Le Genouillet est parmi les cépages
les plus anciens connu de Bourges et de sa région.
C'était autrefois le cépage
des vignobles de Bourges et du berry, jusqu'à la crise
du phylloxéra. Et il fut alors délaissé,
car selon les spécialistes, il se greffait mal avec le
"Riparia" et les vignerons lui ont souvent préféré
les hybrides producteurs directs à gros rendements et
de culture plus facile.
C'est à la fin des années
1980 que quelques pieds de grenouillet sont repérés
par Paul Dufour dans une vigne appartenant à Rolland Houry
du côté d'Issoudun, dans une vigne des Bordes ...
Mais pas à Bourges où, selon nos informations il
a totalement disparu, tout comme la vigne en général,
sauf à Asnières les Bourges.
C'est en 1993 qu'il est indroduit dans
la vigne-conservatoire de la Société Pomologique
du berry dans l'Indre à Tranzault.
Plus de 10 ans plus tard, en 2005, l'URGB
à Quincy réalise une plantation expérimentale
et au journal Officiel de 2011, le Genouillet est classé
dans les cépages de cuve autorisé.
En 2012, une première platation
de 52 ares est réalisée sur la commune de Quincy
et son vin pourra être commercialisé comme "vin
de table" avec mention du cépage et du millésime.
C'est donc une redécouverte d'un
cépage de Bourges.
Une table
ronde sur le cépage Genouillet s'est déroulée
le 17 mars 2012 à Neret (Indre) et il y a un vrai marché
pour les cépages anciens.
Le Genouillet est un cépage qui
fut relancé par l'URGB (Union pour la préservation
des Ressources Génétiques du Berry ) et avec Mic
baudimant comme vice président.
à suivre