 LES VISITES
THEATRALISEES DE BOURGES sont devenues
incontournables ces visites secrètes, avec des qualificatifs
parfois différents : secrètes et savoureuses, secrètes
et gourmandes, secrètes et mystérieuses… A
la fois instructives et ludiques, c'est un des points forts de
l'Office de Tourisme de Bourges depuis l'année 2002.
Tout commence, lorsque les responsables de l'Office de Tourisme
de Bourges, Alain Ferrandon et Emmanuelle Gau, constatèrent
que les visites dites " traditionnelles " voyaient
baisser leur activité. Il fallait trouver une réplique,
et c'est ainsi que vont naître à Bourges des visites
théâtralisées. Une déambulation dans
la ville ancienne, avec des surprises et du rêve à
chaque coin de rue.
- Avec l'aide de Jessica, Agathe et Lucile,
voici la chronologie des visites théâtralisées
de l'Office :
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- 2002 : visites médiévales
secrètes et gourmandes (vers et dans le Palais Jacques
Coeur)
2003 : visites secrètes médiévales et gourmandes
(vers et dans le Palais Jacques Coeur)
2004 : visites secrètes et gourmandes
- 2004 : Visites romantiques et savoureuses
2005 : visites romantiques George Sand
- 2005 : Visites croquantes (Marais) et
savoureuses
2006 : visites alchimiques
2007 : visites alchimiques
- 2007 : Visites romantiques George Sand
- 2007 : Visites Croquantes
- 2007 : Visites Magiques (à Lallemant,
Christine de Pisan et Léonard de Vincy)
2008 : visites Magiques (à Lallemant, Christine de Pisan
et Léonard de Vincy)
2009 : visites alchimiques
- 2009 : Visite Saint Guillaume (dans la
cathédrale)
2010 : visites Jacques Cœur
- 2010 : Visites Saint Guillaume (dans la
cathédrale)
2011 : Qui a tué Agnès Sorel ?
2012 : visites 1900 Bourges à la Belle Époque
2013 : Visites Bourges 1930
2014 : Visites Bourges 1930
- 2014 : Visite Art Déco et Jardin
des Près Fichaux
2015 : crime au Jardin des Près Fichaux
2016 : crime au Palais Jacques Cœur
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- Quelques exemples
de visites (à compléter)
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- Visites médiévales,
sur les pas de Jacques Cœur,
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- ce sera la première visite guidée,
dans le quartier médiéval de la rue d'Auron, du
palais du duc Jean, de l'église Saint Pierre le Guillard
pour se terminer au Palais Jacques Cœur.
Ils sont une quarantaine de touristes à suivre le "
guide ", Barbara ou Thérèse, qui explique
le quartier, le long des vieilles rues, avant d'entrer dans le
Palais du duc Jean, et surprise, ils se retrouvent au centre
d'une dispute entre deux personnages du XIV e siècle,
qui se gaussent à la vue de ces " étrangers
", les touristes vêtus d'une drôle de façon.
Puis c'est la descente dans les entrailles du palais, avec la
célèbre fontaine monumentale, magnifiquement mise
en lumière et un mini-concert de musiciens habillés
en romains, avec leur belles toges blanches.
- C'est ainsi que les visiteurs à
chaque pas découvrent une scène insolite dont ils
sont parfois les acteurs, c'est l'ours qui les amuse devant la
maison dite " natale " de Jacques Coeur, c'est un mini
concert dans une église et dans la rue de Linières,
remontant la pente, ils croisent Michel de Bourges déclarant
sa flamme à George Sand….. Enfin, un final dans la
cour du palais avec les Amis Jacques Cœur en grand apparat.
C'est le moment de la fête avec la présence de l'épouse
de l'Argentier, dame Macée de Léodepart qui propose
à chacun dans sa " Grant' Maison " des danses
et un léger repas moyenâgeux sous les arcades. Les
touristes sont invités à la danse, ils se restaurent
et chantent au son d'Hypocras Trio, en savourant un vin retrouvé
sans doute dans les caves du Palais de l'Argentier.
- Devant le succès de cette visite
qui va se poursuivre, au cours de l'été sur plusieurs
années, il fut décidé de continuer sur le
même principe mais dans d'autres quartiers du centre ancien
cette approche touristique puisque le succès était
au rendez-vous.
- Ainsi, profitant de l'année George
Sand, fut créée une seconde visite secrète
et donc théâtralisée, cette fois dans le
quartier de la cathédrale, vers la rue Bourbonnoux et
un retour au Palais de l'archevêque. C'est une autre cité
qui apparaît alors, celle du XIX e siècle, celle
de Stendhal, Mérimée et Michel de Bourges…
- .
- George Sand de Nohant
à Bourges
-
- George Sand, plus vraie que nature, elle
qui aimait flâner dans Bourges au bras de son amant, l'avocat
Michel de Bourges se retrouve dès le départ de
la visite, en conflit avec l'archevêque de la cathédrale,
suite à des propos et des écrits bien peu chrétiens
! Les mots et même les injonctions fusent.
Puis, le calme revenu, c'est une belle promenade vers des hôtels
particuliers dont l'Hôtel Bastard qui fut une des résidence
de son avocat préféré. A chaque rue, le
guide donne des éléments historiques forts, sur
les maisons en pans de bois, sur les pavés ou l'urbanisme
du temps passé.
- Et puis c'est déjà le retour,
dans la cour des Bonnets Rouges, un lieu sublime et George Sand
est là, assise dans la tombée de la nuit, elle
travaille dehors sur une petite table de jardin à la lueur
d'une bougie. Le visiteur est surpris, il a même peur de
gêner celle qui est à la recherche de l'inspiration.
Une scène d'anthologie, George lit à voix haute
sa dernière lettre, pour Musset ou Chopin. Sur les murs,
les glycines n'ont pas bougé depuis un siècle et
demi.
- Le groupe quitte à regret ce lieu
pour rejoindre le Palais de Monseigneur l'Archevêque, où
il est accueilli afin de participer à un grand bal, typique
du XIX e siècle, avec l'association K'danse et ses danses
du XIX e siècle. La montée des marches sur le tapis
rouge impressionne, et dans les grands salons, hommes en habit,
femmes en robe à crinoline dansent la polka, la masurka
et on croit reconnaître un ministre, une belle, où
même le prince président Louis Napoléon.
C'est le Bourges du XIX e siècle qui bientôt valse
en entraînant dans ses tourbillons les visiteurs et touristes
ébahis.
- Une collation entrecoupe les prestations
de ce grand bal, où chacun s'amuse sous les lambris d'un
temps révolu.
- Mais Bourges comprend, outre le quartier
ancien, 135 hectares de marais, situés à deux pas
de la cathédrale. Et c'est ainsi qu'une visite, le soir
venu est proposée aux touristes qui se gardent généralement
d'entrer dans ce lieu.
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- Les marais à la
nuit tombée, le domaine des druides
-
- C'est la troisième visite secrète,
toujours en grand costume, les marais de Bourges avec un circuit
surprenant alliant à la fois l'Histoire des Marais, mais
aussi des haltes surprises, avec assez vite, une vraie bataille
entre les Gaulois et une Légion romaine créée
pour cela par " les Feux Follets du roi Charles ".
- A chaque arrêt, vers les 4 Pelles,
le long de l'Yèvre, le guide explique l'Histoire des Marais,
la faune et la flore que l'on peut y trouver, et la passion des
maraîchers pour leurs parcelles.
Au milieu de cette longue ballade un druide barbu est en équilibre
en haut d'un arbre et distribue le gui qu'il vient de cueillir,
il est accompagné d'une délégation de druides
venus des forêts voisines. Plus loin, place des Frênes
un sabbat de sorcières, toutes de noire vêtues emportent
en hurlant des mots incompréhensibles un jeune enfant
qu'elles font bientôt bouillir dans un chaudron….
- Puis, c'est l'entrée par une sente,
dans le Domaine de Voiselle, ce sont des fées, jeunes,
belles et aguichantes qui vous font du charme, masquées
comme à Venise…. Sauf que le grand canal est remplacé
par la Voiselle !
- A la fin du périple, qui aura duré
plus de deux heures, les musiciens arrivent et, dans le Moulin
de Voiselle, une collation est offerte avec les produits des
marais gâteaux et friandises, mais aussi des carottes crues,
tomates, concombres, cornichons, radis et du vin de pays montrant
ce que sont des produits naturels.
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- Le mystère du Grand Œuvre
est au bout de la rue :
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- La dernière ballade proposée,
depuis l'an dernier connu un succès considérable,
dès la sortie du programme, alors que l'Office de Tourisme
ne savait pas encore de quoi il s'agissait. Le titre en soi avait
poussé les berrichons à s'inscrire à ces
visites " Alchimistes ".
- Et ce fut la foule à chacune de
ces visites, sur le pas du mystère des Alchimistes. Le
lundi soir, un cortège d'une cinquantaine de personnes
passait le chemin des morts, au pied de la Cathédrale
Saint Etienne. Ils suivaient un drôle de personnage, un
guide tout de noir vêtu, il symbolisait l'alchimie.
- Ils passaient au chevet de la cathédrale,
le guide expliquant pourquoi Bourges était devenu la "
cité Première des Alchimistes ". Puis ce fut
la rue de l'Alchimie, et une première surprise qu'il n'est
pas possible de dévoiler… Arrivée rue de La
Thaumassière, deux bourgeoises vêtues à la
mode en cour à la Renaissance discutent et sont inquiètes,
que font leurs maris les soirs ? " Ils ne vont même
pas à la gueuse " dit l'une d'elle !
- Puis c'est l'entrée dans l'Hôtel
Lallemant, et là, dans ce Paradis des Alchimistes, le
Palais revit, avec des personnages qui semblent sortir de l'année
1522. Un architecte est là, il vérifie l'état
de la façade. Seconde surprise, les Chevaliers de la Table
Ronde de Bourges sont là, dans la cour haute, ils sont
en grand habit, épée au fourreau, casque à
visière forgé dans la rue de la Grosse Armée.
La scène est stupéfiante… Nous n'en dirons
pas plus.
L'arrivée d'un grand alchimiste jurant qu'il a trouvé
la Pierre philosophale donne le frisson. Les touristes se regroupent
dans un coin de la cour.
- Puis, c'est une visite des caissons expliqués
par Nicolas Flamel, alors que dans la loggia, Christine de Pisan,
entourée des dames d'alors écrit à la bougie
un de ses grands poèmes, " lune ". Dans la pénombre,
chaque personnage richement costumé montre la vie littéraire
telle qu'elle existait au Moyen Age dans les belles demeures.
Une scène conçue et jouée par les Amis de
Jacques Cœur.
- Puis c'est le retour, avec le passage
des remparts et quelques lectures, et l'arrivée dans une
des plus belles caves de Bourges… La encore, troisième
surprise, les Manants de la Tour de Bau préparent leurs
potions magiques. Enfin, Le Grand Alchimiste est présent,
et devant vos yeux, peut-être va-t-il enfin transformer
du métal vil en or ?
- Réalité, légende,
nul ne sait plus. Pour que chacun s'en remette, un buffet est
offert dans ce lieu typique et si plein de mystère. Les
questions fusent. Ces alchimistes existent-ils toujours ? Où
peut-on les rencontrer ? Quelle est la vraie recette de la transmutation
?
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- Ainsi, Bourges avec les Nuits Lumière,
et le festival " Un été à Bourges "
a trouvé avec les visites secrètes, un moyen d'offrir
du rêve aux touristes, de lui apporter un peu de connaissance,
mais beaucoup de convivialité. Un art nouveau est né,
avec l'aide des associations magnifiquement costumées,
une autre façon de découvrir la cité de
Jacques Cœur.
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