LE CIMETIERE DES CAPUCINS
Le
plus ancien des cimetières de la ville date de 1792, il
remplaçait la multitude de cimetières qui entouraient
avant la Révolution chaque Eglise de la ville.
A lui seul, il mérite le déplacement, par la qualité
des sculptures qui surmontent les tombes anciennes. C'est aussi
le cimetière des personnalités locales et des grandes
familles de Bourges.
Ce cimetière est situé en
centre-ville, il est dans le quartier des Marronniers, vers la
place Malus.
- Il comprend deux parties distinctes :
- la partie ancienne, très ancienne,
dont l'emprise diminue d'année en année, et plus
haut, la partie moderne, composée de tombes contemporaines,
sans beaucoup de personnages historiques.
- Histoire du cimetière
des Capucins
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- Le plus ancien des cimetières de
la ville date de 1792, il remplaçait la multitude de cimetières
qui entouraient avant la Révolution chaque Eglise de la
ville.
A lui seul, il mérite le déplacement, par la qualité
des sculptures qui surmontent les tombes anciennes. C'est aussi
le cimetière des personnalités locales et des grandes
familles de Bourges.
Ce cimetière est situé en centre-ville, il est
dans le quartier des Marronniers, entre la place Malus et le
jardin de l'archevêché.
Il comprend deux parties distinctes :
- - la partie ancienne, très ancienne,
dont l'emprise diminue d'année en année et qui
comprend les massifs de 1 à 9,
- la partie plus moderne, composée de tombes contemporaines,
sur des massifs qui ont été renommés de
10 à 13. Il n'y a pas beaucoup de personnages historiques,
avec toutefois des tombes anciennes, plus ou moins bien entretenues.
- Il est installé à l'origine
sous le vent de la ville, pour les problèmes des odeurs.
- Ce cimetière a une superficie de
27 000 mètres carrés (c'est presque 3 hectares).
et il y a 3886 concessions qui sont actuellement répertoriées.
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- Une histoire lointaine
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- Il y avait dans les temps les plus lointains,
presque autant de cimetières que d'églises, c'est
à dire plus de 17 comme cela a été montré
précédemment.
- C'est à la Révolution que
le 16 juillet 1791, un écrit des officiers municipaux
de la Ville de Bourges au département du Cher signale
que " le cimetière qui sert à ensevelir ceux
qui décèdent sur la paroisse Saint-Etienne est
actuellement rempli de cadavres, qu'il deviendrait absolument
dangereux de continuer à la garnir, que d'ailleurs ce
cimetière est placé dans l'intérieur de
la Ville, et n'est point susceptible d'être agrandi ; qu'il
serait essentiel que ce cimetière fut placé, de
manière qu'il ne fut pas trop éloigné de
l'église paroissiale et cependant que les citoyens ne
fussent point incommodés par les exhalaisons qui pourraient
en sortir ".
- Et de proposer plusieurs terrains dont
un à l'emplacement d'un jardin dit des Capucins sur le
chemin de Bourges à Nevers, lequel est un bien national
et il faudrait accepter la construction d'un mur de six pieds
pour réaliser ce cimetière.
- Ce fut accepté et les quatre cimetières
en service, Saint-Ursin, Saint-Bonnet, Saint-Pierre-le-Guillard
et Saint-Pierre-le-Marché (Notre-Dame) furent supprimés,
et " à cet effet, le jardin des Capucins fut désigné
comme cimetière commun ".
- C'est donc dans l'année suivante,
en 1792 que ce cimetière nouveau fut livré aux
inhumations. (Le BMO de 1928 qui relate l'Histoire des cimetières
de Bourges a été écrit par Edmond Jongleux
et signale que " les Corporations religieuses ayant été
supprimées, on pensa à mettre à exécution
la délibération du 10 mars 1776).
- Le nouveau cimetière fut à
l'origine divisé en 8 massifs et jusqu'en 1836, il recevait
les inhumations de toute la ville.
A partir de 1827, l'augmentation de la population fit en sorte
qu'un second cimetière devenait indispensable, ce sera
Saint Lazare.
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- L'évolution du cimetière
des Capucins
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- A l'origine, le cimetière des Capucins
a une superficie de moins de un hectare, 7315 M2 (73 ares et
15 centiares comme les documents l'indiquent), limité
au nord par la route de Tours à Nevers, à l'est
par un chemin se greffant sur cette voie et conduisant au fin
Renard et au sud par des terres.
Il dessert alors deux paroisses, la Cathédrale et celle
de Saint-Pierre-le-Guillard et c'est en 1827 qu'il est agrandi
pour la première fois, portant sa surface à 2 hectares
51 ares et 22ca, soit 25 122 mètres carrés. La
porte principale est route de Nevers. A cette époque,
en 1873, c'était une porte pleine en bois de chêne
- Puis 40 ans plus tard, au cours des années
1846, et suivantes, il fut décidé d'agrandir encore,
mais il faudra attendre 4 ans pour que les négociations
se fassent alors qu'il n'y avait aucun désaccord de personne,
et les 10 propriétaires de terrains jouxtant le cimetière
vendirent leur bien à la ville en 1850 (soit 1,78 hectares
ou 0,17?) pour la somme totale de 10 000 francs.
Le chiffre actuel serait de 2,7hectares.
- Par la suite, en 1895, on construisit
un caveau provisoire, un ossuaire et un logement pour le gardien.
- En 1910, un four est édifié
pour incinérer les planches des cercueils provenant des
fosses désaffectées.
- Il y aurait actuellement 3386 tombes.
Car en 1928, il y avait :
- 3 massifs comprenant 1982 fosses.
- 50 concessions centenaires
- 2583 concessions perpétuelles.
- Le cimetière des Capucins de manière
régulière sera complet et même avec des artifices
et autres destructions de tombes, il fallait avoir à Bourges
un autre cimetière. Ce sera au 1 er août 1836 que
le cimetière Saint Lazare fut construit. Le cimetière
des Capucins étant alors fermé pendant trois ans
et la même mesure sera prise dix ans plus tard pour désengorger
ce cimetière préféré des Berruyers.
- Un caveau en 2015 pour 2 M2 est d'un coût
de 1356 euros pour 50 ans et 853 euros pour 30 ans et il n'y
a plus de concessions perpétuelles.
Une case au colombarium est à 809 euros pour 30 ans et
612 euros pour 15 ans.
- Le cimetière des Capucins, comme
les 5 autres est ouvert selon la saison de 8 h du matin jusqu'à
17 h l'hiver et 18 h au printemps et l'automne et enfin 19 h
les 3 mois d 'été, juin, juillet août !
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- Tombes, caveaux et chapelles
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- La chapelle funéraire est organisée
comme l'édifice religieux avec, généralement,
le chur séparé de la nef par une marche et
l'autel adossé au mur selon l'organisation spatiale de
l'église avant le concile du Vatican II. Mais cette construction
est dédiée au souvenir de la famille et, souvent,
au "patriarche", et non pas au culte.
- Une tombe est le lieu où sont déposés
les restes du corps mort. Ce lieu est ensuite comblé ou
recouvert. Cet acte, appelé inhumation, est intentionnel
au sens anthropologique et s'accompagne généralement
d'un rituel.
- Le mot tombe vient du grec ancien tymbos
qui désigne ici " le tertre, la butte de terre "
qui est le résultat d'un acte funéraire, à
savoir le creusement d'une fosse d'ensevelissement.
" Tombe " et sépulture (du latin sepulcrum,
le sépulcre, sepelio, ensevelir) sont a priori synonymes
mais si la sépulture désigne bien le rituel funéraire
accompagnant l'inhumation, elle signifie aussi, le lieu d'inhumation
lui-même (fosse, tombe à inhumation, mausolée)3.
En architecture, un caveau funéraire est une pièce
maçonnée construite en sous-sol des églises,
des chapelles, des cimetières et destinée à
recevoir, à même le sol, exposés sur des
tréteaux ou dans des cavités aménagées
dans les parois, des cercueils ou sarcophages, voire des urnes
funéraires (le petit caveau est appelé dans ce
cas " cavurne "). Ce type de sépulture s'oppose
à l'inhumation en pleine terre pour laquelle le cercueil
est en contact direct avec la terre, le " caveautin "
(appelé aussi " fausse-case de fond ", il s'agit
d'un petit caveau sans fond) représentant un compromis1
entre ces deux types de sépultures.
- On appelle caveau aujourd'hui une simple
fosse maçonnée dans le sol d'un cimetière,
fermée en surface par une plaque de pierre recouverte
d'une pierre tombale, d'une stèle, d'un prie-Dieu ou d'un
soubassement, et destinée aux cercueils des membres d'une
famille. En France, selon la taille et le règlement particulier
du cimetière, le caveau funéraire peut recevoir
entre un et dix cercueils que l'on dépose les uns au-dessus
des autres dans des cases en les séparant par des plaques
de béton, la dernière case supérieure formant
un vide sanitaire. Il en existe plusieurs types selon le matériau
de construction employé (béton coulé, éléments
préfabriqués à partir de ciment armé
vibré, couronnes empilées à partir de béton
armé vibré, monobloc étanche à partir
d'un seul bloc en béton vibré) et les configurations
: caveau hors sol (enfeu), semi-enterré ou enterré,
les caveaux enterrés pouvant être à cases
simples ou doubles, à tiroirs simples ou doubles, avec
ou sans mur de refend.
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- Les symboles du cimetière
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- On trouve dans la partie ancienne de nombreuses
chapelles qui sont historiques mais pas entretenues, et le plus
souvent vandalisées.
Et c'est ainsi que les vitraux dont certains de Charles Jurie,
datent du XIX ° siècles sont cassés et parfois
ont disparu !
- Comme dans tous les cimetières
anciens et historiques, on trouve une symbolique de la mort,
avec selon Thérèse Legras, la chouette qui apparaît
sur de nombreux monuments.
- De même le sablier ailé,
c'est le passage inexorable du temps; chaque grain de sable pouvant
représenter un jour de notre vie. Le sablier comporte
régulièrement des ailes de colombe ou d'ange, tous
deux messagers de Dieu, comme si l'instrument de la mesure du
temps devenait, avec le décès, l'âme que
la colombe ou l'ange va acheminer au ciel.
Dans certaines représentations, il s'agit d'ailes de chauve-souris,
le mammifère qui vole dans la Nuit, dans la Mort.
Par son côté réversible, le sablier évoque
la faculté d'une nouvelle vie ou de la vraie vie, selon
les convictions de chacun, si on retourne cet instrument de la
mesure du temps.
Dans certains cimetières, des sabliers possèdent
une aile de colombe et une autre de chauve-souris. Les deux compartiments
peuvent représenter le ciel et la terre.
- La colonne brisée
La colonne est la vie et constitue une forme particulière
de l'arbre de vie, trait d'union entre la terre et le ciel.
Brisée, elle évoque la mort prématurée
d'un jeune homme ou d'un homme en pleine force de l'âge
(généralement entre 16 et 40 ans) et, plus rarement,
la mort prématurée d'une jeune femme; en effet,
la colonne évoque aussi le phallus et l'érection.
Certaines tombes sont surmontées de la colonne brisée
avec le chapiteau reposant volontairement auprès du socle.
Des plaques scellées sur des tombes représentent
un éclair venant briser la colonne. L'éclair signifie
la volonté divine de mettre un terme à la vie.
La colonne brisée fait partie de la symbolique chère
aux libres penseurs du XIXe ou du début du XXe siècle,
sans qu'on puisse parler d'automatisme, comme toujours avec les
symboles. C'est ainsi que, par ailleurs, le passant pourra découvrir
une colonne brisée ornée d'une croix et d'une palme.
Des monuments aux morts ou des tombes de soldats des deux guerres
mondiales peuvent épouser logiquement la forme de la colonne
brisée
- Le chien peut être présent,
c'est lui qui conduit les âmes des morts vers leur suite
- La chauve-souris
La chauve-souris est surtout présente par ses ailes entourant
le sablier. La chauve-souris se déplaçant dans
la nuit, la nuit étant assimilée à la mort,
le mammifère achemine l'âme-sablier vers son lieu
de destination.
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- Le flambeau retourné
- La flamme suggère la vie. Contenue
dans un flambeau retourné, elle va inexorablement s'éteindre
par le manque d'oxygène; ces symboles suggèrent
dès lors la mort. Ils peuvent aussi représenter
l'espoir dans la Résurrection, car le flambeau remis dans
sa position normale, la flamme rejaillira.
Le flambeau représente l'enveloppe corporelle humaine,
et la flamme, l'âme qui s'échappe lors du décès.
Dans certaines régions, le flambeau retourné est
indicatif de la sépulture du libre penseur.
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-
- La flamme
La flamme évoque la vie. Elle peut aussi suggérer
le souvenir vivace et la transmission, c'est pourquoi une flamme
perpétuelle brûle au-dessus de la tombe du soldat
inconnu et que le relais sacré consiste en le passage
d'une région à l'autre de la flamme du souvenir.
Elle est régulièrement présente dans l'image
du Phénix.
La flamme peut aussi représenter la pensée qui
permet d'orienter la marche dans les ténèbres.
Elle se retrouve dès lors sur la tombe de libres penseurs
qui assimile les ténèbres aux dogmes et à
l'obscurantisme. Elle sort de flambeau ou de la lampe à
huile.
Une autre interprétation de la flamme est la transfiguration
de l'âme qui s'échappe du corps avec la mort qu'on
retrouve surmontant la lampe à huile ou s'échappent
du flambeau droit ou retourné.
- Mais on a aussi des sculptures qui sont
en hauteur et qui résistent toujours !
C'est la vierge ou un ange comme celui de Corbin agenouillé
ou encore l'ange de la Résurrection qui tient dans ses
mains les trompettes de la renommée
.
- L'ange est le messager de Dieu, l'exécuteur
de la volonté divine. Les bras étendus et les ailes
déployées, l'ange protège les défunts.
Il est parfois représenté comme déposant
des fleurs sur la tombe, en signe d'amour. En fonction de son
faciès, il exprime le chagrin lié à la disparition
de l'être cher. Porteur d'une trompe, l'ange est annonciateur
du Jugement dernier et de la Résurrection.
- Les anges ont dans l'iconographie des
cimetières contemporains une place importante. Celle d'abord
de créature céleste médiatrice entre ciel
et terre, intercesseur et psychopompe de " l'âme ravie
". L'ange à la trompette, annonciateur de la fin
du monde, traduit la foi de son commanditaire en la résurrection.
L'ange peut être aussi le double incorporel du mort passé
dans l'au-delà et " pareil aux anges ". Il tend
alors à s'individualiser dans le portrait d'une morte
juvénile. L'angelot signale " un ange au ciel ",
une tombe enfantine. L'ange peut être enfin la figure allégorique
de la foi chrétienne, mais aussi le génie païen
de l'Immortalité. L'ange est au cimetière un marqueur
d'identité religieuse d'intensité variable et parfois
ambigu.
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- Le crâne
et les os allongés sont les images réalistes de
ce qui restera du corps. Si le crâne et les os figurent
au centre d'un triangle, ils sont les restes d'Adam, le triangle
représentant le Golgotha dont l'étymologie signifie
"crânes". Le Christ y ayant été
crucifié pour racheter la première faute d'Adam,
le cycle est en quelque sorte achevé.
Cette représentation a longtemps symbolisé la mort;
ainsi sur les dalles funéraires des églises anciennes.
Au XIXe et, surtout, au XXe siècle, ce symbole a été
largement supplanté par la croix.
Ils constituaient les ossuaires, constructions correspondant
à la préoccupation de la Résurrection.
Si le crâne et les os figurent au centre d'un triangle,
ils sont les restes d'Adam, le triangle représentant le
Golgotha dont l'étymologie signifie "crânes".
Le Christ y ayant été crucifié pour racheter
la première faute d'Adam, le cycle est en quelque sorte
achevé.
Des croix ravivent la représentation du Moyen-Âge
où elle voisine avec un crâne, celui d'Adam, dont
le Christ était venu racheter la faute originelle.
Si les os allongés sont identifiés comme les tibias,
ils suggèrent la terre, en opposition au crâne,
l'organe le plus proche du ciel.
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- Le hibou (ou la chouette)
L'oiseau qui vit la nuit - est surtout présent sur la
sépulture de libres penseurs car il symbolise Athéna,
la déesse de la sagesse en Grèce. Il est donc une
personnification de la connaissance qui parvient à vaincre
l'ignorance et ses ténèbres.
- La faux est un attribut de Chronos, de
Saturne, les personnifications du temps et de la Mort, suggérées
par un squelette. Outil tranchant qui coupe le blé, la
faux égalise les êtres humains au moment de la mort.
Elle peut être représentée tenue par un squelette.
La faux peut être présente comme élément
de la panoplie d'outils de l'agriculteur.
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- La faucille
- La faucille, outil de la moisson comme
la faux, peut symboliser la mort dans le cycle de la vie et,
en même temps, annoncer la naissance, la renaissance ;
l'épi devant être séparé de la tige.
La lame est forme de lune suggère la nuit et la mort.
Un enfant, par exemple, peut couper au moyen de la faucille la
tige de la fleur-vie. Entrecroisée avec un marteau, la
faucille se distinguera sur la tombe d'un membre du parti communiste.
Le marteau, ici, représente l'ouvrier et la faucille,
le paysan unissant leurs efforts pour un mieux être.
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- L'ouroboros
est le serpent qui se mord la queue, constituant ainsi le cercle
; il est une évocation de l'éternel retour, de
la mort et de Résurrection, de l'éternité.
Il représente la continuité, la perfection, le
soleil, Dieu.
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- La couronne mortuaire
La couronne est symbole d'éternité par le cercle
qu'elle épouse, forme sans début ni fin.
Elle peut être constituée de tiges de pavot (sommeil
éternel), de laurier ou de chêne (gloire), de lierre
(éternité et attachement), d'immortelles (immortalité),
de pensées (souvenir, libre pensée), de roses (amour),
de fleurs variées
La couronne végétale est souvent, à la fois
mort et promesse de naissance, par le fait que la tige a été
arrachée ou coupée, mais qu'elle comporte fruits
ou fleurs.
La couronne mortuaire peut symboliser l'élection paradisiaque,
la promesse de la vie éternelle et la couronne du Christ.
- Quelques personnages
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-
On trouve au hasard d'une promenade, la
tombe de Paul Adrien Bourdaloue,
c'est le "Bourdaloue ingénieur", en forme de
pyramide pour évoquer son épopée industrielle
en Egypte lors du creusement du canal de Suez. Au pied de cette
tombe, a été placée une borne de niveau
donnant l'altitude du lieu, puisque ces lignes dite "de
niveaux" sont une des grands avancées de cet homme.
C'est là, dans ce cimetière
que demeure à jamais Michel
de Bourges, " l'ami " de Georges Sand, Il est
dans une tombe très simple, et dont la dégradation
a nécessité une restauration en 2005. Il est enterré
dans un caveau familial, mais son épouse est dans celui...
d'à côté.
On trouve aussi la tombe du colonel
Leclerc, que Napoléon taquinera la veille d'Austerlitz.
Il viendra prendre sa retraite à Bourges, son régiment
étant alors supprimé. Et il recevra la Légion
d'Honneur promise par Napoléon 1 er... au milieu du XIX
e siècle, loirs de la visite du "neveu", Napoléon
III.
Une colonne trône à l'entrée
du cimetière, elle paraît bien mystérieuse
, et pour certains, cette tombe est celle dite "des francs-maçons",
mais rien n'a été découvert à ce
jour. Les recherches continuent. Elle a été faite
par Parajon.
En bordure d'une allée, une sculpture
de Rodin est discrètement placée sur une tombe
du début du siècle, celle d'un haut-fonctionnaire
de la culture, M Georges Hecq.
Quant au tombeau de la famille Villatte,
un des grands sculpteurs de Bourges, c'est un des fils, Torello,
qui exécutera le buste de son père Jean Baptiste
au-dessus de l'édifice.
Dans la partie plus moderne, on découvre
la tombe de la famille HERVET, et en lisant les noms, on peut
voir l'ensemble de la dynastie de Georges à Henri.
Parmi les mystères de ce cimetière,
la colonne dite "des francs-maçons", qui est
assez curieuse pour ne pas dire mystérieuse. Elle comporte
des sculptures tout à fait remarquables, avec les chauves
souris et autres sabliers. Mais ce ne me semble pas une symbolique
maçonnique. Il n'y a pas d'équerre ni de compas....
De nombreux maires de Bourges sont aussi
enterrés dans ce cimetière des Capucins.
Et aussi 6 soldats de la Grande Armée
de Bonaparte :
- - Joseph Leclerc
- - Jean Jacques Sabathier
- - Jean Baptiste Augier
- - Pierre Hippolyte Urban Chauchar
- - Auguste Marie Joseph Pétry
- - Thomas Limosin.
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- Et le 2 décembre 2009, anniversaire
de la bataille d'Austerlitz, une délégation de
membre de la Légion d'Honneur sont venus honorés
en grande tenue napoléonienne ces 6 soldats.
- Voir aussi les autres cimetières
de Bourges >>> cliquer
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