- Les Bénédictines de
Saint Laurent, qui a une longue histoire qui débute
à l'époque de Charlemagne, c'est une abbaye de
femmes qui fait suite au Concile de Reims de 625 au cours duquel
l'évêque de Bourges, saint Sulpice demande que des
religieuses bénédictines viennent en Berry.
Les bâtiments seront implantées
en dehors des remparts de la Ville le long de la rivière
Yévrette, à proximité de la porte Gordaine.
- Le Couvent
de Sainte Claire qui était situé à
l'emplacement actuel de l'Institution Saint-Dominique vers la
place de la Nation. On situe cette création vers 1470,
l'archevêque de Bourges étant Jean Coeur. C'est
lui qui désire amener à Bourges des clarisses,
et plus particulièrement une branche réformée
par sainte Colette.
- Les Annonciades crées en
1502 ont été créées par Jeanne de
France, la fille de Louis XI, un article complet sur les Annonciades est disponible
sur cette encyclopédie.
- Le Carmel dont l'origine remonte
au temps des croisades, car à l'époque, des ermites
s'étaient retirés sur le Mont Carmel en Palestine.
La réforme religieuse est l'ouvre
de Sainte Thérèse d'Avila au XVI e siècle
et cet ordre devient cloîtré et contemplatif, avec
une règle particulièrement rigoureuse.
Le Carmel de Bourges date du 22 octobre
1617, après l'accord du roi Louis XIII. le lieu choisi
est proche de l'abbaye Saint Ambroix, le long de la rue Jean
Jaurès sur le lieu-dit "Le Bon Pasteur".
- Le Monastère de Notre-Dame
de la Visitation est présente à Bourges entre
1618 et la Révolution, il est situé rue de la Chappe,
vers Juranville. A l'origine, ce fut un ordre que Saint François
de Salle voulait sans voeux ni clôture, ce ne sera pas
le cas, la Visitation, en fait sera un ordre cloîtré
et rigoureux.
- Les Ursulines de Bourges est un
couvent situé entre la rue des Arènes et la Place
de la nation, à l'emplacement actuel du palais de justice.
Si l'origine de l'ordre remonte en 1506,
en Italie avec sainte Angèle de Mérici, pour s'occuper
des pauvres malades et instruire les jeunes filles, elles deviennent
des moniales, avec voeux et une vie cloîtrée à
partir du Concile de Trente vers 1550.
- L'abbaye Saint Ambroix est sans
doute aujourd'hui un des lieux les plus connu de Bourges, car
c'est devenu un restaurant important. L'histoire de l'Abbaye Saint Ambroix figure dans un
article spécial de cette encyclopédie.
- La congrégation de Notre Dame
vit à Bourges de 1652 jusqu'à la Révolution,
elle est située à Bourges entre la rue Joyeuse
et l'Yévrette. Elle avait été fondée
en 1597 par Pierre Fourrier et elle observait la règle
de saint Augustin, sans "clôture". Elle s'occupait
des filles pauvres.
- La Congrégation des soeurs
du Très Saint Sacrement appelé encore Couvent
des soeurs de La Charité. Il est situé en face
des Marais de Bourges, à l'est de la butte d'Archelet.
La surface occupée est de 42 230 M2.
Cette congrégation date de 1671,
et elle est à Bourges à partir de 1701. Comme d'autres
couvents, à la Révolution, l'Ordre est en difficultés.
Les Soeurs sont alors dispersées. Il faut attendre le
Concordat pour retrouver une activité en 1801.
Mais jusqu'à la fin du XIX e siècle,
la congrégation opère rue Littré, dans ce
lieu qui est aujourd'hui un lycée. C'est à partir
de cette époque que les soeurs s'installent dans ce couvent
gigantesque situé route de Saint Michel. Les travaux commencent
en 1877 et ne durent que quelques années, 3 à 4
ans semble-t-il (1876 - 1880). Sur cet emplacement situé
en bordure d'Yèvre, se trouvaient autrefois la maladredie,
c'est à dire l'hôpital des indigents.
Dans ce lieu à l'origine, il y avait
plus de 1000 soeurs et près d'une centaine de novices.
La Chapelle qui est magnifique date pour sa part de 1899. Elle
a une surface à elle-seule de 608 M2, et une crypte de
192 M2.
Les soeurs s'occupaient au début
du XX e siècle de l'enseignement, près de 20 000
élèves sur l'ensemble du diocèse de Bourges.
Ce fut la grande époque de la Congrégation.