Hotels rue Branly a Bourges - Roland Narboux - Bourges Encyclopédie

 

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 LES HOTELS PARTICULIERS DE LA RUE BRANLY A BOURGES

Une promenade rue Branly à la recherche des Hôtels particuliers et de l'ex clinique Lebrun, cet article a été fait avec l'aide de M. Philippe Goldman (revue Berry magasine).

C'est une première étude.


L'Histoire

LES HOTELS PARTICULIERS DE BOURGES DU XVIII ° SIECLE : LA RUE BRANLY

A partir de la place Cujas.

La rue Branly

Cette rue s'appelait autrefois " rue de Pesselières " (seigneurs de Jalogne) puis rue de Paradis, car il y avait dans cette rue un Guillaume Baston possédait un hôtel appelé " hôtel de Paradis " au XV ° siècle, et elle prit en 1940 le nom d'Edouard Branly, le grand savant qui fut quelques mois professeur au lycée de Bourges.
La légende veut que sous cette rue de Paradis, se trouvait la rue de l'Enfer, actuelle rue Mirebeau, ce qui permettait de passer de l'enfer au Paradis en quelques marches en traversant le rempart gallo-romain. Il s'agissait sans doute du mot inférius, qui était la rue inférieure. Mais l'histoire est belle !
Pendant la Révolution, elle prit quelque temps le nom de rue Voltaire.

Cette rue était à l'intérieur de l'enceinte gallo-romaine du V° siècle, et cette zone fut remblayée car le sol d'origine allait en pente douce du nord de la place Cujas actuelle jusqu'à la limite du rempart lequel surplombait le fossé et la rue Mirebeau actuelle.




La plan cadastral de la rue Branly

Les nombreuse fouilles effectuées à proximité de la place Cujas ont montré la présence de colonnes, statues et autres corniches et frises datant du 1 er siècle gallo-romain. On retrouva même un " temple dédié à Mars ". Ce fait sera confirmé lors des fouilles récentes effectuées à l'emplacement de l'hôtel Blosset (la clinique Lebrun).


Hôtel de Blet : 20 rue Branly :

L'Hôtel de Blet au numéro 20 de la rue Branly, qui est en face de la place Cujas actuelle. Il semble, mais cela reste à vérifier que ce fut dans un passé pas très lointain ce fut dans cette maison ou à proximité, rue Michel Servet que furent présentées les premières collections du Muséum de Bourges par Mgr Foucher.

Vue de l'Hôtel de Blet

 

Après la grosse bâtisse d'angle, voici le portail d'entrée, à l'angle de la rue Michel Servet et de la rue Branly. Ce fut dans les années 2000 un immeuble àde la société de M. Jaldi.

Sur la rue Branly cette fois, un pignon avec fenêtre du XIII ° au premier étage, le reste sur les deux rues est du XIV ° et XV° siècle.
On voit les traces d'ouvertures qui ont été comblées et qui montrent que certains murs ont résisté, partiellement, au grand incendie.
Avec le grand pignon et ces ouvertures, dont des fenêtres sculptées et ogivales, on pourrait penser à une église. Il semble que ce ne soit pas le cas.

Le grand pignon de l'Hôtel de Blet

 

Cette bâtisse est connue dès 1403, par un Raoulin de Blet, il s'agit d'une famille de changeurs représentant assez bien la bourgeoisie berruyère que l'on trouve en 1468.
On notera parmi les héritiers du XVII ° siècle, un André Depardieu.

 

A l'intérieur, une belle cheminée du XV ° siècle.

Hôtel de la Guère : 22 rue Branly

Un grand portail Louis XVI, qui date du XVIII ° siècle. (tout comme l'hôtel Grenouillet situé plus loin au N° 31).

On entre par une grande porte avec une grande cour carrée, pavée, entourée de trois corps de bâtiment. Elle se poursuit au fond par un passage sous l'immeuble central,

Il s'agit d'un vaste hôtel du XVII ° siècle qui a appartenu à Claude Lamoignon, puis François Maréchal et plus tard au XVIII ° siècle à la famille Gassot de la Vienne, lesquels font effectuer de très importants travaux.
C'est au XIX° siècle qu'il prend le nom de Pantin de la Guère.
On connaît cet ensemble car il devint le temps de la guerre de 1914, le refuge des jeunes élèves du lycée de jeunes filles, leur établissement ayant été réquisitionné comme infirmerie militaire, nous dit Philippe Goldman.
Au fond de la cour, un nouveau passage, un porche important avec des maisons bien encastrées.
Hôtel Macé de la Vesvre : 24 et 24 bis rue E. Branly.

Cet hôtel est situé au N° 24 et 24 bis de la rue Edouard Branly. Ces entrées sont assez complexes, car il s'agit de propriétés privées dans lesquelles il n'est pas facile d'entrer. D'autant qu'il s'agissait autrefois des entrées de la clinique Lebrun.
De la cour après le passage du porche on voit l'arrière de ce qu'était ma clinique.

Au XVI ° siècle, cet hôtel appartenait à la famille Genton.
En 1597, il fut acquis par Nicolas Macé à Nicolas de Champaigne, ce Nicolas est né en 1565, avec la terre de la Vèvre située à Dun , il était marié à Claude Léveillé. Trésorier de France à Bourges, et Echevin de Bourges

L'hôtel date de 1637, ce Nicolas Macé était secrétaire ordinaire (AdC) de la duchesse du Berry, ancien secrétaire de la reine Louise et trésorier de France.

Un de ses fils, était Etienne Macé de la Vesvre, né en 1585, marié avec Marguerite de Bengy, née en 1589. Ils eurent 10 enfants, nés entre 1607 et 1630.

C'est alors que le fils, au XVII ° siècle (Nicolas lui aussi ?), mais Nicolas Macée de Porteau né en 1613 et mort en 1660 fit construit et cet homme était une forte personnalité de la ville, puisqu''il était alors conseiller au présidial de Bourges.

Au numéro 24, Nicolas Macé confie à Jean Lejuge la construction du corps de logis situé en fond de cour en 1637.

Son architecte n'est autre que le grand Jean Lejuge et il fut construit en 1635.
Lejuge construit en fond de cour, un bâtiment avec une alternance de frontons, les uns de forme triangulaire, les autres cintrés au-dessus des fenêtres. C'est assez proche de l'architecture du même Lejuge pour l'Hôtel des Echevins et à l'Hôtel-Dieu. C'est une des premières formes classiques de ce type d'architecture à Bourges.
L'entrée au 24 rue Branly.

 

Le bâtiment sur rue conserve un portail et des lucarnes du 16° siècle.
Le couronnement a été tronqué.
Le couronnement a été tronqué, car il devait comporter un fronton et des lucarnes. De ce décor ont été conservés des écussons aux armes de Macé et de sa femme. L'abbé Champgrand, gendre de Macé, propriétaire de l'hôtel en 1659, le transformera dans la 2e moitié du 17e siècle (2e portail sur rue), et au 18e siècle (escalier, aile en retour).

L'armoirie qui ornait le fronton a été enlevée, et les écus des propriétaires, Nicolas Macé et Marie Petit ont été remis sur le porche d'entrée.
Un petit pavillon sur la gauche, forme saillie, il contenait autrefois les cabinets et gardes robes. Entre les fenêtres, sur un espace assez étroit figurent des tableaux de forme oblonde.
Le passage sous le porche est surprenant avec les deux écus sous forme de bas-relief.

Deux écus figurent sous le porche. Celui de la famille Macé, et celui de la famille Petit.
L'écu de la famille Petit est de "sable à bande chargée de deux croissants d'argent l'un dans l'autre".

La sculpture est magnifique, mais aucune indication n'est signalée pour le visiteur.

Celui de la famille Macé quant à lui "est d'azur à deux lions d'or, armés et lampassés de gueules, tenant à trois masses d'armes d'argent en pairle, accompagné d'un croissant de même en pointe, le tout timbré et supporté par un mufle de lion".

On retrouve ce type d'écu dans une banque de la rue Moyenne.

Le 24 et le 24 bis comptent plusieurs escaliers, avec rampes en fer forgé ou balustres tournés et profilés inscription gravée "CETTE PIERRE A ETE POSEE PAR MOI CHARLOTTE CONTAULT DE CELON 1784" et "MAISON REPAREE PAR MOI DE CELON EN 1784
Le Juge Jean (maître maçon) ; Parnon Robert (maître charpentier) ; Parnon Charles (maître charpentier

Le 24 bis toujours l'hôtel Macé devient celui de Blosset puis de Veauce

Au 24 bis se trouve un beau portail Louis XIII à fronton coupé et pierres en pointe de diamant, alors qu'on observe une lucarne dite Henri !!.

Le problème, c'est la numérotation, puisque ce portail est marqué du numéro 26 et non pas 24 bis.

Il est parfois indiqué 24 bis, parfois 26.
Un des plus beaux portails de la rue Branly, se style Louis XIII Il est en losange à pointes de diamant et à fronton cintré qui est fait dans le style des portails de Salomon de Brosse.
La lucarne est Henri II ( ?) ainsi que la porte du N° 24 par où on pénètre dans la clinique.

Ce fut une des entrées de la clinique Lebrun, et comme le montre la photo, on peut découvrir l'arrière de ces hôtels particuliers.

 

Le numéro 28 avec l'entrée du parking souterrain

 

L'arrière de la clinique Lebrun

Sur le plan historique, ce fut un fief qui dépendait de la Grosse Tour de Bourges, comme la parcelle du palais Jacques Cœur.

On va l'appeler au XV ° siècle l'Hôtel de Pesselières, qui était alors la propriété de Pierre de la Porte. Il prend un temps le nom d'Hôtel de Paradis dont le propriétaire était Guillaume Baston
C'est au XVI ° siècle qu'il prend le nom d'Hôtel de Châteauneuf sans que l'on sache pourquoi, peut être la propriété de Pierre de Ganay.
On sait toutefois que vers 1540, il appartient à un Charles Bonym et plus tard à la famille des Gaudard de Leverdines.

C'est en 1760 que le marquis Paul de Blosset l'achète, en le faisant presque entièrement reconstruire, tout comme son château de Vignoux-sur-Barangeon.
Le portail selon les monuments historiques daterait de 1771.
Enfin pour en terminer avec les noms, il deviendra l'Hôtel de Veauce au XIX ° siècle, acheté par le vicomte de Veauce.
Cela veut dire qu'il y a un mélange dans le nom de ce portail et de la bâtisse qui suit, et qui est au numéro 30 ?
Blosset pour les uns, Veauce pour les autres.
C'est au niveau du cadastre actuel la parcelle 83.

Les recherches sur le monde souterrain gallo-romain ont concerné aussi des maisons individuelles, comme lors d'importants travaux sous la résidence Maxime Lebrun.

Blosset et Veauce 24 bis, 26 et 30 : un XIX et XX ° siècle perturbé

L'ensemble de la parcelle va se retrouver avec des affectations pour le moins peu ordinaires.
A partir de 1857, nous savons que cet hôtel de Veauce était le siège de l'Etat Major et que le général Bazaine y organisait de somptueuses réceptions.

 

François Achille Bazaine fut nommé général de brigade en 1854, il participe à la campagne de Crimée à la tête des deux régiments de Légion puis comme commandant militaire de Sébastopol. Général de division en septembre 1855, il commande la 2e division du 1er corps d'armée de l'armée d'Orient, et obtient la reddition de la forteresse de Kinburn.
De retour en France, il occupe le poste d'inspecteur de l'infanterie puis prend le commandement de la 19e Division Militaire à Bourges.
Il sera battu à la guerre de 1870 et dégradé puis condamné.

 

Général puis Maréchal : Bazaine

 

La résidence, comme l'on dit aujourd'hui reste jusqu'en 1929 le siège de l'Etat Major, alors que cette institution militaire s'en va rue Jacques Cœur.

Après les militaires : les chirurgiens

C'est à cette période qu'elle est transformée en clinique par le docteur Maxime Lebrun.

Cet Hôtel particulier fera l'objet d'un changement d'affectation, à partir de 1925, devenant une clinique, pour le docteur Maxime Lebrun, chirurgien.
Les travaux importants pour en faire une clinique seront réalisés par l'architecte Robert Gauchery.

Cette clinique deviendra une des cliniques de Bourges parmi les plus importantes avec Marie Immaculée, Maxime Lebrun épousera Germaine Lebrun et ils auront 10 enfants dont Pierre Lebrun qui sera lui aussi chirurgien.

Lorsqu'en 1982, Pierre Lebrun avec le docteur Malgras fonde la clinique Guillaume de Varye à Saint-Doulchard, l'immeuble est vendu pour une opération immobilière et des appartements.


La clinique Lebrun

Hôtel de Blosset ou de Veauce : 26 rue Branly (ou encore 24 bis)

Sous la résidence Maxime Lebrun

A plusieurs reprises et surtout dans les années 1980, de lourds programmes de fouilles se développèrent dans la seconde partie du XXe siècle, les archéologues ont découvert sous la résidence Maxime Lebrun, rue Edouard Branly, là où se situait l'hôtel de Blosset, une très intéressante maison gallo-romaine.
A cette occasion un important programme de recherches archéologique est mis en place par Allag et JF Lefèvre. Cela se poursuit en 1986 avec Plateau. Ils retrouvent des fresques du III ° siècle pompéien, des décors " à candélabres " sont mis à jour.
Le sous-sol de la maison a été fouillé sur une surface assez faible, seulement 40 mètres carrés, permettant une datation du 1er siècle après JC.


Vue d'artiste du caldarium rue Branly sous la clinique Lebrun.

Cette maison possédait un petit aqueduc souterrain qui devait sans doute alimenter en eau le caldarium mis en évidence, ce qui signifie qu'il s'agissait d'une riche demeure. Une reproduction de ce site gallo-romain a été effectuée à l'issue des fouilles, elle donne une bonne idée de l'édifice.

D'une manière générale, le creusement de caves au Moyen Age a détruit de nombreuses traces de cette période gallo-romaine. Mais chaque fois que des travaux conséquents sont effectués et qu'il y a creusement, il est presque certain que des vestiges gallo-romains sont mis à jour. C'est le cas des thermes, nombreux semble-t-il à Bourges, avec une mention spéciale pour les thermes de Séraucourt.

Les chirurgiens partent : un programme immobilier

C'est ensuite un programme immobilier qui est mis en œuvre dans cette ex résidence médicale.
On note un grand parking souterrain sous une grande partie des parcelles.

La clinique au numéro actuel 30 rue Branly

L'architecture de l'ensemble de l'hôtel de Blosset / Veauce 30 rue Branly :
(Indiqué parfois N° 26)

Les travaux qui se font sur plusieurs siècles sont résumés ainsi :
Reconstruction par l'architecte Joseph Christian Zuber de l'hôtel de Châteauneuf (vestiges 15e siècle : cheminée) en 1771 pour le marquis Paul de Blosset, puis transformation au milieu du 19e siècle pour l'installation de l'État Major : construction d'un corps de logis, reprise des façades côté sud-ouest et enfin un réaménagement de l'hôtel en immeuble en 1983

Il est situé rue Edouard Branly et il date du XVIII e siècle. C'est un bel exemple d'hôtel construit à Bourges sous le règne de Louis XV. Il témoigne aussi nous dit une plaquette du Patrimoine de l'engouement de cette époque pour les décors d'inspiration exotique, "comme les dragons ou chimères et autres campanile orientalisant".

Les dragons

L'Extrême Orient s'est très répandu à la fin du règne de Louis XV, c'est le clocheton surmonté d'un " chapeau chinois " et d'un croissant.
Sous le second Empire, il devient le siège de la 21 ° Division militaire, et Bazaine sera dans cet Hôtel sous Napoléon III, donnant de brillantes réceptions..

 

Hôtel angle 32 ? rue Branly et Coursarlon

Cette maison nous dit Ph Goldman appartenait à Guillaume Rogier puis à des seigneurs de Quantilly.et elle a sans doute été construite juste après le grand incendie de 1487.
On remarque le rez-de-chaussée en pierre alors que l'étage est en pan de bois.

 

 

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COTE DES NUMEROS IMPAIRS

L'ex école de musique : 15 de la rue Branly

 

 

Juste sur la parcelle qui jouxte l'Hôtel des Echevins, une grande maison desservie par un grand portail d'entrée qui porte encore une inscription.

la bâtisse ne semble pas en bon état et pourtant l'intérieur est de grande qualité, c'est devenu une galerie d'art appelée en 2019 " Pita ", avec dans les combes une magnifique charpente.

Elle appartenait à Jacques de Treignac à la fin du XVF ° siècle, c'est à dire lorsque se produisit le grand incendie de 1487.

On ne sait pas grand chose d'autre, sinon qu'au XIX ° siècle elle fut achetée par la Ville pour faire une " école mutuelle communale ". A cette époque sans doute elle (ou au XX° siècle) elle devient la première école de musique de la ville, comme on peut le voir encore sur l'inscription peinte au-dessus du portail. ECOLE NATIONALE DE MUSIQUE
Par la suite, bâtiment municipal, le lieu devient comme souvent à Bourges un espace pour les associations, puis, et cela est récent, l'atelier des musées de la ville où s'entrepose et se construisent les décors pour les différents musées.


Portail entrée de l'Ecole Nationale de Musique

 

Enfin, le lieu est vendu à la fin du XX° siècle à des particuliers.


17 rue Branly : des entrées sans portail.

Entrée normale au numéro 17, tout comme le numéro 19.

19 et 21 rue Branly

Selon Philippe Goldman, ces deux maisons appartenaient au XVIII ° siècle à la famille Bonnet de Genetoy.

Le numéro 19 resta dans cette famille.
Le numéro 21 fut vendu aux Jésuites et à la fin du XVIII° siècle, elle était occupée par Louis Augier qui en était locataire.

Le passage casse cou

 

Le passage casse-cou entre les N° 21 et 23

Le 23 appartenait aux Augustins et les Jésuites obtinrent l'autorisation d'ouvrir un passage entre le haut et le bas des deux rues, en traversant les deux maisons, c'était en 1683.

 

Le portail N° 21 et le passage casse-cou

L'épisode est intéressant, car il y eut une vraie enquête, et la nouvelle rue très très étroite, des escaliers sera appelée le passage casse-cou.
Il s'agissait d'un raccourci pour les Jésuites qui avaient acheté à cette époque l'hôtel des Echevins.
On notera que le maire de Bourges Clément de Beauvoir possédait le N° 23, achetait une partie de la maison d'à côté.
On notera aussi qu'en 1682, la ville qui occupait " pour ses échevins " l'hôtel des Echevins actuel s'en alla au Palais Jacques Cœur, et les Jésuites récupèrent ce lieu qui jouxtait leur collège.

Hôtels et portails des numéros 23 - 25 et 27 rue Branly


Les portails N° 23, puis 25 et 27

25 rue Branly

Rien à dire, aucune information sur ce portail et cette maison.

Le N° 25

27 rue Branly

Cette maison N° 27 a un beau portail du XVII ° siècle, et à l'intérieur de la cour, se trouve une façade du XVI° siècle, avec une tourelle d'escalier en pierre.
A la fin du XVII ° siècle, elle aurait appartenu à Charles Riglet qui était le " sieur de Limaye ".

 

 

J'ai eu la chance de visiter cet immeuble, qui appartenait à un de mes amis, Manuel Niéto. A ce moment il était décédé et la maison du 27 servait de chambres d'hôtes.

 

29 rue Branly

Cette maison à l'entrée ci-dessus marron, elle fut sans doute habitée par la famille Bouer.
Elle est située en face de l'hôtel de Blosset.

Hôtel Grenouillet : 31 rue Branly

Belle demeure assise sur les murailles, surplombant la rue Mirebeau. C'est un hôtel du XVIII ° avec une porte Louis XVI.

On sait qu'au XIX ° siècle, cet hôtel appartenait à la famille Genouillet.

L'histoire est intéressante, car un Ludovic Grenouillet se maria avec la fille d'un banquier, Claude Dumont et il s'associa avec celui-ci.
Puis … il lui succéda, et en 1860, il donne cette affaire à un de ses employés , M. Bureau, qui redonna la banque à son neveu, lequel s'appelait Hervet : le début de la grande banque Hervet.

La cour intérieure est entourée de trois corps de bâtiment, le quatrième côté, qui longe la rue, étant occupé par les communs, de part et d'autre d'un grand portail plein cintre avec voussure concave. La porte a gardé sa menuiserie à imposte fixe, orné d'une jolie chute de feuillages sculptés. Les façades sur cour, sans abus d'ornements, sont bien ordonnancées, et le style sobre de l'ensemble correspond à une période assez avancée du 18e siècle, sans qu'il soit possible d'en préciser la date

 

Angle rue Branly et rue Coursarlon


A suivre

 

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