, qui figurait en 4° position sur la liste de Jacques Genton. Si, cette nuit-là, les discussions politiques avaient abouties, sa vie politique et l'histoire politique de Bourges en auraient été changées, à coup sûr, pour plusieurs décennies.
 
Il sera donc conseiller municipal de 1953 à 1959 et sera présent aux côtés du Président du Conseil Edgar Faure lorsque celui-ci vient poser en 1955 la 1ère pierre du futur quartier Avaricum.
En 1956, la multiplicité des listes en présence provoque sa défaite aux élections législatives pour le renouvellement de son mandat de député. Il est victime du fameux système des apparentements et il n'avait pas fait le plein de voix dans les campagnes. Il saura s'en souvenir dans les nombreux combats qu'il mènera plus tard.
 
Jacques Genton retrouve alors sa qualité de Haut Fonctionnaire mais il ne délaisse pas pour autant la politique nationale. Directeur Adjoint de Cabinet de Maurice Faure alors secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères, il représente la France au sein de nombreuses institutions internationales. Il participe à la rédaction du Traité de Rome et en 1958 devient Secrétaire Général du Comité économique et social des Communautés Européennes.
 
Il n'a pas oublié la politique locale pour autant et fera son retour en 1971 où la même année Jacques Genton est élu Maire de Sancerre et Sénateur du Cher.
La nostalgie de Bourges ne l'a pas quitté puisque cela ne l'empêchera pas de tenter son entrée au conseil général du cher en étant candidat dans un canton de Bourges en 1973. L'élu sera Jacques Rimbault. Si Jacques Genton avait gagné, là aussi, l'histoire politique de Bourges en aurait été totalement modifiée lors des élections municipales suivantes de 1977.
Il réussira cette entrée au Conseil Général en devenant conseiller général de Sancerre en 1982.
 
Tel fut une partie du parcours hors normes du Sénateur Genton.
 
Nous n'oublierons pas son œil toujours éclairé et plein de malice, son art consommé de la formule, son intelligence et son extrême finesse d'analyse, qui lui donnaient le recul nécessaire sur la vie politique au quotidien.
Homme d'une extrême courtoisie, homme de culture, il était fin lettré, amateur de théâtre et de poésie.
 
Ses Mémoires, écrites au début des années 90, révèlent l'élégance de sa pensée et l'acuité de son jugement.
Jacques Genton était un gentilhomme. Un Monsieur.
A vous Madame, sa sœur, et à toute sa famille, la Ville de Bourges, adresse ses condoléances attristées.
 
Serge LEPELTIER

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