le cimetière des Capucins - Roland Narboux - Bourges Encyclopédie

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LE CIMETIERE DES CAPUCINS DE BOURGES
Par Roland NARBOUX

C'est le cimetière mythique de Bourges. Celui qui ressemble à un livre d'Histoire.

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Version 2016

 

LE CIMETIERE DES CAPUCINS

cimetière des Capucins de BourgesLe plus ancien des cimetières de la ville date de 1792, il remplaçait la multitude de cimetières qui entouraient avant la Révolution chaque Eglise de la ville.
A lui seul, il mérite le déplacement, par la qualité des sculptures qui surmontent les tombes anciennes. C'est aussi le cimetière des personnalités locales et des grandes familles de Bourges.

Ce cimetière est situé en centre-ville, il est dans le quartier des Marronniers, vers la place Malus.

Il comprend deux parties distinctes :
la partie ancienne, très ancienne, dont l'emprise diminue d'année en année, et plus haut, la partie moderne, composée de tombes contemporaines, sans beaucoup de personnages historiques.
Histoire du cimetière des Capucins
 
 
Le plus ancien des cimetières de la ville date de 1792, il remplaçait la multitude de cimetières qui entouraient avant la Révolution chaque Eglise de la ville.
A lui seul, il mérite le déplacement, par la qualité des sculptures qui surmontent les tombes anciennes. C'est aussi le cimetière des personnalités locales et des grandes familles de Bourges.
Ce cimetière est situé en centre-ville, il est dans le quartier des Marronniers, entre la place Malus et le jardin de l'archevêché.
Il comprend deux parties distinctes :
- la partie ancienne, très ancienne, dont l'emprise diminue d'année en année et qui comprend les massifs de 1 à 9,
- la partie plus moderne, composée de tombes contemporaines, sur des massifs qui ont été renommés de 10 à 13. Il n'y a pas beaucoup de personnages historiques, avec toutefois des tombes anciennes, plus ou moins bien entretenues.
Il est installé à l'origine sous le vent de la ville, pour les problèmes des odeurs.
Ce cimetière a une superficie de 27 000 mètres carrés (c'est presque 3 hectares). et il y a 3886 concessions qui sont actuellement répertoriées.
 
Une histoire lointaine
 
Il y avait dans les temps les plus lointains, presque autant de cimetières que d'églises, c'est à dire plus de 17 comme cela a été montré précédemment.
C'est à la Révolution que le 16 juillet 1791, un écrit des officiers municipaux de la Ville de Bourges au département du Cher signale que " le cimetière qui sert à ensevelir ceux qui décèdent sur la paroisse Saint-Etienne est actuellement rempli de cadavres, qu'il deviendrait absolument dangereux de continuer à la garnir, que d'ailleurs ce cimetière est placé dans l'intérieur de la Ville, et n'est point susceptible d'être agrandi ; qu'il serait essentiel que ce cimetière fut placé, de manière qu'il ne fut pas trop éloigné de l'église paroissiale et cependant que les citoyens ne fussent point incommodés par les exhalaisons qui pourraient en sortir ".
Et de proposer plusieurs terrains dont un à l'emplacement d'un jardin dit des Capucins sur le chemin de Bourges à Nevers, lequel est un bien national et il faudrait accepter la construction d'un mur de six pieds pour réaliser ce cimetière.
Ce fut accepté et les quatre cimetières en service, Saint-Ursin, Saint-Bonnet, Saint-Pierre-le-Guillard et Saint-Pierre-le-Marché (Notre-Dame) furent supprimés, et " à cet effet, le jardin des Capucins fut désigné comme cimetière commun ".
C'est donc dans l'année suivante, en 1792 que ce cimetière nouveau fut livré aux inhumations. (Le BMO de 1928 qui relate l'Histoire des cimetières de Bourges a été écrit par Edmond Jongleux et signale que " les Corporations religieuses ayant été supprimées, on pensa à mettre à exécution la délibération du 10 mars 1776).
Le nouveau cimetière fut à l'origine divisé en 8 massifs et jusqu'en 1836, il recevait les inhumations de toute la ville.
A partir de 1827, l'augmentation de la population fit en sorte qu'un second cimetière devenait indispensable, ce sera Saint Lazare.
 
L'évolution du cimetière des Capucins
 
A l'origine, le cimetière des Capucins a une superficie de moins de un hectare, 7315 M2 (73 ares et 15 centiares comme les documents l'indiquent), limité au nord par la route de Tours à Nevers, à l'est par un chemin se greffant sur cette voie et conduisant au fin Renard et au sud par des terres.
Il dessert alors deux paroisses, la Cathédrale et celle de Saint-Pierre-le-Guillard et c'est en 1827 qu'il est agrandi pour la première fois, portant sa surface à 2 hectares 51 ares et 22ca, soit 25 122 mètres carrés. La porte principale est route de Nevers. A cette époque, en 1873, c'était une porte pleine en bois de chêne
Puis 40 ans plus tard, au cours des années 1846, et suivantes, il fut décidé d'agrandir encore, mais il faudra attendre 4 ans pour que les négociations se fassent alors qu'il n'y avait aucun désaccord de personne, et les 10 propriétaires de terrains jouxtant le cimetière vendirent leur bien à la ville en 1850 (soit 1,78 hectares ou 0,17?) pour la somme totale de 10 000 francs.
Le chiffre actuel serait de 2,7hectares.
Par la suite, en 1895, on construisit un caveau provisoire, un ossuaire et un logement pour le gardien.
En 1910, un four est édifié pour incinérer les planches des cercueils provenant des fosses désaffectées.
Il y aurait actuellement 3386 tombes.

Car en 1928, il y avait :
- 3 massifs comprenant 1982 fosses.
- 50 concessions centenaires
- 2583 concessions perpétuelles.
Le cimetière des Capucins de manière régulière sera complet et même avec des artifices et autres destructions de tombes, il fallait avoir à Bourges un autre cimetière. Ce sera au 1 er août 1836 que le cimetière Saint Lazare fut construit. Le cimetière des Capucins étant alors fermé pendant trois ans et la même mesure sera prise dix ans plus tard pour désengorger ce cimetière préféré des Berruyers.
Un caveau en 2015 pour 2 M2 est d'un coût de 1356 euros pour 50 ans et 853 euros pour 30 ans et il n'y a plus de concessions perpétuelles.
Une case au colombarium est à 809 euros pour 30 ans et 612 euros pour 15 ans.
Le cimetière des Capucins, comme les 5 autres est ouvert selon la saison de 8 h du matin jusqu'à 17 h l'hiver et 18 h au printemps et l'automne et enfin 19 h les 3 mois d 'été, juin, juillet août !
 
 
Tombes, caveaux et chapelles
 
La chapelle funéraire est organisée comme l'édifice religieux avec, généralement, le chœur séparé de la nef par une marche et l'autel adossé au mur selon l'organisation spatiale de l'église avant le concile du Vatican II. Mais cette construction est dédiée au souvenir de la famille et, souvent, au "patriarche", et non pas au culte.
Une tombe est le lieu où sont déposés les restes du corps mort. Ce lieu est ensuite comblé ou recouvert. Cet acte, appelé inhumation, est intentionnel au sens anthropologique et s'accompagne généralement d'un rituel.
Le mot tombe vient du grec ancien tymbos qui désigne ici " le tertre, la butte de terre " qui est le résultat d'un acte funéraire, à savoir le creusement d'une fosse d'ensevelissement.
" Tombe " et sépulture (du latin sepulcrum, le sépulcre, sepelio, ensevelir) sont a priori synonymes mais si la sépulture désigne bien le rituel funéraire accompagnant l'inhumation, elle signifie aussi, le lieu d'inhumation lui-même (fosse, tombe à inhumation, mausolée)3.
En architecture, un caveau funéraire est une pièce maçonnée construite en sous-sol des églises, des chapelles, des cimetières et destinée à recevoir, à même le sol, exposés sur des tréteaux ou dans des cavités aménagées dans les parois, des cercueils ou sarcophages, voire des urnes funéraires (le petit caveau est appelé dans ce cas " cavurne "). Ce type de sépulture s'oppose à l'inhumation en pleine terre pour laquelle le cercueil est en contact direct avec la terre, le " caveautin " (appelé aussi " fausse-case de fond ", il s'agit d'un petit caveau sans fond) représentant un compromis1 entre ces deux types de sépultures.
On appelle caveau aujourd'hui une simple fosse maçonnée dans le sol d'un cimetière, fermée en surface par une plaque de pierre recouverte d'une pierre tombale, d'une stèle, d'un prie-Dieu ou d'un soubassement, et destinée aux cercueils des membres d'une famille. En France, selon la taille et le règlement particulier du cimetière, le caveau funéraire peut recevoir entre un et dix cercueils que l'on dépose les uns au-dessus des autres dans des cases en les séparant par des plaques de béton, la dernière case supérieure formant un vide sanitaire. Il en existe plusieurs types selon le matériau de construction employé (béton coulé, éléments préfabriqués à partir de ciment armé vibré, couronnes empilées à partir de béton armé vibré, monobloc étanche à partir d'un seul bloc en béton vibré) et les configurations : caveau hors sol (enfeu), semi-enterré ou enterré, les caveaux enterrés pouvant être à cases simples ou doubles, à tiroirs simples ou doubles, avec ou sans mur de refend.
 
Les symboles du cimetière
 
On trouve dans la partie ancienne de nombreuses chapelles qui sont historiques mais pas entretenues, et le plus souvent vandalisées.
Et c'est ainsi que les vitraux dont certains de Charles Jurie, datent du XIX ° siècles sont cassés et parfois ont disparu !
Comme dans tous les cimetières anciens et historiques, on trouve une symbolique de la mort, avec selon Thérèse Legras, la chouette qui apparaît sur de nombreux monuments.
De même le sablier ailé, c'est le passage inexorable du temps; chaque grain de sable pouvant représenter un jour de notre vie. Le sablier comporte régulièrement des ailes de colombe ou d'ange, tous deux messagers de Dieu, comme si l'instrument de la mesure du temps devenait, avec le décès, l'âme que la colombe ou l'ange va acheminer au ciel.
Dans certaines représentations, il s'agit d'ailes de chauve-souris, le mammifère qui vole dans la Nuit, dans la Mort.
Par son côté réversible, le sablier évoque la faculté d'une nouvelle vie ou de la vraie vie, selon les convictions de chacun, si on retourne cet instrument de la mesure du temps.
Dans certains cimetières, des sabliers possèdent une aile de colombe et une autre de chauve-souris. Les deux compartiments peuvent représenter le ciel et la terre.
La colonne brisée
La colonne est la vie et constitue une forme particulière de l'arbre de vie, trait d'union entre la terre et le ciel.
Brisée, elle évoque la mort prématurée d'un jeune homme ou d'un homme en pleine force de l'âge (généralement entre 16 et 40 ans) et, plus rarement, la mort prématurée d'une jeune femme; en effet, la colonne évoque aussi le phallus et l'érection.
Certaines tombes sont surmontées de la colonne brisée avec le chapiteau reposant volontairement auprès du socle.
Des plaques scellées sur des tombes représentent un éclair venant briser la colonne. L'éclair signifie la volonté divine de mettre un terme à la vie.
La colonne brisée fait partie de la symbolique chère aux libres penseurs du XIXe ou du début du XXe siècle, sans qu'on puisse parler d'automatisme, comme toujours avec les symboles. C'est ainsi que, par ailleurs, le passant pourra découvrir une colonne brisée ornée d'une croix et d'une palme.
Des monuments aux morts ou des tombes de soldats des deux guerres mondiales peuvent épouser logiquement la forme de la colonne brisée
Le chien peut être présent, c'est lui qui conduit les âmes des morts vers leur suite…
La chauve-souris
La chauve-souris est surtout présente par ses ailes entourant le sablier. La chauve-souris se déplaçant dans la nuit, la nuit étant assimilée à la mort, le mammifère achemine l'âme-sablier vers son lieu de destination.
 
Le flambeau retourné
La flamme suggère la vie. Contenue dans un flambeau retourné, elle va inexorablement s'éteindre par le manque d'oxygène; ces symboles suggèrent dès lors la mort. Ils peuvent aussi représenter l'espoir dans la Résurrection, car le flambeau remis dans sa position normale, la flamme rejaillira.
Le flambeau représente l'enveloppe corporelle humaine, et la flamme, l'âme qui s'échappe lors du décès. Dans certaines régions, le flambeau retourné est indicatif de la sépulture du libre penseur.
 
 
La flamme
La flamme évoque la vie. Elle peut aussi suggérer le souvenir vivace et la transmission, c'est pourquoi une flamme perpétuelle brûle au-dessus de la tombe du soldat inconnu et que le relais sacré consiste en le passage d'une région à l'autre de la flamme du souvenir.
Elle est régulièrement présente dans l'image du Phénix.
La flamme peut aussi représenter la pensée qui permet d'orienter la marche dans les ténèbres. Elle se retrouve dès lors sur la tombe de libres penseurs qui assimile les ténèbres aux dogmes et à l'obscurantisme. Elle sort de flambeau ou de la lampe à huile.
Une autre interprétation de la flamme est la transfiguration de l'âme qui s'échappe du corps avec la mort qu'on retrouve surmontant la lampe à huile ou s'échappent du flambeau droit ou retourné.
Mais on a aussi des sculptures qui sont en hauteur et qui résistent toujours !

C'est la vierge ou un ange comme celui de Corbin agenouillé ou encore l'ange de la Résurrection qui tient dans ses mains les trompettes de la renommée….
L'ange est le messager de Dieu, l'exécuteur de la volonté divine. Les bras étendus et les ailes déployées, l'ange protège les défunts. Il est parfois représenté comme déposant des fleurs sur la tombe, en signe d'amour. En fonction de son faciès, il exprime le chagrin lié à la disparition de l'être cher. Porteur d'une trompe, l'ange est annonciateur du Jugement dernier et de la Résurrection.
Les anges ont dans l'iconographie des cimetières contemporains une place importante. Celle d'abord de créature céleste médiatrice entre ciel et terre, intercesseur et psychopompe de " l'âme ravie ". L'ange à la trompette, annonciateur de la fin du monde, traduit la foi de son commanditaire en la résurrection. L'ange peut être aussi le double incorporel du mort passé dans l'au-delà et " pareil aux anges ". Il tend alors à s'individualiser dans le portrait d'une morte juvénile. L'angelot signale " un ange au ciel ", une tombe enfantine. L'ange peut être enfin la figure allégorique de la foi chrétienne, mais aussi le génie païen de l'Immortalité. L'ange est au cimetière un marqueur d'identité religieuse d'intensité variable et parfois ambigu.
 
Le crâne et les os allongés sont les images réalistes de ce qui restera du corps. Si le crâne et les os figurent au centre d'un triangle, ils sont les restes d'Adam, le triangle représentant le Golgotha dont l'étymologie signifie "crânes". Le Christ y ayant été crucifié pour racheter la première faute d'Adam, le cycle est en quelque sorte achevé.
Cette représentation a longtemps symbolisé la mort; ainsi sur les dalles funéraires des églises anciennes. Au XIXe et, surtout, au XXe siècle, ce symbole a été largement supplanté par la croix.
Ils constituaient les ossuaires, constructions correspondant à la préoccupation de la Résurrection.
Si le crâne et les os figurent au centre d'un triangle, ils sont les restes d'Adam, le triangle représentant le Golgotha dont l'étymologie signifie "crânes". Le Christ y ayant été crucifié pour racheter la première faute d'Adam, le cycle est en quelque sorte achevé.
Des croix ravivent la représentation du Moyen-Âge où elle voisine avec un crâne, celui d'Adam, dont le Christ était venu racheter la faute originelle.
Si les os allongés sont identifiés comme les tibias, ils suggèrent la terre, en opposition au crâne, l'organe le plus proche du ciel.
 
 
Le hibou (ou la chouette)
L'oiseau qui vit la nuit - est surtout présent sur la sépulture de libres penseurs car il symbolise Athéna, la déesse de la sagesse en Grèce. Il est donc une personnification de la connaissance qui parvient à vaincre l'ignorance et ses ténèbres.
La faux est un attribut de Chronos, de Saturne, les personnifications du temps et de la Mort, suggérées par un squelette. Outil tranchant qui coupe le blé, la faux égalise les êtres humains au moment de la mort. Elle peut être représentée tenue par un squelette. La faux peut être présente comme élément de la panoplie d'outils de l'agriculteur.
 
La faucille
La faucille, outil de la moisson comme la faux, peut symboliser la mort dans le cycle de la vie et, en même temps, annoncer la naissance, la renaissance ; l'épi devant être séparé de la tige.
La lame est forme de lune suggère la nuit et la mort.
Un enfant, par exemple, peut couper au moyen de la faucille la tige de la fleur-vie. Entrecroisée avec un marteau, la faucille se distinguera sur la tombe d'un membre du parti communiste. Le marteau, ici, représente l'ouvrier et la faucille, le paysan unissant leurs efforts pour un mieux être.
 
L'ouroboros est le serpent qui se mord la queue, constituant ainsi le cercle ; il est une évocation de l'éternel retour, de la mort et de Résurrection, de l'éternité. Il représente la continuité, la perfection, le soleil, Dieu.
 
La couronne mortuaire
La couronne est symbole d'éternité par le cercle qu'elle épouse, forme sans début ni fin.
Elle peut être constituée de tiges de pavot (sommeil éternel), de laurier ou de chêne (gloire), de lierre (éternité et attachement), d'immortelles (immortalité), de pensées (souvenir, libre pensée), de roses (amour), de fleurs variées…
La couronne végétale est souvent, à la fois mort et promesse de naissance, par le fait que la tige a été arrachée ou coupée, mais qu'elle comporte fruits ou fleurs.
La couronne mortuaire peut symboliser l'élection paradisiaque, la promesse de la vie éternelle et la couronne du Christ.
Quelques personnages
 
 

On trouve au hasard d'une promenade, la tombe de Paul Adrien Bourdaloue, c'est le "Bourdaloue ingénieur", en forme de pyramide pour évoquer son épopée industrielle en Egypte lors du creusement du canal de Suez. Au pied de cette tombe, a été placée une borne de niveau donnant l'altitude du lieu, puisque ces lignes dite "de niveaux" sont une des grands avancées de cet homme.

C'est là, dans ce cimetière que demeure à jamais Michel de Bourges, " l'ami " de Georges Sand, Il est dans une tombe très simple, et dont la dégradation a nécessité une restauration en 2005. Il est enterré dans un caveau familial, mais son épouse est dans celui... d'à côté.

On trouve aussi la tombe du colonel Leclerc, que Napoléon taquinera la veille d'Austerlitz. Il viendra prendre sa retraite à Bourges, son régiment étant alors supprimé. Et il recevra la Légion d'Honneur promise par Napoléon 1 er... au milieu du XIX e siècle, loirs de la visite du "neveu", Napoléon III.

Une colonne trône à l'entrée du cimetière, elle paraît bien mystérieuse , et pour certains, cette tombe est celle dite "des francs-maçons", mais rien n'a été découvert à ce jour. Les recherches continuent. Elle a été faite par Parajon.

En bordure d'une allée, une sculpture de Rodin est discrètement placée sur une tombe du début du siècle, celle d'un haut-fonctionnaire de la culture, M Georges Hecq.

Quant au tombeau de la famille Villatte, un des grands sculpteurs de Bourges, c'est un des fils, Torello, qui exécutera le buste de son père Jean Baptiste au-dessus de l'édifice.

Dans la partie plus moderne, on découvre la tombe de la famille HERVET, et en lisant les noms, on peut voir l'ensemble de la dynastie de Georges à Henri.

Parmi les mystères de ce cimetière, la colonne dite "des francs-maçons", qui est assez curieuse pour ne pas dire mystérieuse. Elle comporte des sculptures tout à fait remarquables, avec les chauves souris et autres sabliers. Mais ce ne me semble pas une symbolique maçonnique. Il n'y a pas d'équerre ni de compas....

De nombreux maires de Bourges sont aussi enterrés dans ce cimetière des Capucins.

Et aussi 6 soldats de la Grande Armée de Bonaparte :

- Joseph Leclerc
- Jean Jacques Sabathier
- Jean Baptiste Augier
- Pierre Hippolyte Urban Chauchar
- Auguste Marie Joseph Pétry
- Thomas Limosin.
 
Et le 2 décembre 2009, anniversaire de la bataille d'Austerlitz, une délégation de membre de la Légion d'Honneur sont venus honorés en grande tenue napoléonienne ces 6 soldats.
Voir aussi les autres cimetières de Bourges >>> cliquer

 

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