-
Le Tourisme
n'a jamais été considéré, jusqu'à
ces toutes dernières années comme une activité
importante à Bourges.
- Alors que la ville est historique
et possède des monuments de toute première valeur,
leur mise en évidence ne fut pas une priorité des
édiles locales.
- La raison n'est sans doute pas
simple, et l'on peut avancer certaines hypothèse sur cette
désaffection des Berruyers vis à vis de cette activité.
LE TOURISME
A BOURGES EN QUESTION
En premier lieu, il y a la légendaire
prudence des Berrichons. Ils veulent rester chez eux, ne
pas être ennuyés par quiconque. Dans l'Histoire,
Bourges n'a jamais été une cité de passage
des hordes barbares. Rester chez soi, entre Berrichon et ne pas
être dérangé.
La seconde raison est plus économique,
la ville de Bourges n'a jamais eu besoin des retombées
d'une industrie touristique, car, depuis 1870, la mono industrie
orientée vers l'armement a permis d'avoir du travail,
à la fois intéressant et "bien payé"
pour chaque génération. Une sécurité
dans le temps qui durera jusqu'en 1990.
Pour beaucoup, le touriste tient du
gadget. C'est une occupation de bénévoles qui
veulent faire connaître leur région. En aucun cas
il s'agit d'une activité de professionnels. Pour certains,
ce sont les oisifs qui font du tourisme et pas les classes laborieuses.
Aussi,
pendant des décennies, chacun à Bourges, conscient
de posséder d'illustres monuments ne faisait guère
d'efforts pour en faire profiter d'autres personnes; voyant plus
d'inconvénients, "ces touristes se garent en ville
à notre place", que d'avantages.
Il n'y a donc pas de culture du tourisme
à Bourges malgré quelques tentatives à partir
de 1902, de la part de personnalités locales qui s'engagent
dans ce combat
. Mais elles sont souvent découragés.
Jusqu'en 1995, il n'y avait pas de directeur
du tourisme à Bourges pas plus que de budget significatif.
C'était le travail opiniâtre des bénévoles.
A partir de 1995, sous la double impulsion d'une municipalité
nouvelle, mais aussi, et surtout, par la désagrégation
de l'industrie d'armement qui perd des milliers d'emplois en
quelques années, le tourisme à Bourges est pris
en considération avec trois phénomènes :
- la mise en place d'une structure professionnelle à l'Office
de Tourisme
- des subventions municipales annuelles très importantes
- une politique d'embellissement de la ville et d'animations
gratuites de haut niveau.
Pourtant rien n'est gagné, c'est
un combat continue, puisqu'il se trouve beaucoup d'obstacles,
aussi bien de la part d'élus qui trouvent "que le
tourisme coûte cher à la ville", que de certains
milieux commerçants qui restent très en retraits
vis à vis de cet aspect économique fort.
LES OBJECTIFS
DE LA VILLE EN MATIERE TOURISTIQUE :
Faire de BOURGES une destination touristique
principale
- c'est encore parfois perçu comme
une ville de passage, mais de moins en moins, car les choses
changent à grande vitesse.
Bourges devient véritablement une
grande ville touristique, orientée en particulier sur
le Tourisme Culturel.
La saison touristique commence au Printemps
de Bourges (avril) et se termine au 31 octobre, ce qui fait plus
de 6 mois.
La ville met en oeuvre de deux types
d'actions :
- l'embellissement continu de la ville
les aménagements urbains et paysagers
années font depuis une dizaine d'années, l'admiration
des Berruyers et des touristes. La mise en valeur du patrimoine,
depuis ces dernières années, est une grande réussite.
On peut citer :
- ronds points de la maison de la Culture
- la place de la Nation
- la place Etienne Dolet
- le pôle gare
- le petit jardin de l'Hôtel de Ville
devenu jardin Cardinal Lefèbvre
- l'animation de la ville en toute saison
il est fini le temps où le touriste
se lamentait car il n'y avait rien à voir ou rien à
faire les soirs d'été. Aujourd'hui, c'est totalement
changé, un touriste a parfois l'embarras du choix, et
souvent, à sa grande surprise, c'est gratuit.
Les dernières réalisations
:
- la mise en valeur du patrimoine historique
par une action continue pour développer le tourisme culturel.
La notoriété nouvelle de
la cathédrale Saint Etienne de Bourges qui a été
inscrite en 1992 au Patrimoine mondial de l'humanité par
l'UNESCO. Cette reconnaissance est fondamentale.
la Place Etienne Dolet est enfin requalifiée, on en parlait
depuis Laudier, cela a été fait avec le projet
conçu par le grand architecte Bernard Huet. Il n'y a plus
d'automobiles sur cette place de la cathédrale, on est
revenu au début du siècle, la beauté et
les touristes en plus.
De même le petit jardin de l'Hôtel
de Ville devenu jardin Cardinal Lefèbvre, c'est un merveilleux
endroit, c'est un lieu tout à fait magique.
Signalons l'aide au ravalement des façades
du centre historique, la mise en valeur des maisons en pan de
bois....
- Pour réussir cet embellissement
dans lequel la ville a toujours été moteur, tout
le monde s'y est mis, le résultat c'est :
Pour l'Hôtel Lallemant, un petit joyau redécouvert
La façade de l'Hôtel Dieu dont la fin des travaux
est prévue en 2004.
Et il faut citer pour mémoire les deux monuments d'Etat
:
Le palais Jacques Cur avec la réfection de la façade,
pour les 600 ans de la naissance du Grand Argentier et le portail
sud de notre cathédrale qui a retrouvé sa beauté
de 1170.
La signalétique patrimoniale
(1996)
Un rappel, à propos de la signalétique
patrimoniale, les lutrins, accroches murales et panneaux, au
total 50 panneaux de bonne qualité permettent de découvrir
la richesse du patrimoine pour les Berruyers et les Touristes.
L'Office de Tourisme
Mais les Touristes, il faut aussi aller
les chercher, les informer, les bien accueillir, leur proposer
des thèmes de visites, les aider, et là, l'Office
de Tourisme joue un rôle considérable.
Une équipe très professionnelle, très soudée
améliore de manière continue :
- ses documents, (à qui on a redonné des couleurs)
- ses propositions de visites guidées avec le service
du patrimoine
- la qualité de l'accueil, avec l'application des normes
AFNOR
Quant au camping municipal qui embellit,
il a été primé pour la qualité de
son entretien.
L'animation
:
Il faut signaler l'animation d'été,
Un été à Bourges de l'Agence culturelle
dirigée par Michel Pobeau c'est une animation de qualité
et gratuite tous les soirs de l'été, pendant 3
mois, ce qui est assez unique. Près de 50 000 spectateurs
chaque année.
Il faut aussi insister sur les musées
gratuits : les touristes en sont ravis et très étonnés.
Enfin, la création d'un parcours
unique en Europe, Les Nuits Lumière, largement plébicitées
par tous les Berruyers lors des 3 jours ou nuits qui ont suivi
le 31 décembre. Une animation originale, attractive et
gratuite.
C'est un " plus " considérable pour la vie touristique.
Les projets
à venir en matière touristique :
- L'extension de l'Office de Tourisme vers
la maison "Garnier" qui deviendra en 2003, la Maison
du Tourisme et du Patrimoine" pour optimiser l'accueil du
public.
- Aménager l'espace Victor Hugo
pour faciliter l'accès à l'Office de Tourisme.
- Faciliter l'accès aux lieux touristiques
et culturels des personnes handicapées ou à mobilité
réduite.
- Dans les projets, se trouve l'amélioration
des conditions d'accueil des campings cars.
Et puis la réalisation pour 2005 d'un guide touristique
édité par Gallimard.
- Une réflexion sur le stationnement
des autocars lorsqu'ils viennent plusieurs jours. Eugène
Brisson, son stationnement, ses toilettes, c'est un grand progrès
mais ça commence à poser des problèmes ,
il y a beaucoup d'autocars, même l'hiver.
- Analyser quelle forme de stratégie
commerciale suggérer pour répondre à l'afflux
des touristes, par exemple le dimanche ou la semaine entre midi
et quatorze heures ... etc.
Internet : http://www.bourgestourisme.com/
LES 28, 29 et 30 septembre 2005 se sont
déroulées à Bourges les 5° ASSISES NATIONALES
DU TOURISME URBAIN, avec plus de 60 villes représentées
et plus de 200 professionnels du tourisme.
Bourges se positionne comme une des
grandes villes touristiques de France.
COMPLEMENT
: HISTOIRE DU TOURISME
Le terme "touriste"
Le terme français nous dit Corbin
dans son livre l'avènement des loisirs est utilisé
par Stendhal dans ses "mémoires d'un touriste"
qu'il publie en 1838. Cela désigne le voyageur parti pour
occuper son temps à sa culture personnelle.
Le "tour" c'est la circularité, le touriste
revient à son point de départ.
Le voyage désigne "le chemin à parcourir".
Des auteurs ont écrit sur le voyage, Mérimée,
Hugo, Dumas, Stendhal, Pierre Loti
etc.
Définition du Tourisme
Notion parfois floue, que les organisme
ont cherché à codifier.
Court séjour
Vacances
Tourisme de santé, cure
Tourisme d'affaires
Pèlerinages, manifestations sportives (JO)
Tourisme scolaire
Il doit être d'une durée de
1 à 3 nuits, et moins de 1 an !
Il y a aussi des variantes nationales,
ainsi, aux USA, il faut se déplacer à au moins
100 milles, c'est à dire 160 Km de chez soi.
En Grande Bretagne, il faut au moins une nuit sans condition
de distance.
On parle souvent du Tourisme d'aujourd'hui
comme d'une "industrie", les puristes affirment que
ce terme est incorrect. Il y a des industries au service du tourisme,
mais c'est "un assemblage de services non stockables à
l'inverse des produits manufacturés issus de l'industrie".
Pour l'INSEE, Vacances, c'est un séjour
de 4 jours consécutifs ou davantage passés hors
du domicile pour des motifs autres que professionnels ou de santé.
Les organismes de Touristes
Les CDT Comité Départemental
du Tourisme, il y en a 96, il est sous forme associative et il
élabore la politique touristique du départemental.
Il est financé par le Conseil général.
Les commissions départementales
d'action touristique (CDAT) donnent leur avis au préfet.
(classement, agrément, camping
).
Les pays d'accueil avec élus, responsables
professionnels.
Les Syndicats d'Initiative et Offices de
Tourisme (OTSI), constitués sous la loi 1901, service
de renseignements et d'accueil et ils participent à la
mise en valeur des richesses touristiques locales.
Il y en a 3000 en France regroupés au sein des UD, UR
..
Appliquant la gratuité des services, ils reçoivent
des cotisations de leurs membres, des subventions municipales,
des groupements professionnels, des Chambres de Commerce
.
Certains Offices sont municipaux, surtout
dans les stations classées.
Les guides
Les premiers guides apparaissent dans la
première moitié du XIX e siècle, avec Murray,
Joanne, Baedeker. Ils répertorient les sites et les classent.
Ils imposent les "curiosités
à ne pas manquer".
Pour Louis Hachette, c'est un moyen de lutter contre le désuvrement
dans les transports, en train par exemple, qui sont assez lents.
Les mots nouveaux du Tourisme apparaissent, comme "point
de vue" ou encore "curiosités" et "panoramas".
Adolphe Joanne écrit " l'itinéraire
peut être diminué, allongé ou modifié
de mille manières et fait voir à peu près
les principales curiosités des environs de bade et de
la Foret Noire".
Ces guides peuvent avoir 200 pages.
Le Touring Club édite ses guides
à partir de 1897.
C'est le Guide Bleu qui va condenser l'information.
Il contracte l'information sur une région.
Syndicats d'initiative :
Le premier SI est fondé à
Cauterets en 1884 et le second à Grenoble en 1889. Ces
organismes sont issus des communes et ils esquissent un marché
du tourisme. Ils regroupe,nt les commerçants et les hôteliers,
c'est dans les villes de montagne ou de stations balnéaire.
A la veille de la Grande Guerre, il y a 312 SI régionaux.
C'est Alexandre Millerand, ministre des
Travaux Publics en 1910 qui va créer l'Office national
du Tourisme, avec la loi du 24 septembre 1919. Cela prend en
compte l'organisation des SI.
L'HISTOIRE LOINTAINE DU TOURISME
Pour le spécialiste du Tourisme
et de son Histoire en France, Marc BOYER, le Tourisme remonte
au XVI e siècle, avec la Renaissance, la Réforme
et l'Humanisme.
Le Tourisme remonte, pour ces théoriciens à 1492
avec le départ de Christophe Colomb à la découverte
des indes ou des Amériques. Il se termine vers 1660 avec
l'arrivée de Louis XIV au pouvoir réel. Ensuite,
avec l'ère classique, c'est la sédentarité
et la vie à la cour, l'éloignement étant
considéré alors comme un exil.
Il n'y a pas de tourisme mais des voyages
et celui de Montaigne est exemplaire, il mêle une mission
diplomatique à Rome, il a des soucis de santé et
boit les eaux, et faut du "tourisme de pèlerinage
en s'arrêtant à Lorette. Mais il fait du vrai tourisme
en "allant à droite et à gauche" selon
l'humeur.
Sainte Beuve écrit à propos de ce premier touriste
"qu'il était très attentif à se conformer
aux usages du pays, il était appliqué à
tout voir, regarder
LE XVIII e siècle, les anglais découvrent
le tourisme
Ils ont inventé le grand voyage
éducatif qu'ils vont appeler "le tour".
Les stations balnéaires
C'est au XVIII e siècle que les
anglais "inventent" la station balnéaire. C'est
à Bath, à côté de Bristol. Et la noblesse
britannique commence à voir que la cure médicale
peut se transformer en plaisir.
Bath c'est le décors à l'antique.
La mode fait école avec Spa, puis
en Rhénanie.
Joanne écrit à propos de Bath, " c'est l'Eden
que des milliers de touristes français s'apprêtent
à visiter, dans un petit espace, tous les plaisirs du
monde et de la nature".
En France c'est le second empire qui
lance les stations balnéaires,
avec Vichy en 1853, Vittel l'année suivante, puis Contrexéville,
Plombières
etc Et il ne faut pas oublier Aix les
Bains.
Ce sont des villes de cure.
Au bord de la mer, les tentatives sont
timides mais antérieures, avec en particulier à
Dieppe en 1822, le comte de Brancas, sous-préfet, qui
invite la duchesse de Berry dans le premier établissement
de bains de mer fondé en France.
Chaque année, la cour se déplace, au mois de Juillet,
à Dieppe.
En 1835, on commence à parler et
à vanter une nouvelle station située à Biarritz,
ce sera la station préférée de l'impératrice
Eugénie sous le second Empire.
On trouve des parisiens, lyonnais et autres bordelais, mais aussi
des ducs castillans et des lords anglais.
Et puis se développent des stations
de bord de mer pour faire des cures, comme à Arcachon,
édifiées sous le second empire, c'est la station
de cure pour les tuberculeux.
On commence à croire aux bénéfices
de la mer sur la santé, et en particulier sur la santé
des enfants.
Puis c'est La Baule en 1923 et enfin l'exemple
le plus développé, avec Deauville. C'est le concept
de la station intégrée.
Les camps de vacances
C'est encore en Grande Bretagne que sont
créés les camps de vacances à vocation lucrative,
c'est l'ouvre d'un homme d'affaires, Billy Butlin. Sur une bande
de terrain, il installe chalets et pavillons autour desquels
sont concentrés des services et des moyens de distraction.
En France, il faut attendre la Libération,
même si quelques tentatives avaient été faites
à Catherville.
Les Maisons familiales de vacances d'inspiration chrétienne-
sociale sont crées.
Par Tourisme et Travail, et par les CE
d'inspiration CGT et du PC.
Le Club Med
A partir de 1959, une nouvelle structure
se met en place avec pierre Pfimlin et Bloch Lainé, ce
sont les VVF, Village Vacance Famille.
C'est la forme la plus achevée de ce modèle de
vacances encadrées dans le domaine du tourisme social.
Les paquebots
Maurice Chevalier dans l'entre deux guerres
est le symbole de ces voyages en paquebot. Il dira à propos
de ses voyage sur l'Ile de France, "une semaine calme, sans
téléphone, en plein air non pollué, à
choisir ses relations de voyage, la sieste, la vie au ralenti,
la lecture, la réflexion".
- L'hébergement
-
- Les hôtels en France :
- En 1975 = 16 188 hôtels 407 000
chambres
En 1989 = 20287 543 000
-
- Dans le Cher :
- En 1988 101 hôtels
1971 chambres
-
- Dans la région Centre
- En 1988 732 hôtels 14184 chambres
- Capacité hôtelière
des villes en 1990 :
Paris 80 000 chambres
Lourdes 13 000
Nice 10 000
Vichy 4500
- Stations touristiques (en 1990)
Deauville 1322
Quiberon 1321
Pau 1259
Morzine 1253
Les campings
En 1990 55 campings 2190 emplacements
Les Maisons familiales de vacances
:
Petits établissement à but
non lucratif
Arrêté du 26 février 1954.
Placées sous la tutelle du ministère de la santé.
(info de 1990)
Les Villages de Vacances
Décret du 25 mai 1968
Centre d'hébergement, à caractère commercial
ou non, avec prix forfaitaire
- sous forme associative VVF - Comités d'entreprise (grande
majorité)
- sous forme commerciale Club Méditerranée.
En 1979 528 Villages Vacances 171 000 lits
1987 715 242 000
Les Gîtes ruraux
Locations de vacances meublées situées
en espace rural.
Notion de Gîtes de France : location de 3 mois par an.
Gîtes ruraux appartenant à des propriétaires
privés
Gîtes communaux appartenant aux communes
Chambres d'hôte
Gîtes familiaux appartenant à des associations (
VVF, OCCAJ)
En 1989, les Gîtes de France regroupent
33 500 gîtes privés et 3700 communaux.
Auberges de jeunesse
En 1976 200 auberges 12 000 lits
En 1990 341 21 000 ( stagnation depuis 1985)
Stations thermales (en 1990)
Vichy 4566 chambres
Aix les Bains 2844
Dax 2421
Chatel Guyon 1708
Aix en Provence, Luchon, Le Mont d'Or, Evian
..
Les casinos ( 1989)
Divonne
Deauville
Cannes
Nice
. Charbonnière; Evian
Villes de Congrès (1989)
Paris 388 (Londres 261 Genève =
170, Bruxelles= 165
)
Strasbourg 82
Nice 40
Lyon 20
Montpellier 19
Les aéroports de France
Paris
Nice
Marseille
Lyon
Toulouse
Le Tourisme Culturel
Définition :
On va évoquer plus longuement le
tourisme culturel puisque c'est celui qui touche davantage notre
région. La région Centre, maos aussi Bourges. Le
département du Cher est davantage orienté sur le
tourisme vert et culturel.
Les Festivals :
c'est Jacques Copeau qui, le premier va créer un festival
de théâtre à Beaune en 1942. dans la cour
de l'Hôtel Dieu. Plus tard en 1947, Jean Vilar utilise
le Palais des Papes en Avignon.
Puis ce sont les Festivals de Jazz à Antibes, cinéma
à Cannes, musique et opéra à Aix et orange
ou La Chaise Dieu. et autre folklore.
Il y a une forte diversification avec le
carnaval de Nice, les fest-noz bretons, et autres fêtes
de l'andouilles à Aire sur la Lys.
On peut se poser la question du mot Tourisme
dans ces manifestations, en prenant le cas du Printemps de Bourges,
premier grand festival de musique en France.
- Il date de 1977
- recherche de touristes ?
- ce sont des festivaliers
- Quid de la cathédrale ?
- tentatives des points presse dans les musées de la ville.
- les Nuits lumière et les festivaliers ?
Les Musées
Le musée le plus fréquenté
de France, c'est
.. Beaubourg avec 7 millions de visiteurs,
il date de 1976..
Une architecture plus que contestée de Piano et Rogers.
Il a son musée d'art moderne, sa bibliothèque,
son centre de création c'est entre la raffinerie, le paquebot
et l'avion.
Les musées ont évolué.
Ils o,nt ressemblé à des "conservatoires académiques"
Depuis 30 ans, un effort de rénovation a été
entrepris avec :
- une hardiesse architecturale : Angers (château pour les
tapisseries et David d'Angers)
- des surprises comme le puits Couriot à Saint Etienne
pour la mine.
- une autre muséographie comme Argentomagus.
A Bourges :
- musées anciens des années 50 (du Berry, Lallemant)
- musée Estève totalement verrouillé.
- musée des MOF : inégal. Bien situé mais
conception ratée.
Des pistes plus positives :
- le muséum : muséographie remarquable, et évolution
continue.
La question de la rénovation de
nos musées mis gratuits en 1996, mais aussi le problème
du musée de l'armement.
A Bourges c'est un "plus", mais
nul ne vient à Bourges pour les musées. C'est un
moyen d'occuper agréablement le touriste.
Dans le Cher, cas du musée de la
sorcellerie à Concressault.
Le tourisme religieux ou les pèlerinages
Un seul chiffres est impressionnant : Lourdes
reçoit chaque année 5 millions de pèlerins.
Et Notre Dame de Salette dans les Alpes en reçoit 200
000.
Il y a la suite de la route de Saint Jacques
de Compostelle destination de pèlerinage pour l'Europe
entière. Puis les pèlerinages de Chartres, Ars,
Le Mont Saint Michel ou Lisieux.
On note aussi Fourvière, Montmartre,
Paray le Monial et proche de nous, Nevers.
Pourquoi Nevers ?
Vézelay ?
Le cas de Taizé est exemplaire,
c'est un tourisme religieux qui allie le tourisme vert et le
tourisme culturel.
Bourges et le tourisme religieux
La cathédrale : ce n'est pas un
lieux de tourisme sauf en 1190 !
Bourges est situé sur un des chemins
de Saint Jacques de Compostelle.
Le tourisme gastronomique
Qualité mondialement connue pour
les mets et les vins.
en savoir plus dans l'actualité
:
http://www.bourgestourisme.com/