les sculptures des pres fichaux - Roland Narboux - Bourges Encyclopédie -

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LES SCULPTURES DES PRES FICHAUX DE BOURGES
Par Roland NARBOUX

Bourges, avec le jardin des Prés Fichaux comprend de nombreuses sculptures dont certaines sont l'oeuvre de très grands sculpteurs.

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Version 2009

 

Un article de l'Encyclopédie a montré l'Histoire des Prés-Fichaux (cliquer ici), et un autre les sculptures de Bourges, (cliquer ici), voici, les sculptures situées dans ce jardin d'art déco des Prés Fichaux, qui sont l'oeuvre du maire Henri Laudier, ce jardin étant fait sous la responsabilité de Paul Marguerita.

Voici les sculptures des Prés Fichaux.

ETERNELLE TOURMENTE par VITAL COULHON

sculpture des Prés Fichaux de BourgesEternelle Tourmente est un bas relief situé dans le bassin d'entrée des Prés Fichaux, côté ouest, proche de la place de Verdun. Il a été mis en place dès l'inauguration du jardin pour le mois de juin 1930.
Ce bas relief est signé de Vital Coulhon, un sculpteur régional. Il est né à Montluçon le 25 avril 1871, peu connu à Bourges, il a fait l'ensemble de ses études artistiques à l'Ecole des Beaux Arts de Lyon, puis il fut aspiré par Paris.
Au cours de sa carrière, Coulhon obtiendra diverses médailles et prix. Il exposera au salon de 1901, gagnant la première mention honorable pour la sculpture. Plus tard, en janvier de l'année 1908, il se voit décerner "la coupe de la presse", un prix important en ce début de XX° siècle.

C'est au cours de cette même année 1908 que Vital Coulhon vint à Bourges, car outre ses talents de sculpteur, il a assuré ses arrières en devenant Officier de l'Instruction Publique. A Bourges il est nommé professeur et Directeur de l'Ecole des Beaux Arts de la Ville. Il restera en Berry jusqu'en septembre 1913, date à laquelle il cessera ses activités pour cause de maladie.
Quelques mois plus tard, malgré sa santé fragile, il est engagé dans la Grande Guerre, au 42° Régiment d'Infanterie. Il est alors âgé de 43 ans, et dans "la boucherie" de 1914, Vital Coulhon est blessé, il meurt quelques semaines après, de la fièvre typhoïde, le 28 septembre 1914.

Eternelle Tourmente fait face à la grande esplanade des Prés Fichaux, elle représente un magnifique jeune homme, l'air inquiet, le regard tourné vers le large, "un regard à la Rodin". A ses pieds, une femme nue endormie, le tout sur un fond orageux. Un thème qui tranche avec le calme naturel du jardin, comme s'exprimait là, le tourment des initiateurs du jardin, pendant tout le temps de son édification.


LA FEMME A LA CARPE par EMILE POPINEAU

la femme a la carpe de PopineauLa femme à la carpe est située au centre du bassin des Prés Fichaux, il s'agit d'une statue de pierre d'Emile Popineau.

Lors de la création et de l'inauguration du jardin par Henri Laudier, ce bassin, rond et central était occupé par une statue de Blanchard. Cette oeuvre s'appelait Diane Surprise. Il s'agissait d'un nu féminin. Dans l'esprit des berruyers, il y a souvent confusion quant au nom de la statue ancienne et celle actuelle de Popineau. Le nu que l'on admire aujourd'hui représente une forte femme, avec à ses pieds un enfant debout, et, sur son épaule, elle porte une magnifique carpe, semblable à celles qui se prélassent dans l'onde claire du bassin.

Diane Surprise était une très belle statue, un peu frêle. Son défaut était simple : elle ne plaisait pas aux autorités locales de l'époque. En effet, de part et d'autre du bassin, se trouvaient deux vases monumentaux de Sèvres, hauts de 6 mètres, et la belle Diane, semblait un peu petite. Il était donc question de la changer, et de la remplacer dès l'année 1930.

Certains avaient pensé mettre un groupe de Max Blondet, il s'agissait là d'un vrai monument. Mais cela ne se fit pas. Les années passèrent, la guerre arriva, les berruyers pensèrent à autre chose. En 1948, par une note, Monsieur Falucci signala au Conseil Municipal qu'il "ne fallait peut-être pas se désintéresser de cette affaire".
Le résultat ne se fit pas attendre. La Municipalité commanda à Emile Popineau, devenu sculpteur attitré de la Ville de Bourges, une statue que certains appelèrent "La Pécheuse". C'est cette oeuvre que chacun peut admirer, il s'agit d'une des dernières compositions du sculpteur natif de Saint Amand.


HARMONIE par JOSEPH ANTOINE BERNARD

Sculpture Harmonie de Joseph BernardParmi l'ensemble des sculptures situées dans les lieux publics de Bourges, ce nu de Joseph Antoine Bernard est une oeuvre maîtresse de la sculpture du XX° siècle.
Cette sculpture est située sous les grands arbres du jardin conçu par Paul Marguerita. Lors de l'inauguration, en 1930, cette statue n'était pas encore installée. Sa mise en place sera effectuée trois années plus tard, en 1933.

Sur le socle, la signature de J. Bernard apparaît, avec une date: 1910. Il s'agit d'un bronze en cire perdue, coulé par AA Hebrard, comme bien d'autres sujets de cette époque.

Le nu d'homme a généralement moins inspiré les grands sculpteurs que celui de la femme. Pour certains, c'est un problème d'esthétique, la femme étant l'avenir de l'homme, il est évident qu'elle sert plus souvent de modèle... à moins que ce ne soient que de simples considérations que l'on qualifierait de "macho".

Joseph Antoine Bernard fut un grand sculpteur, mais aussi un illustrateur à succès. Il est né à Vienne, dans l'Isère le 17 janvier 1866, et c'est à Boulogne sur Seine qu'il meurt le 7 janvier de l'année 1931. Bernard fut un élève de Cavelier à l'Ecole Nationale des Beaux Arts. Ses biographes parlent de lui comme "d'un homme opiniâtre dans ses recherches. Il travaille comme un obstiné, subissant beaucoup l'influence de Rodin".
En fait, Bernard sera un "poète sculpteur".

Il expose dès 1893 avec un plâtre intitulé "Espoir Vaincu", une oeuvre pour laquelle il reçoit une médaille lors de ce salon. On le retrouve aussi à l'Exposition Universelle de 1900, avec un groupe qu'il appelle "La Séparation". Ses oeuvres actuellement sont disséminées dans le monde entier. On retrouve à Bucarest, "Vision" et à Chicago une "Faune Dansante", un magnifique bronze. A Paris, Bernard a laissé un marbre à l'Hôtel de Ville de Paris : "La Jeunesse". Le Musée d'Orsay possède plusieurs oeuvres de Joseph Bernard, comme "l'Effort vers la Nature" en date de 1906, cette oeuvre "témoigne par son titre autant que par son aspect massif d'une volonté d'étroite union entre la forme et la matière".

Ce sont les Beaux Arts, dont c'était souvent la vocation qui mettront en dépôt à Bourges ce bronze qui fut appelé "L'Harmonie" et dans les archives, figurent les documents administratifs signalant le don de l'oeuvre, mais pas son transport de Paris à Bourges. Ce bronze de Joseph Bernard sera expédié "contre remboursement", c'est daté de janvier 1933.


LE DIEU PAN par MAIGNAN

Ce Dieu Pan se trouve au fond de la roseraie du jardin des Prés Fichaux. Il est debout, au bord d'un bassin. Il s'agit d'une statue en grès de Sèvres, et elle fut donné à la Ville de Bourges par le Ministère des Beaux Arts, afin de poursuivre l'embellissement du jardin.
La notification de la décision de donner cette oeuvre date du 28 décembre 1928, un joli cadeau de Noël ! D'autant plus qu'il y a aussi 5 autres oeuvres en provenance de la célèbre manufacture qui sont livrées le 14 janvier 1929, c'est à dire quelques jours plus tard.

Ce Dieu Pan va rencontrer beaucoup de problèmes au fil du temps. Il y avait en effet, deux exemplaires de cette statue lors de l'inauguration du jardin en juin 1930. Une première fois, lors de l'ouragan du 14 mars 1937, le Dieu Pan, tout puissant qu'il était, fut jeté à terre par le vent et détruit. Aussitôt, la Municipalité, sans se démonter va demander à la Manufacture de Sèvres une copie de cette oeuvre. Ceci sera réalisé sans difficulté, il était courant à l'époque de faire de nombreux exemplaires des sculptures originales. A Bourges, en conséquence, nous avons une copie....

Plus tard, dans une sombre et lamentable histoire des "vandales des Prés Fichaux" une nuit de novembre 1950, le Dieu Pan sera cassé et saccagé , il gisera bientôt à terre. La presse de l'époque signalera que cette statue de Maignan venait d'être abîmée, peu de temps auparavant par un camion de la Berruya... décidément, il n'avait pas de chance le Dieu antique !

Aujourd'hui, le Dieu Pan n'existe qu'en un seul exemplaire, en assez bon état de conservation Une partie inférieure de cette statue est par ailleurs dans un dépôt de la Ville...c'est bien dommage, une pièce de rechange en quelque sorte.

Dans la mythologie grecque, le Dieu Pan est le Dieu des bergers, il a des cornes, une queue et des pieds de bouc. Il s'ébattait avec les nymphes et il terrifiait ceux ou celles qu'il approchait.


LE PAYSAN par JULES DALOU

le paysan de Jules DalouC'est une statue que le touriste ne voit pas très bien, lorsqu'il flâne dans les allées des Prés Fichaux, en particulier à la belle saison, lorsque la nature est à son apogée. Il admire davantage les parterres multicolores que les oeuvres d'arts, surtout si elles sont partiellement cachées.

Ce "Paysan" est une statue du célèbre sculpteur Jules Dalou, elle nous vient de la Manufacture de Sèvres. A l'origine du jardin, elle ne figurait pas dans la visite d'Henri Laudier.
Elle n'a été attribuée à la Ville de Bourges que trois ans plus tard, par les Beaux Arts, qui étaient assez généreux.

C'est donc en 1933 que ce "Dalou" fut placé aux Prés Fichaux, pour faire le pendant à une autre oeuvre en provenance de Sèvres : le Bûcheron de Riché. Ce Bûcheron a été détruit par les intempéries et le temps..... Inversement, le "Paysan", lui, a fort bien résisté. Il fut très célèbre à l'époque. Les berruyers, qui ont toujours eu des problèmes d'appellation de leurs statues l'ont parfois baptisé "le Laboureur" ou encore "le Travail", sans oublier aussi "le Grand Paysan".

Cette belle statue en grès n'est pas un original, mais une copie. L'original se trouve au Musée d'Orsay de Paris, c'est un bronze monumental de Dalou, fondu en 1902 par Susse. Il avait été créé pour le Musée du Louvre, et comme c'était une coutume au début du siècle, plusieurs copies avaient été réalisées.
La Manufacture de Sèvres avait, semble-t-il l'habitude de fabriquer plusieurs exemplaires d'une même statue, elle affirmait à ses détracteurs : "que c'était en nombre limité". Dans un courrier en date de janvier 1933, il est écrit : "pour le Paysan, la Manufacture va le fabriquer car il n'y en a plus en magasin..."

Quant à Jules Dalou, ce fut un très grand artiste. Il est né à Paris en 1838, et il est mort dans la même ville en 1902. Toute sa vie durant, Dalou sera un vrai militant. Il participera à la Commune de Paris en 1871, et, après l'écrasement des communards, il devra se réfugier en Angleterre jusqu'en 1879.
Dalou est l'auteur d'agréables statuettes, mais c'est avec "les brodeuses" qu'il commence à être célèbre, c'est à dire en 1870. Il excelle alors dans les scènes familières. A son retour d'exil, il exécute "le Triomphe de la République" pour la Place de la Nation à Paris. Un des monuments les plus célèbres de France.
Plus tard, Dalou travaillera pour un grand projet de Monument au Travail. Toute son existence, il restera le sculpteur des travailleurs, et le "Paysan" des Prés Fichaux nous montre cet homme qui retrousse ses manches. Il est en sabots, ses outils sont à ses pieds. Il s'agit bien d'un magnifique Sèvres sur lequel on aperçoit la signature du Maître.


VASES DE SEVRES par P. PATOUT

C'est le 21 décembre 1925 que la décision d'attribuer à la Ville de Bourges, par la volonté du Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux Arts, deux grands vases en grès. Ces deux oeuvres monumentales entouraient les pavillons de la Manufacture de Sèvres à l'Exposition des Arts Décoratifs de 1925.
Ces deux vases monumentaux sont l'oeuvre de P. Patout, et lorsque l'on dit "monumentaux", ce n'est pas un euphémisme. Ils mesurent en effet 5,80 mètres de hauteur et chacun coûtait à l'époque plus de soixante mille francs.
Ils avaient été transportés de Paris à Bourges en pièces détachées, puis remontés au Printemps 1930 pour l'inauguration du jardin, dont ils étaient "la grande attraction". Les panneaux et plaques de grès étaient fixés sur une armature de bois.

Les vases de Sèvres, tels qu'ils étaient avant-guerre, on aperçoit à droite du premier vase, la statue de Diane, elle paraît bien frêle, entre ces deux monstres......

Leur disparition dans les années d'après-guerre, autorise à se poser quelques questions, gênantes pour les édiles locales. Au mois de mai 1952, le Maire trouva "que ces vases ne sont plus à l'échelle de leur emplacement actuel, la végétation environnante ayant gagné en hauteur". un tel argument est spécieux. Le premier magistrat de la cité poursuivait: " ils présentent de sérieuses dégradations qui peuvent faire craindre des accidents", cet argument là est plus sérieux. Mais en fait, ces vases ne plaisaient plus, il fallait les remplacer, et le projet était de créer des jets d'eau et des massifs de fleurs.....Il n'y aura rien de tout cela!

Les calamités naturelles vinrent au secours des coupables projets municipaux, avec la vague de froid de 1956. Cette fois, les vases devenaient véritablement dangereux pour les promeneurs. Ils furent démontés et détruits. Nul ne songea qu'il eût été possible de les restaurer.


LA MENADE par JEAN VALETTE

la ménade de ValetteEn bout du grand bassin des Prés Fichaux, une statue de marbre, juste devant la "buvette" du jardin. Il s'agit, pour être plus précis, d'un groupe formé d'une femme et d'une lionne : la Ménade. Une lionne curieuse....ce serait plutôt un lion sans crinière ! La Ménade est à la fois unie et pudique, cette femme chevauchant la bête, en l'excitant avec une grappe de raisins, c'est une symbolique à la fois forte et romantique. L'oeuvre a souvent, par son ésotérisme inquiété les amateurs d'art.

C'est l'oeuvre d'un vrai berrichon : Jean Valette, natif d'Ainay-le-Viel , où il vit le jour le 30 mai 1825. Valette sera un élève de Bonnasseix et de Jouffroy, il fréquente l'école des Beaux Arts en 1848.
Dans la région, Valette a travaillé pour les Eglises de Saint Etienne du Mont et de Notre Dame de Bercy. Pour le Jardin du Luxembourg à Paris, il a composé un joli marbre intitulé "Il Dispetto".

Cette statue va subir, comme le Dieu Pan, quelques dégradations. En particulier avec cet événement des vandales de 1950, qui ont abîmé en une nuit plusieurs oeuvres. Au petit matin, le gardien du jardin retrouvera le bras tenant la grappe de raisins, à terre, à plusieurs mètres de l'ensemble du groupe. Les vandales, trois étudiants des Beaux Arts de Bourges seront arrêtés quelques jours plus tard.

La Ménade de Jean Valette n'est pas signée. Ce marbre, qui a bien résisté au temps, a été mis en place aux Prés Fichaux pour l'inauguration de juin 1930. Auparavant, un modèle de plâtre avait été exposé au Salon de 1861, et comme Jean Valette avait de la suite dans les idées, il le réalisera en marbre pour le salon de 1874. Il le "servira" encore à l'Exposition Universelle de 1878. Bourges l'aurait acquit dans ces années là, il était alors exposé au Musée du Berry.

Jean Valette est aussi l'auteur d'un buste en plâtre de Cujas, ainsi que d'un autre plâtre appelé "la Garde Mobile", élevé à la mémoire des gardes mobiles morts à Juranville : ils étaient berrichons.

On doit encore à ce sculpteur un bronze réalisé en 1859 : "le Semeur d'Ivraie". Cette statue avait été présentée au Salon de 1859 sous le numéro 3502, puis à l'Exposition Universelle de 1867. C'est l'Etat qui l'acquiert le 4 octobre 1862 pour la somme de 7000 francs. Six ans plus tard, le Musée du Berry reçoit "le Semeur d'Ivraie". C'est le 1° Mai 1942 pendant la guerre, alors que Bourges est en zone occupée, que le Secrétariat à la Production Industrielle fait enlever la statue du petit jardin de l'Hôtel de Ville aux fins de récupération des métaux. Ce chef d'oeuvre de Jean Valette, comme d'autres oeuvres, sera envoyé en Allemagne pour être fondu. En fait, la preuve n'a jamais été fournie de sa destruction: et s'il était encore outre-Rhin dans le sous-sol d'un château ?


Le Théâtre de Verdure des Prés Fichaux

Le Théâtre de Verdure des Prés Fichaux a été construit dès l'origine du jardin, voulu par le maire Henri Laudier et qui est l'oeuvre de Paul Marguerita. On y entrait par des portiques, et des sculptures qui représentaient des Centaures, oeuvre de Monard. Les Centaures semblaient garder l'entrée.

Il a été réalisé de 1922 à 1930 (inauguration le 30 juin 1930).

Le théâtre de verdure est bien dans l'esprit de Laudier, d'avoir un lieu de "spectacle et d'animation " populaire. Ce qui est remarquable, c'est que ce théâtre pouvait accueillir (et aujourd'hui encore) près de 1000 personnes assises, je crois que c'était 960 places, avec une scène, des loges de part et d'autre de la scène, et la "salle comprenait un parterre et en demi-cercle des petits étages, mais aussi des "loges", qui étaient comme dans un vrai théâtre, sur les côtés, elles comprenaient 4 à 6 places assises.
On a retrouvé le plan de positionnement des chaises, elles étaient numérotées, mais il ne fallait pas être trop gros !

Ce théâtre de verdure était comme aujourd'hui en plein air, et par exemple en 1948, les Berruyers ont pu venir admirer Edith Piaf avec les Compagnons de la Chanson.....

Hormis les spectacles de Un été à Bourges, ces dernières années, un spectacle absolument "fabuleux" s'est déroulé en juin, il y a 7 ou 8 ans, c'était le GMEB qui a fait un spectacle qui ajoutait à la musique électronique, une très grosse pyrotechnie, et... ce qui n'était pas prévu, un orage, une pluie forte et des éclairs de toute part, c'était fabuleux et la chanteuse lyrique qui était juchée ce soir-là sur un grand escabeau était géniale. Féerique et surréaliste.

Dernier élément sur ce théâtre de verdure, qui est trop mal connu et assez peu utilisé, c'est l'étude faite en 1998, pour le doter d'un vaste Vélum afin de faire des spectacles même en cas de pluie. Ce projet n'a pas aboutis pour des questions de lieu historique (classement des Prés Fichaux) et de finances, mais c'était une idée qu'il faudra un jour ressortir.

A la grande époque du théâtre de Verdure ( 1930- 1950) , à Bourges, il y avait le Théâtre Jacques Coeur, le Palmarium, et les guinguettes des Marais.

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