le palmarium de Bourges - Roland Narboux - Bourges encyclopédie

L'ENCYCLOPEDIE DE BOURGES
ECONOMIE
URBANISME
PATRIMOINE
CULTURE
POLITIQUE
ENVIRONNEMENT
HISTOIRE

LE PALMARIUM DE BOURGES
Par Roland NARBOUX

Bourges, à l'emplacement de la Maison de la Culture possédait un grand bâtiment avec une partie en verre et chaun l'appelait "le palmarium".

 RETOUR AU SOMMAIRE
 
 
RETOUR A LA PAGE D'ACCUEIL
Version 2009

 

le palmarium de BourgesLe Palmarium de Bourges est bien connu des "anciens", car c'était une grande salle de 30 mètres de longueur qui devait servir à des usages multiples, nous dirions aujourd'hui, une salle des fêtes. On devait y danser, voir des matchs de boxe ou écouter des conférences. C'était la salle de spectacle.

On avait un autre bâtiment d'une longeur identique et qui était entièrement vitré, d'où le nom du lieu.

 

C'est en 1921 que la municipalité Laudier achète l'ensemble qui s'appelait "le Palmarium Séraucourt".

A l'origine, un café avait été édifié en 1780, c'était un des lieux importants de la ville. C'est en 1891 qu'une grande "verrière" lui est adjointe, avec une sorte de jardin exotique qui était orné de palmiers en pots. Dans ce palmarium, les sociétés de la ville organisaient des bals, concerts et conférences.

Il semble que la partie "café" ait disparu et le bâtiment a été transformé avec la terrasse supprimée.

palamrium

L'encyclopédie recherche aujourd'hui des témoignages.

Dans le programme électoral de Laudier, il y avait la recherche d'un Parc des Sports pour développer l'éducation physique, "il est nécessaire de posséder des muscles vigoureux, d'avoir une santé florissante, d'habituer l'organisme à résister aux intempéries..." Et la municipalité recherche un terrain.
Mais il n'y a pas que le sport dans les objectifs de Laudier et de ses amis. Ainsi, on peut suivre sur le plan culturel, un long plaidoyer de M. Boyron, un des conseillers municipaux de 1924, il dit :


" Il est indispensable de réveiller aussi le sentiment du Beau, d'apprendre à connaître et apprécier les oeuvres d'art, qu'elles soient du domaine littéraire, artistique ou musical".

Et Laudier de faire le point des salles disponibles. Hormis le Théâtre jugé trop étroit, il n'y a rien, que ce soit pour des raisons de grandeur ou d'acoustique. Il faut donc une salle des fêtes, vaste et bien agencée, d'autant plus que la création d'une Ecole de Musique permettra d'organiser des concerts.


L'établissement connu sous le nom de "Palmarium" a été mis en vente le 25 mai 1921 par l'étude de Maître Paillart, et il n'y a pas d'acquéreur ; le prix demandé est de 100 000 francs. Et après de solides et savants calculs, l'architecte de la ville a donné son avis. Il est possible d'acquérir le "Palmarium" pour une somme de 105 000 francs, "c'est une occasion unique de doter la ville d'un immeuble parfaitement situé nous permettant, dans un avenir proche, de réaliser une Salle des Fêtes digne de notre ville. Nous ne pouvons pas hésiter". telles sont les paroles du Maire.

Après une enquête ouverte sur l'acquisition par la ville de cet immeuble "Palmarium", et n'ayant donné lieu à aucune observation, le "Commissaire enquêteur" est favorable à cet achat qui est donc entériné le 24 septembre 1921.

 

C'est en 1936 que l'architecte Marcel Pinon travaille sur le sujet et présente un projet d'une salle de fêtes. c'est un superbe projet, mais il est vite jugé coûteux et d'un style très moderne, avec des lignes géométriques). La critique est vive, mais finalement le projet est accepté.

Ce sera finalement la salle des fêtes que nous connaissons sous le nom de Maison de la Culture, mais il faudra près de 2 décennies pour mener cette affaire à bien.


Le Palmarium. Il a pas mal marqué mon enfance car mon oncle Fernand Degoutte y travaillait. Quel emploi ? Aucune idée,sachant seulement que mon oncle a ensuite été décorateur chez Aubrun. Dans mon souvenir (remontant à l'âge de 10 ans), il s'agissait d'un long bâtiment, de 20 à 30 mètres, le long de la rue de Séraucourt à l'emplacement de l'actuelle Maison de la Culture, tout en verre sur un chassis métallique jusqu'à son toit semi-cylindrique dans le sens de la longueur. Je ne sais si cette description correspond à votre photo. Je suppose que ce Palmarium n'était rien d'autre qu'une sorte de serre tropicale, comme son nom le suggère. Dans l'un des mes sauts à Bourges au cours de je ne sais laquelle des cinq dernières décennies du siècle dernier, il m'avait semblé le voir installé en bordure des Prés Fichaux.

Robert Lechêne.



quelques corrections concernant ma contribution sur le Palmarium.
Le Palmarium était bien,comme je l'imaginais étant enfant, une serre avec des plantes vertes et tropicales. Il était aussi un lieu d'activité festive, avec danse et consommations, et la soirée du samedi était chaque semaine consacrée à un thème différent, par exemple nuit brésilienne ou nouba saharienne, avec une décoration adéquate. Précisément c'est mon oncle, Fernand Degoutte, qui en était chargé. Décorateur aux magasins Aubrun de la rue Moyenne, il n'avait naturellement pas à en modifier les vitrines tous les jours, et cela lui permettait de consacrer l'essentiel de son temps de la semaine à travailler à la décoration des samedis soir du Palmarium, avec rideaux, peintures sur papier, qui étaient ses matériaux habituels.

de Robert Lechêne,

Retrouvez quelques articles de l'Encyclopédie :
Ils sont nés à Bourges,
François Mitterrand à Bourges
Chiffres essentiels
Les Templiers
Les élections à Bourges au XXe siècle
Les Très Riches Heures du duc de Berry
les villes jumelles
Radios locales
Les francs-maçons
Kiosque et musique
Agnès Sorel
L'horloge astronomique
Les tramways de Bourges
L'Yèvre à Bourges
L'alchimie
La Bouinotte, magazine du Berry
L'usine Michelin
La maison de la Reine Blanche
Serge Lepeltier
L'industrie à Bourges au XXIe s
Monuments Historiques Classés
 

Et puis une nouveauté : L'information et l'actualité à savoir sur Bourges, en quelque clip et quelques lignes :

http://www.bourges-info.com/

 

Vous souhaitez enrichir le site de l'Encyclopedie de Bourges ?

 

Cliquer ici