Un article de l'Encyclopédie a montré
l'Histoire des Prés-Fichaux
(cliquer ici), et un autre les sculptures
de Bourges, (cliquer ici), voici, les sculptures situées
dans ce jardin d'art déco des Prés Fichaux, qui
sont l'oeuvre du maire Henri Laudier, ce jardin étant
fait sous la responsabilité de Paul Marguerita.
Voici les sculptures des Prés Fichaux.
ETERNELLE TOURMENTE par VITAL COULHON
Eternelle
Tourmente est un bas relief situé dans le bassin d'entrée
des Prés Fichaux, côté ouest, proche de la
place de Verdun. Il a été mis en place dès
l'inauguration du jardin pour le mois de juin 1930.
Ce bas relief est signé de Vital Coulhon, un sculpteur
régional. Il est né à Montluçon le
25 avril 1871, peu connu à Bourges, il a fait l'ensemble
de ses études artistiques à l'Ecole des Beaux Arts
de Lyon, puis il fut aspiré par Paris.
Au cours de sa carrière, Coulhon obtiendra diverses médailles
et prix. Il exposera au salon de 1901, gagnant la première
mention honorable pour la sculpture. Plus tard, en janvier de
l'année 1908, il se voit décerner "la coupe
de la presse", un prix important en ce début de XX°
siècle.
C'est au cours de cette même année
1908 que Vital Coulhon vint à Bourges, car outre ses talents
de sculpteur, il a assuré ses arrières en devenant
Officier de l'Instruction Publique. A Bourges il est nommé
professeur et Directeur de l'Ecole des Beaux Arts de la Ville.
Il restera en Berry jusqu'en septembre 1913, date à laquelle
il cessera ses activités pour cause de maladie.
Quelques mois plus tard, malgré sa santé fragile,
il est engagé dans la Grande Guerre, au 42° Régiment
d'Infanterie. Il est alors âgé de 43 ans, et dans
"la boucherie" de 1914, Vital Coulhon est blessé,
il meurt quelques semaines après, de la fièvre
typhoïde, le 28 septembre 1914.
Eternelle Tourmente fait face à
la grande esplanade des Prés Fichaux, elle représente
un magnifique jeune homme, l'air inquiet, le regard tourné
vers le large, "un regard à la Rodin". A ses
pieds, une femme nue endormie, le tout sur un fond orageux. Un
thème qui tranche avec le calme naturel du jardin, comme
s'exprimait là, le tourment des initiateurs du jardin,
pendant tout le temps de son édification.
LA FEMME A LA CARPE par EMILE POPINEAU
La
femme à la carpe est située au centre du bassin
des Prés Fichaux, il s'agit d'une statue de pierre d'Emile
Popineau.
Lors de la création et de l'inauguration
du jardin par Henri Laudier, ce bassin, rond et central était
occupé par une statue de Blanchard. Cette oeuvre s'appelait
Diane Surprise. Il s'agissait d'un nu féminin. Dans l'esprit
des berruyers, il y a souvent confusion quant au nom de la statue
ancienne et celle actuelle de Popineau. Le nu que l'on admire
aujourd'hui représente une forte femme, avec à
ses pieds un enfant debout, et, sur son épaule, elle porte
une magnifique carpe, semblable à celles qui se prélassent
dans l'onde claire du bassin.
Diane Surprise était une très
belle statue, un peu frêle. Son défaut était
simple : elle ne plaisait pas aux autorités locales de
l'époque. En effet, de part et d'autre du bassin, se trouvaient
deux vases monumentaux de Sèvres, hauts de 6 mètres,
et la belle Diane, semblait un peu petite. Il était donc
question de la changer, et de la remplacer dès l'année
1930.
Certains avaient pensé mettre un
groupe de Max Blondet, il s'agissait là d'un vrai monument.
Mais cela ne se fit pas. Les années passèrent,
la guerre arriva, les berruyers pensèrent à autre
chose. En 1948, par une note, Monsieur Falucci signala au Conseil
Municipal qu'il "ne fallait peut-être pas se désintéresser
de cette affaire".
Le résultat ne se fit pas attendre. La Municipalité
commanda à Emile Popineau, devenu sculpteur attitré
de la Ville de Bourges, une statue que certains appelèrent
"La Pécheuse". C'est cette oeuvre que chacun
peut admirer, il s'agit d'une des dernières compositions
du sculpteur natif de Saint Amand.
HARMONIE par JOSEPH ANTOINE BERNARD
Parmi
l'ensemble des sculptures situées dans les lieux publics
de Bourges, ce nu de Joseph Antoine Bernard est une oeuvre maîtresse
de la sculpture du XX° siècle.
Cette sculpture est située sous les grands arbres du jardin
conçu par Paul Marguerita. Lors de l'inauguration, en
1930, cette statue n'était pas encore installée.
Sa mise en place sera effectuée trois années plus
tard, en 1933.
Sur le socle, la signature de J. Bernard
apparaît, avec une date: 1910. Il s'agit d'un bronze en
cire perdue, coulé par AA Hebrard, comme bien d'autres
sujets de cette époque.
Le nu d'homme a généralement
moins inspiré les grands sculpteurs que celui de la femme.
Pour certains, c'est un problème d'esthétique,
la femme étant l'avenir de l'homme, il est évident
qu'elle sert plus souvent de modèle... à moins
que ce ne soient que de simples considérations que l'on
qualifierait de "macho".
Joseph Antoine Bernard fut un grand sculpteur,
mais aussi un illustrateur à succès. Il est né
à Vienne, dans l'Isère le 17 janvier 1866, et c'est
à Boulogne sur Seine qu'il meurt le 7 janvier de l'année
1931. Bernard fut un élève de Cavelier à
l'Ecole Nationale des Beaux Arts. Ses biographes parlent de lui
comme "d'un homme opiniâtre dans ses recherches. Il
travaille comme un obstiné, subissant beaucoup l'influence
de Rodin".
En fait, Bernard sera un "poète sculpteur".
Il expose dès 1893 avec un plâtre
intitulé "Espoir Vaincu", une oeuvre pour laquelle
il reçoit une médaille lors de ce salon. On le
retrouve aussi à l'Exposition Universelle de 1900, avec
un groupe qu'il appelle "La Séparation". Ses
oeuvres actuellement sont disséminées dans le monde
entier. On retrouve à Bucarest, "Vision" et
à Chicago une "Faune Dansante", un magnifique
bronze. A Paris, Bernard a laissé un marbre à l'Hôtel
de Ville de Paris : "La Jeunesse". Le Musée
d'Orsay possède plusieurs oeuvres de Joseph Bernard, comme
"l'Effort vers la Nature" en date de 1906, cette oeuvre
"témoigne par son titre autant que par son aspect
massif d'une volonté d'étroite union entre la forme
et la matière".
Ce sont les Beaux Arts, dont c'était
souvent la vocation qui mettront en dépôt à
Bourges ce bronze qui fut appelé "L'Harmonie"
et dans les archives, figurent les documents administratifs signalant
le don de l'oeuvre, mais pas son transport de Paris à
Bourges. Ce bronze de Joseph Bernard sera expédié
"contre remboursement", c'est daté de janvier
1933.
LE DIEU PAN par MAIGNAN
Ce Dieu Pan se trouve au fond de la roseraie
du jardin des Prés Fichaux. Il est debout, au bord d'un
bassin. Il s'agit d'une statue en grès de Sèvres,
et elle fut donné à la Ville de Bourges par le
Ministère des Beaux Arts, afin de poursuivre l'embellissement
du jardin.
La notification de la décision de donner cette oeuvre
date du 28 décembre 1928, un joli cadeau de Noël
! D'autant plus qu'il y a aussi 5 autres oeuvres en provenance
de la célèbre manufacture qui sont livrées
le 14 janvier 1929, c'est à dire quelques jours plus tard.
Ce Dieu Pan va rencontrer beaucoup de problèmes
au fil du temps. Il y avait en effet, deux exemplaires de cette
statue lors de l'inauguration du jardin en juin 1930. Une première
fois, lors de l'ouragan du 14 mars 1937, le Dieu Pan, tout puissant
qu'il était, fut jeté à terre par le vent
et détruit. Aussitôt, la Municipalité, sans
se démonter va demander à la Manufacture de Sèvres
une copie de cette oeuvre. Ceci sera réalisé sans
difficulté, il était courant à l'époque
de faire de nombreux exemplaires des sculptures originales. A
Bourges, en conséquence, nous avons une copie....
Plus tard, dans une sombre et lamentable
histoire des "vandales des Prés Fichaux" une
nuit de novembre 1950, le Dieu Pan sera cassé et saccagé
, il gisera bientôt à terre. La presse de l'époque
signalera que cette statue de Maignan venait d'être abîmée,
peu de temps auparavant par un camion de la Berruya... décidément,
il n'avait pas de chance le Dieu antique !
Aujourd'hui, le Dieu Pan n'existe qu'en
un seul exemplaire, en assez bon état de conservation
Une partie inférieure de cette statue est par ailleurs
dans un dépôt de la Ville...c'est bien dommage,
une pièce de rechange en quelque sorte.
Dans la mythologie grecque, le Dieu Pan
est le Dieu des bergers, il a des cornes, une queue et des pieds
de bouc. Il s'ébattait avec les nymphes et il terrifiait
ceux ou celles qu'il approchait.
LE PAYSAN par JULES DALOU
C'est
une statue que le touriste ne voit pas très bien, lorsqu'il
flâne dans les allées des Prés Fichaux, en
particulier à la belle saison, lorsque la nature est à
son apogée. Il admire davantage les parterres multicolores
que les oeuvres d'arts, surtout si elles sont partiellement cachées.
Ce "Paysan" est une statue du
célèbre sculpteur Jules Dalou, elle nous vient
de la Manufacture de Sèvres. A l'origine du jardin, elle
ne figurait pas dans la visite d'Henri Laudier.
Elle n'a été attribuée à la Ville
de Bourges que trois ans plus tard, par les Beaux Arts, qui étaient
assez généreux.
C'est donc en 1933 que ce "Dalou"
fut placé aux Prés Fichaux, pour faire le pendant
à une autre oeuvre en provenance de Sèvres : le
Bûcheron de Riché. Ce Bûcheron a été
détruit par les intempéries et le temps..... Inversement,
le "Paysan", lui, a fort bien résisté.
Il fut très célèbre à l'époque.
Les berruyers, qui ont toujours eu des problèmes d'appellation
de leurs statues l'ont parfois baptisé "le Laboureur"
ou encore "le Travail", sans oublier aussi "le
Grand Paysan".
Cette belle statue en grès n'est
pas un original, mais une copie. L'original se trouve au Musée
d'Orsay de Paris, c'est un bronze monumental de Dalou, fondu
en 1902 par Susse. Il avait été créé
pour le Musée du Louvre, et comme c'était une coutume
au début du siècle, plusieurs copies avaient été
réalisées.
La Manufacture de Sèvres avait, semble-t-il l'habitude
de fabriquer plusieurs exemplaires d'une même statue, elle
affirmait à ses détracteurs : "que c'était
en nombre limité". Dans un courrier en date de janvier
1933, il est écrit : "pour le Paysan, la Manufacture
va le fabriquer car il n'y en a plus en magasin..."
Quant à Jules Dalou, ce fut un très
grand artiste. Il est né à Paris en 1838, et il
est mort dans la même ville en 1902. Toute sa vie durant,
Dalou sera un vrai militant. Il participera à la Commune
de Paris en 1871, et, après l'écrasement des communards,
il devra se réfugier en Angleterre jusqu'en 1879.
Dalou est l'auteur d'agréables statuettes, mais c'est
avec "les brodeuses" qu'il commence à être
célèbre, c'est à dire en 1870. Il excelle
alors dans les scènes familières. A son retour
d'exil, il exécute "le Triomphe de la République"
pour la Place de la Nation à Paris. Un des monuments les
plus célèbres de France.
Plus tard, Dalou travaillera pour un grand projet de Monument
au Travail. Toute son existence, il restera le sculpteur des
travailleurs, et le "Paysan" des Prés Fichaux
nous montre cet homme qui retrousse ses manches. Il est en sabots,
ses outils sont à ses pieds. Il s'agit bien d'un magnifique
Sèvres sur lequel on aperçoit la signature du Maître.
VASES DE SEVRES par P. PATOUT
C'est le 21 décembre 1925 que la
décision d'attribuer à la Ville de Bourges, par
la volonté du Ministre de l'Instruction Publique et des
Beaux Arts, deux grands vases en grès. Ces deux oeuvres
monumentales entouraient les pavillons de la Manufacture de Sèvres
à l'Exposition des Arts Décoratifs de 1925.
Ces deux vases monumentaux sont l'oeuvre de P. Patout, et lorsque
l'on dit "monumentaux", ce n'est pas un euphémisme.
Ils mesurent en effet 5,80 mètres de hauteur et chacun
coûtait à l'époque plus de soixante mille
francs.
Ils avaient été transportés de Paris à
Bourges en pièces détachées, puis remontés
au Printemps 1930 pour l'inauguration du jardin, dont ils étaient
"la grande attraction". Les panneaux et plaques de
grès étaient fixés sur une armature de bois.
Les vases de Sèvres, tels qu'ils
étaient avant-guerre, on aperçoit à droite
du premier vase, la statue de Diane, elle paraît bien frêle,
entre ces deux monstres......
Leur disparition dans les années
d'après-guerre, autorise à se poser quelques questions,
gênantes pour les édiles locales. Au mois de mai
1952, le Maire trouva "que ces vases ne sont plus à
l'échelle de leur emplacement actuel, la végétation
environnante ayant gagné en hauteur". un tel argument
est spécieux. Le premier magistrat de la cité poursuivait:
" ils présentent de sérieuses dégradations
qui peuvent faire craindre des accidents", cet argument
là est plus sérieux. Mais en fait, ces vases ne
plaisaient plus, il fallait les remplacer, et le projet était
de créer des jets d'eau et des massifs de fleurs.....Il
n'y aura rien de tout cela!
Les calamités naturelles vinrent
au secours des coupables projets municipaux, avec la vague de
froid de 1956. Cette fois, les vases devenaient véritablement
dangereux pour les promeneurs. Ils furent démontés
et détruits. Nul ne songea qu'il eût été
possible de les restaurer.
LA MENADE par JEAN VALETTE
En
bout du grand bassin des Prés Fichaux, une statue de marbre,
juste devant la "buvette" du jardin. Il s'agit, pour
être plus précis, d'un groupe formé d'une
femme et d'une lionne : la Ménade. Une lionne curieuse....ce
serait plutôt un lion sans crinière ! La Ménade
est à la fois unie et pudique, cette femme chevauchant
la bête, en l'excitant avec une grappe de raisins, c'est
une symbolique à la fois forte et romantique. L'oeuvre
a souvent, par son ésotérisme inquiété
les amateurs d'art.
C'est l'oeuvre d'un vrai berrichon : Jean
Valette, natif d'Ainay-le-Viel , où il vit le jour le
30 mai 1825. Valette sera un élève de Bonnasseix
et de Jouffroy, il fréquente l'école des Beaux
Arts en 1848.
Dans la région, Valette a travaillé pour les Eglises
de Saint Etienne du Mont et de Notre Dame de Bercy. Pour le Jardin
du Luxembourg à Paris, il a composé un joli marbre
intitulé "Il Dispetto".
Cette statue va subir, comme le Dieu Pan,
quelques dégradations. En particulier avec cet événement
des vandales de 1950, qui ont abîmé en une nuit
plusieurs oeuvres. Au petit matin, le gardien du jardin retrouvera
le bras tenant la grappe de raisins, à terre, à
plusieurs mètres de l'ensemble du groupe. Les vandales,
trois étudiants des Beaux Arts de Bourges seront arrêtés
quelques jours plus tard.
La Ménade de Jean Valette n'est
pas signée. Ce marbre, qui a bien résisté
au temps, a été mis en place aux Prés Fichaux
pour l'inauguration de juin 1930. Auparavant, un modèle
de plâtre avait été exposé au Salon
de 1861, et comme Jean Valette avait de la suite dans les idées,
il le réalisera en marbre pour le salon de 1874. Il le
"servira" encore à l'Exposition Universelle
de 1878. Bourges l'aurait acquit dans ces années là,
il était alors exposé au Musée du Berry.
Jean Valette est aussi l'auteur d'un buste
en plâtre de Cujas, ainsi que d'un autre plâtre appelé
"la Garde Mobile", élevé à la
mémoire des gardes mobiles morts à Juranville :
ils étaient berrichons.
On doit encore à ce sculpteur un
bronze réalisé en 1859 : "le Semeur d'Ivraie".
Cette statue avait été présentée
au Salon de 1859 sous le numéro 3502, puis à l'Exposition
Universelle de 1867. C'est l'Etat qui l'acquiert le 4 octobre
1862 pour la somme de 7000 francs. Six ans plus tard, le Musée
du Berry reçoit "le Semeur d'Ivraie". C'est
le 1° Mai 1942 pendant la guerre, alors que Bourges est en
zone occupée, que le Secrétariat à la Production
Industrielle fait enlever la statue du petit jardin de l'Hôtel
de Ville aux fins de récupération des métaux.
Ce chef d'oeuvre de Jean Valette, comme d'autres oeuvres, sera
envoyé en Allemagne pour être fondu. En fait, la
preuve n'a jamais été fournie de sa destruction:
et s'il était encore outre-Rhin dans le sous-sol d'un
château ?
Le Théâtre de Verdure
des Prés Fichaux
Le Théâtre de Verdure des
Prés Fichaux a été construit dès
l'origine du jardin, voulu par le maire Henri Laudier et qui
est l'oeuvre de Paul Marguerita. On y entrait par des portiques,
et des sculptures qui représentaient des Centaures, oeuvre
de Monard. Les Centaures semblaient garder l'entrée.
Il a été réalisé de 1922 à
1930 (inauguration le 30 juin 1930).
Le théâtre de verdure est bien dans l'esprit de
Laudier, d'avoir un lieu de "spectacle et d'animation "
populaire. Ce qui est remarquable, c'est que ce théâtre
pouvait accueillir (et aujourd'hui encore) près de 1000
personnes assises, je crois que c'était 960 places, avec
une scène, des loges de part et d'autre de la scène,
et la "salle comprenait un parterre et en demi-cercle des
petits étages, mais aussi des "loges", qui étaient
comme dans un vrai théâtre, sur les côtés,
elles comprenaient 4 à 6 places assises.
On a retrouvé le plan de positionnement des chaises, elles
étaient numérotées, mais il ne fallait pas
être trop gros !
Ce théâtre de verdure était comme aujourd'hui
en plein air, et par exemple en 1948, les Berruyers ont pu venir
admirer Edith Piaf avec les Compagnons
de la Chanson.....
Hormis les spectacles de Un été à Bourges,
ces dernières années, un spectacle absolument "fabuleux"
s'est déroulé en juin, il y a 7 ou 8 ans, c'était
le GMEB qui a fait un spectacle qui ajoutait à la musique
électronique, une très grosse pyrotechnie, et...
ce qui n'était pas prévu, un orage, une pluie forte
et des éclairs de toute part, c'était fabuleux
et la chanteuse lyrique qui était juchée ce soir-là
sur un grand escabeau était géniale. Féerique
et surréaliste.
Dernier élément sur ce théâtre de
verdure, qui est trop mal connu et assez peu utilisé,
c'est l'étude faite en 1998, pour le doter d'un vaste
Vélum afin de faire des spectacles même en cas de
pluie. Ce projet n'a pas aboutis pour des questions de lieu historique
(classement des Prés Fichaux) et de finances, mais c'était
une idée qu'il faudra un jour ressortir.
A la grande époque du théâtre de Verdure
( 1930- 1950) , à Bourges, il y avait le Théâtre
Jacques Coeur, le Palmarium, et les guinguettes des Marais.